Histoire et politique
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1914-1918. La Grande Guerre des classes
Ce gros livre, facile à lire, donne à la Première Guerre mondiale l’éclairage, absent des commémorations médiatiques, des rapports sociaux. Les classes dirigeantes de tous les pays impérialistes ont voulu et préparé la guerre générale, 1° pour se repartager le monde qu’elles s’étaient, en vive concurrence, réparti depuis la grande crise systémique de 1873 ; 2° pour conjurer la « révolution » prétendue la menaçante, ou plutôt toute évolution vers la « démocratie ». Cette mise au point sur les réalités sociopolitiques montre comment l’immense boucherie a balayé l’union sacrée d’origine, d’ailleurs relative, et aggravé les divisions sociales, tant dans l’armée (étude passionnante) que dans la société civile, métropolitaine et coloniale. Appuyée sur une énorme bibliographie à laquelle manquent peu de titres, elle cite beaucoup de poèmes de guerre. Et, ce n’est pas la moindre de ses qualités, elle donne envie de lire les principaux ouvrages qui l’ont nourrie. Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine (Paris VII)Référence : 978-2-915854-99-2

1917-2017. Staline tyran sanguinaire ou héros national ?

Anthologie du syndicalisme français

Aragon Parlons français et articles de Ce soir (1944-1947)
Aragon : « Parlons français » et autres textes de
Ce soir (1944-1947)
L’Église catholique et la préparation à la guerre
Elsa Triolet /Albert Camus : Correspondance
Elsa Triolet : Sur L’Étranger d’Albert Camus
Marie-Thérèse Eychart : Gloire et malentendus
d’un Prix Goncourt
Elsa Triolet : Deux textes sur le Prix Goncourt
Jean-Pierre Landais : Relire Le Rendez-vous
des étrangers aujourd’hui
François Albéra : Une controverse de l’année 1950 : Moussinac-Picasso, Lecoeur-Fougeron et Aragon
Léon Moussinac : L’exposition de Picasso
Léon Moussinac : Samedi 15 avril (nouvelle)
Denis Pernot : Henri Barbusse du Feu (1916) à Clarté (1919)
Claude Sicard : Pierre Gamarra poète
Silvia Baron Supervielle : Lettres françaises
en Argentine (1941-1947)

Aragon. Un jour du monde (1re partie) la crise de Munich

Aragon. Un jour du monde (2e partie)
Aragon n’est pas seulement un poète et un romancier, il est aussi un journaliste et on ne saurait véritablement l’apprécier dans toutes ses dimensions sans avoir pris connaissance de ses articles de journaux. Ceux qui ont été publiés dans Ce soir sous le titre Un jour du monde à partir de septembre 1938 ont une importance particulière parce qu’ils donnent son point de vue sur une période capitale, celle qui mène à la Seconde Guerre mondiale. Ils étaient jusqu’à présent disponibles seulement dans les bibliothèques spécialisées. Les Annales les présentent. Ce numéro reproduit les textes de 1939, jusqu’à l’interdiction de Ce soir à la suite du pacte germano-soviétique, en août 1939.
Prix public 22 euros ISBN 978-2-37607-165-5
Bataille pour le passée de la Chine
« Un puissant mélange de passion politique et de recherche originale, une polémique courageuse contre la vision à la mode de la Chine... Et qui porte un coup de grâce au récent livre de Jung Chang sur Mao, tant vanté par Bush et les conservateurs. »
Gregor Benton, professeur d’histoire chinoise, Université de Cardiff
« Ce livre important ouvre une fenêtre très nécessaire sur les perceptions chinoises de l’orientation du pays après Mao... Il met en évidence le renouvellement du soutien populaire au socialisme et l’opposition croissante aux politiques d’État contemporaines. »
Martin Hart-LandsBerg, professeur d’économie, Lewis & Clark College, Portland, Oregon
Mobo Gao, né en 1952 dans le village de Gao dans le Jiangxi, il est un professeur de chinois et de civilisation chinoise à l’université d’Adélaïde en Australie, où il dirige depuis 2008 l’institut Confucius.
Bernard-Henri Lévy ou la règle du Je
Les prestations de Bernard-Henri Lévy se caractérisent par une double imposture : philosophique et journalistique. Ce n’est pas le personnage « glamour », philosophe mondain ou journaliste « romantique », qui nous intéresse ici, mais le système qu’il a mis au point et qu’il a trouvé à vendre : il s’agit de démonter les bouffonneries qu’il fait passer pour de la philosophie et du journalisme, avec l’aide des médias et de la grande édition qui sont les chiens de garde de l’idéologie la plus réactionnaire. Le personnage aspire au statut d’intellectuel total et prétend maintenant s’ériger en maître à penser de « la vraie gauche ». Un philosophe et un journaliste lui répondent pied à pied, dénudant le système Bernard-Henri Lévy – serviteur de l’empire américain et du libéralisme mondialisé, ego médiatique vide et surdimensionné. Ce livre s’adresse aux professeurs de philosophie, aux journalistes et aux citoyens qui luttent pour un espace public critique de la pensée, de l’information et de la formation de l’opinion.
Nouvelle édition complétée et mise à jour par les auteurs
Bruno jeanmart est professeur de philosophie et psychanalyste.
Richard labévière est un journaliste et écrivain français. Ancien rédacteur en chef à Radio France Internationale (RFI), il est depuis 2014 rédacteur en chef de l’hebdomadaire numérique - prochetmoyen-orient.ch/ Observatoire Géostratégique

Carnets de Prison
Ces notes furent rédigées en 1992 par Erich Honecker, principal dirigeant de la RDA de 1971 à 1989, dans la prison de Moabit, à Berlin – celle-là même où les nazis l’avaient enfermé dans sa jeunesse – après que les autorités revanchistes de l’Allemagne fédérale eurent lancé toute une série de procès politiques afin de délégitimer par la calomnie le premier État socialiste édifié dans la patrie de Marx et Engels.
Malgré le caractère sordide de cet emprisonnement et le poids de la maladie qui allait l’emporter, ces notes sont tout sauf pessimistes. Honecker voyait bien que le capitalisme s’était « empêtré dans un noeud de contradictions qui exigent une solution ». Se moquant de la croyance selon laquelle « le marché va tout régler », Honecker partait du principe que de nouvelles forces sociales apparaîtront inévitablement et construiront de nouveaux rapports sociaux.
Et il parvenait à la conclusion dont les marxistes sont convaincus depuis toujours :
« Soit l’humanité sera précipitée dans l’abîme par le capitalisme, soit elle vaincra le capitalisme. Cette dernière solution est la plus vraisemblable et la plus réaliste, car les peuples veulent vivre. Malgré toutes les difficultés et les dangers, malgré la sinistre situation actuelle, je suis et demeure confiant. L’avenir appartient au socialisme. »
Prix public 12 euros ISBN 978-2-37607-163-1
Cgt-cgtu (1934-1935)
La scission intervenue dans la CGT en 1921-1922 s’est prolongée jusqu’en mars 1936. Les années de division ont installé des fractures profondes qui ne seront réduites que dans le contexte de la formation d’un front antifasciste.
À l’automne 1934 des contacts entre la CGT et la CGTU sont établis et ouvrent une longue période de discussions au bout de laquelle les conditions politiques de la reconstitution de l’unité vont se concrétiser.
C’est ce débat que l’ouvrage présente en publiant les sténogrammes des sept rencontres qui précédèrent la réunification. Après une introduction consacrée aux débats sur l’unité dans la période de division, chaque sténogramme fait l’objet d’une présentation. La question des fractions politiques dans les syndicats est également abordée ainsi que les principales décisions prises à Toulouse en mars 1936 lors de la reconstitution de l’unité syndicale.
Ainsi se trouvent réunis les matériaux essentiels d’un événement majeur de l’histoire syndicale nationale.
Prix public 25 euros ISBN 978-2-37607-164-8
Chávez. L’homme qui défia l’histoire
