La longue guerre de Washington contre la Syrie
Dans la guerre des États-Unis contre la Syrie, les représentants de l’élite du pouvoir capitaliste américain, les fonctionnaires de niveau ministériel liés à Wall Street, les hauts fonctionnaires et les membres des groupes de réflexion les plus prestigieux des États-Unis ont passé une alliance de circonstance avec les ennemis islamistes du gouvernement syrien pour faire tomber un gouvernement du Parti Baas arabe socialiste, qui était « un foyer de lutte nationaliste arabe contre la présence régionale et les intérêts américains ». Washington avait déjà fait de même contre deux autres foyers de lutte nationaliste arabe : le gouvernement de Saddam Hussein en Irak et le gouvernement de Mouammar Kadhafi en Libye. Les trois campagnes ne représentaient qu’autant d’étapes d’une guerre plus vaste destinée à recoloniser efficacement la planète en intégrant les derniers champions arabes de l’émancipation anticoloniale dans un ordre mondial sous commandement américain, dans lequel les intérêts de Wall Street auraient la primauté. STEPHEN GOWANS Analyste politique indépendant spécialisé dans la politique étrangère des États-Unis. Il est également l’auteur de Patriotes, traîtres et empires. L’histoire de la lutte de la Corée pour la liberté, également paru aux éditions Delga.  

ISBN : 9782376071761

298 pages

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La lutte des classes
La crise économique fait rage et l’on parle de plus en plus du retour de la lutte des classes. Celle-ci n’est pas seulement le conflit entre les classes propriétaires et le travail dépendant. C’est également « l’exploitation d’une nation par une autre », comme le dénonçait Marx. C’est aussi l’oppression « du sexe féminin par le masculin » comme l’écrivait Engels. Nous sommes donc en présence de trois formes différentes de lutte des classes, appelées à modifier radicalement la division du travail et les rapports d’exploitation et d’oppression. La lutte des classes s’avère aujourd’hui plus vitale que jamais, à condition qu’elle ne devienne pas un populisme facile qui réduit tout entre humbles et puissants, ignorant tout de la multiplicité des formes du conflit social. Domenico LOSURDO

ISBN : 978-2-37607-105-1

407 pages

26€

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La non-violence, une histoire démystifiée
Nous connaissons les larmes et le sang qu’ont coûtés les projets de transformation du monde par la guerre ou la révolution. À partir de l’essai publié en 1921 par Walter Benjamin, la philosophie du axe siècle s’est engagée dans la « critique de la violence » même quand celle-ci prétend être « un moyen pour de justes fins ». Mais que savons-nous des dilemmes, des « trahisons », des désillusions et des véritables tragédies auxquels s’est heurté le mouvement qui s’est inspiré de l’idéal de la non-violence ? Domenico Losurdo parcourt une histoire fascinante: des organisations chrétiennes qui, au début du xixe siècle, se proposent aux états-Unis de combattre de façon pacifique le fléau de l’esclavage et de la guerre, jusqu’aux acteurs des mouvements qui, soit par passion, soit par calcul, ont agité le drapeau de la non-violence : Thoreau, Tolstoï, Gandhi, Martin Luther King, le Dalaï Lama et les récents inspirateurs des «révolutions colorées».

ISBN : 978-2-915854-67-1

346 pages 20€

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La nouvelle Russie est-elle de droite ou de gauche ?
La base sociale de l’actuel pouvoir en Russie n’est certainement pas populaire et prolétarienne mais doit-on pour autant considérer que nous avons affaire à un régime contrôlé par une oligarchie capitaliste et impérialiste cherchant à rivaliser avec l’impérialisme américain comme le soutiennent beaucoup de marxistes puristes occidentaux, en particulier des trotskystes vieillissants qui semblent vouloir poursuivre coûte que coûte leur vieille guerre contre le fantôme de l’URSS stalinienne ? Les contradictions entre la Russie, ses alliés et les puissances occidentales doivent-elles être replacées dans le contexte d’une contradiction inter-impérialiste ? Ou ne doit-on pas réintroduire les notions de bourgeoisie nationale par opposition à celle de bourgeoisie compradore dans un contexte où les élites possédantes de Russie se trouvent dans une position de rattrapage, d’infériorité et de périphérie que l’on peut assimiler à une situation pas très éloignée des modèles de décolonisation ? Si tel est le cas, quel est le rapport de cette bourgeoisie nationale avec non seulement le Parti communiste — premier parti d’opposition mais qui soutient la politique de défense de la souveraineté nationale —, mais aussi les autres composantes de la société russe, la classe ouvrière intéressée par une politique de réindustrialisation, la paysannerie souhaitant une politique de protection de l’État, les classes de services allant de l’armée aux services publics dont le développement est lié à la reconstruction de la puissance étatique, etc. ? Autant de groupes sociaux qu’on trouve partout dans le monde mais qui, dans le cas russe et des autres puissances émergentes, peuvent espérer s’appuyer sur un État potentiellement fort, alors qu’à l’Ouest, l’État est depuis longtemps monopolisé par les intérêts des bourgeoisies impérialistes qui marginalisent les autres classes sociales, sans retour possible dans le cadre du système existant. Bruno DRWESKI

ISBN : 978-2-915854-92-3

69 pages

9€

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La nuit finit à Tours

 La nuit de l’humanité, la boucherie de 14-18, adoubée par la IIe Internationale et la collaboration de classes de beaucoup de socialistes, « finit à Tours ». En effet, le formidable espoir surgi de la Révolution d’octobre 1917 permit, à Tours, de nettoyer les écuries d’Augias de la SFIO qui s’était vautrée dans le collaborationnisme (Union sacrée, participation aux ministères bourgeois, vote des crédits de guerre), et de créer le Parti communiste français.

Comme le montre admirablement ici en 1950 pour le trentième anniversaire du PCF, l’historien communiste Jean Fréville (1895-1971), tout retour sur le Congrès de Tours ne peut faire l’économie de cette question de l’opportunisme, notamment dans la mesure où les 21 conditions imposées par Lénine pour l’adhésion à la IIIe Internationale naissante, raison même de la convocation de ce congrès, étaient profondément chevillées au rejet radical de tout réformisme.

Pour autant, cette fracture entre collaborationnisme « de gauche » et communisme conséquent continuera au niveau mondial de travailler le xxe siècle de part en part jusqu’aux figures liquidatrices de Gorbatchev en URSS, d’Occhetto en Italie, etc. (cornaquées par les États-Unis). Et plus près de nous, qu’aurait pu écrire Jean Fréville sur l’évolution du PCF depuis essentiellement 1994 ? N’est-ce pas encore cet arc collaborationniste qui a miné ce parti, se faisant le fourrier de toutes les contre-révolutions « colorées » de l’OTAN (Yougoslavie, Libye, Biélorussie, Tibet, Ukraine, Syrie, etc.), de la soumission de la souveraineté nationale à la junte oligarchique non élue de Bruxelles (adhésion servile au PGE), de l’escroquerie d’une supposée « Europe sociale » par définition impossible du fait des oukazes sur la « concurrence libre et non faussée » verrouillés par la règle de l’unanimité des 27, de la promotion des thématiques sociétales libérales libertaires (voir Clouscard) au détriment des problématiques sociales (nationalisations, planification sociale, sortie impérative de l’UE), sans oublier la création ex nihilo de Mélenchon par M.-G. Buffet et consorts (2008-2009) en mettant de fait le parti historique, de Tours, des 75 000 fusillés, du CNR et de la lutte des classes au service de l’ascension d’un groupuscule purement gesticulatoire tout juste détaché du PS pour la circonstance, afin de finir le travail de Mitterrand : liquider le PCF. 

Comme hier à Tours, aujourd’hui, au tournant du centenaire de ce parti, c’est indubitablement de la prise de conscience et de l’éradication ou non de ce fléau qu’est la collaboration de classes, que dépendra son avenir, notamment dans les vastes pans des classes laborieuses devenues abstentionnistes.

Jean Fréville Avec une préface de Rémy HERRERA

« Comment des gens qui n’ont rien à voir avec le communisme peuvent se retrouver à la tête d’un parti [communiste] et comment les communistes sont incapables de s’en débarrasser ? » Danielle Bleitrach

ISBN : 9782376072003

712 pages

 
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La protection sociale
Cet ouvrage est plongé dans l’immédiate actualité, au cœur des réformes libérales et notamment celles d’Emmanuel Macron. Notre système de protection sociale est miné par la crise sanitaire, économique et sociale en cours. En même temps, il constitue une réponse contracyclique et systémique à cette crise. Ce livre retrace la responsabilité des réformes libérales d’austérité récentes dans le démantèlement du système de protection sociale. Mais il s’inscrit en même temps dans la recherche impérieuse de réformes alternatives. Catherine Mills a élaboré une analyse théorique, montrant la responsabilité des théories et politiques néoclassiques véhiculant une conception rétrograde du social dans l’histoire de la pensée économique. L’ouvrage restitue historiquement la formation de notre système de sécurité sociale en 1945. Il procède à une analyse néomarxiste du rôle de la sécurité sociale dans la régulation du système économique. Ses valeurs toujours actuelles doivent être promues pour sortir de la crise actuelle de la régulation du système économique et social et de la crise de civilisation. L’ouvrage procède à une analyse empirique précise de la dépense sociale en France et de son financement, mis en danger dans la phase actuelle de la crise systémique. Il effectue aussi une comparaison entre les systèmes de protection sociale dans l’Union européenne. Il étudie le démantèlement systémique de chaque fonction de la politique sociale dans la crise actuelle en proposant des alter- natives progressistes et efficaces. Cela concerne la politique familiale, le système de retraite, le système de santé, la réforme dramatique de l’assurance-chômage et des minima sociaux, et enfin le financement. Catherine Mills est maître de conférences honoraire en Sciences économiques à l’université de Paris 1 Panthéon- Sorbonne. Elle a dirigé pendant de longues années l’UFR Travail et étude sociales. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages sur la protection sociale. Son travail est original car il se situe dans une approche néomarxiste, inséparablement liée aux luttes sociales. Elle livre ici le fruit de ses recherches récentes sur le démantèlement de notre système de protection sociale plongé dans la crise systémique et le poids des réformes libérales. Inséparablement elle offre à tous les militants et aux progressistes l’espoir de réformes alternatives de pro- grès et d’efficacité sociale.

ISBN 978-2-37607-236-2

367 pages

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La Résistance des français à Buchenwald et à Dora
Cet ouvrage de Pierre Durand restitue l’histoire de ces hommes qui luttèrent pour sauvegarder leur dignité dans les conditions effroyables des camps de concentration de Buchenwald et de Dora. Si la toile de fond est constituée par la description de la vie et de la mort en camp d’extermination nazi, le trait original de ce livre réside dans le tableau qui est brossé du combat héroïque clandestin mené au camp – avec ses dangers, ses échecs, ses succès – pour sauver, autant que faire se pouvait, des vies humaines et préparer, avec quelles précautions, une insurrection armée dès que les conditions favorables se trouveraient réunies. Travail de sape commencé et organisé par les communistes allemands, puis développé, quand leur méfiance fut surmontée, par un Comité international où entrèrent, dès 1943, des Français, des Belges, des Soviétiques, des Tchèques... Cet ouvrage de Pierre Durand, qui utilise des témoignages de déportés français mais aussi de Belges et de Tchèques, et des archives constituées en R.D.A., est d’une richesse d’émotion et de sens politique indiscutables. Il est enrichi d’une préface de Marcel Paul, ancien ministre de la Production industrielle. Pierre DURAND est né le 30 août 1923 à Mulhouse (Haut-Rhin), et est mort le 6 mai 2002. Journaliste et historien, docteur ès sciences juridiques, politiques et sociales, il fut, à 22 ans, dirigeant inter-régional des FTPF aux côtés du colonel Fabien. Alors étudiant, il s’était engagé dans la Résistance par patriotisme. Arrêté en janvier 1944 il est déporté à Buchenwald en mai. Il y fut chargé des relations de Marcel Paul et du colonel Manhès, responsables du CIF, avec l’organisation clandestine allemande. En même temps, il dirigea le service central de renseignement de l’état-major de la « Brigade française d’action libératrice » et prit part à la libération du camp, le 11 avril 1945. Le 19 avril, devant les 21 000 survivants, il prononça, en français, le « Serment de Buchenwald ». Il fut président du Comité international Buchenwald-Dora de 1982 à 2001.  

ISBN : 9782376071839

317 pages

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La révolution d’Octobre et la démocratie dans le monde
La démocratie, même dans son acception la plus élémentaire et immédiate, implique le dépassement des trois grandes discriminations (sexuelle ou de genre, censitaire et « raciale ») qui étaient encore bien vivantes et en vigueur à la veille d’Octobre 1917 et n’ont été dépassées qu’avec le concours, parfois décisif, du mouvement politique issu de la Révolution bolchevique. Domenico LOSURDO

ISBN : 978-2-915854-96-1

16 pages

3€

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La révolution est possible
APRÈS QUINZE ANS de recherches et d’analyses sur les rapports sociaux et les relations humaines, depuis les débuts de l’humanité à nos jours, rassemblant six livres sous le titre général Capitalisme et Révolution , puis Les Chemins de l’écomunisme en guise de conclusion, la réflexion de l’auteur se focalise à présent sur le fait que si La Révolution est possible, elle ne saurait se passer (comme le déficit idéologique du mouvement de contestation des « gilets jaunes » tend à nous le montrer) de nouvelles bases théoriques et pratiques pour la faire advenir. D’où ce nouveau livre qui propose une autre voie pour sortir du capitalisme et s’adresse à tous ceux qui souhaitent agir pour un véritable changement de société. Il part tout d’abord d’une succincte rétrospective sur la naissance des partis politiques comme moyens de parvenir au pouvoir par le haut et de l’incapacité des forces progressistes à le garder ou bien à révolutionner durablement la société à partir de cette base électorale, ainsi que de l’échec quasi général de l’accession au communisme par la révolution armée. Analysant ensuite le passage du capital industriel au fascisant capital-cognitif et les blocages que celui-ci induit chez beaucoup d’entre nous, il en arrive à sa nouvelle voie pour en sortir. Persuadé que la marchandisation absolue est la Question des Questions, il s’attache à analyser en quoi elle affaiblit la lutte des classes tout en invitant les citoyens/travailleurs à faire vivre de nouveaux rapports sociaux au coeur desquels la pratique du partage, de l’échange non marchand et la production qualitative régulée et auto-gérée des vrais besoins humains, devient l’axe concret de la Révolution maîtrisée. André Prone, poète, penseur militant, est l’initiateur du livre collectif L’autre voie pour l’humanité : 100 intellectuels s’engagent pour un post-capitalisme, paru aux éditions Delga. Il est aussi environnementaliste et a dirigé un consortium d’Universités et d’Instituts de recherche franco-thaïlandais sur la dégradation des sols tropicaux. Engagé très tôt dans la vie militante, il n’en poursuit pas moins un long travail d’écriture poétique avant de s’adonner à l’analyse philosophique et historique. Après avoir achevé sa longue fresque conceptuelle et politique, il reprend les bases théoriques et pratiques de l’écomunisme, pour nous montrer en quoi la révolution est possible.  

ISBN : 9782376071723

104 pages

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La révolution russe en BD
Les contre-révolutions sont des parenthèses de l’histoire, l’avenir appartient aux révolutionnaires. Georges Dimitrov

ISBN : 978-2-37607-126-6

159 pages

15€

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La Russie sans œillères
La censure de l’ensemble des médias russes, phénomène qui n’avait pas d’équivalent en France depuis au moins la guerre d’Algérie, nous ramène au temps des ciseaux d’Anastasie de la guerre de 14, des « bobards » pour l’arrière et de la propagande de guerre, alors que c’est précisément dans ces temps critiques que nous aurions le plus besoin d’informations. Heureusement, contrairement aux médias en ligne, les livres ne sont pas — encore — brûlés en place publique. Les dix-sept auteurs de cet ouvrage se sont donc réunis ici pour porter un regard critique sur nos médias dominants et rétablir les faits concernant la Russie actuelle, la russophobie, la guerre en Ukraine, ses origines, les sanctions qui se retournent contre nous-mêmes, le tournant monétaire, politique, géopolitique actuel. Ce livre ne donne pas en exemple le système politique ayant Vladimir Poutine à sa tête. Il n’est pas pro-russe, il est pro-vérité. Il ne prône aucune guerre mais rappelle, comme le disait Goya que « le sommeil de la raison enfante les monstres » et que, plus que jamais, nous avons besoin d’analyser et de comprendre. Journaliste, écrivain, professeurs d’université, médecin, essayiste, énarque, professeur de philosophie, professeur d’histoire, ancien ambassadeur, avocat, collaborateur de l’ONU, ex-responsable du département international de la CGT, ancien référent littéraire d’ATTAC, animateur d’une émission de radio, animateur d’une chaîne de télévision, ancien membre d’un service de renseignement stratégique, ces dix-sept intellectuels de plusieurs continents se sont réunis ici pour nous parler et déchirer le voile de la censure. Cet ouvrage regroupe les contributions de : Francis Arzalier, Jacques Baud, Ana Bazac, Ahmed Bensaada, Régis de Castelnau, Viktor Dedaj, Bruno Drweski, Georges Gastaud, Bruno Guigue, Tamara Kunanayakam, Annie Lacroix-Riz, Aymeric Monville, Jean-Pierre Page, Elena Veduta, Maxime Vivas, Vladislav Sychev, Zheng Ruolin.

343 pages

ISBN 978-2-37607-232-4

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La Situation de la classe laborieuse en France
Tout le monde sent bien que « ça ne peut plus durer ». Certes, mais quoi donc ? Ce n’est pas un hasard si le dis- cours bourgeois sous toutes ses formes s’évertue à cacher les liens objectifs de la production capitaliste. Car ce qui ne peut plus durer, c’est bien le capitalisme. Mode de production à bout de souffle qui a conquis l’ensemble de la production planétaire lors du xxe siècle, développant par le même coup des liens inédits entre tous les prolétaires. Ces liens, par le « marché », sont utilisés par la bourgeoisie pour prospérer encore et augmenter le taux d’exploitation, notamment par le discours xénophobe. Mais ces mêmes liens peuvent également servir le prolétariat s’il en prend conscience par une analyse concrète, c’est-à-dire comme résultat de l’exploitation d’une classe, le prolétariat, par une autre (la bourgeoisie). Tout discours qui vise à cacher ces liens est nécessairement réactionnaire. Il s’agira donc d’étudier ici, statistiques à l’appui, les conditions générales de l’impérialisme en France, pour ensuite décrire les particularités des différents niveaux de vie des prolétaires afin d’établir enfin leur solidarité objective. Seront aussi analysées différentes formes détournées de l’exploitation capitaliste qui regroupent tout autant les contorsions de la bourgeoisie pour augmenter le taux d’exploitation de ce pays frondeur (inflation, immobilier, dépenses contraintes) que les éléments, en dehors de la production directe, que le capitalisme développe pour persévérer dans son être (circuit financier, appareil d’État). Une alternative se présente alors potentiellement : le fascisme ou le communisme. Nous gageons que le prolétariat français, prométhéen, restera fidèle à son essence et achèvera la République jusqu’à sa forme sociale, jusqu’à la Commune, jusqu’au communisme. Antoine Vatan est docteur en économie, agrégé de sciences économiques et sociales, ancien économiste au CEPII et professeur à l’université Paris Nanterre.

145 pages

ISBN 978-2-37607-228-7

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