L’Archipel du génocide
L’Archipel du génocide
Les événements atroces survenus en Indonésie à l’automne 1965 restent encore aujourd’hui largement méconnus du grand public et jamais évoqués par les grands médias. En octobre 1965 débute pourtant l’un des pires massacres de masse du XXe siècle, de communistes ou assimilés, avec l’appui des États-Unis, de la Grande- Bretagne, et d’autres puissances comme l’Australie, les Pays-Bas et la Malaisie. Les estimations varient entre 500 000 et trois millions de personnes exterminées, sans compter les incarcérés, les déportés, les torturés et les victimes de viols. La cible principale était le PKI, le Parti communiste indonésien, fort de ses trois millions d’adhérents, troisième parti communiste du monde à l’époque et allié de Sukarno, initiateur du mouvement des Non-Alignés lors de la conférence de Bandung. Les crimes ont été condamnés en 2016 comme génocide par le « Tribunal international des peuples 1965 ». En Indonésie, la chape de plomb demeure cependant totale, les criminels n’ayant jamais été jugés et les victimes n’étant toujours pas réhabilitées. Le régime de Suharto, qui avait servi dans les forces impérialistes japonaises pendant la Seconde Guerre mondiale, a depuis ces crimes totalement livré en pâture le pays aux multinationales. Il a présidé à ce qui fut salué par la presse occidentale comme une success story indonésienne, en l’occurrence la privatisation totale des riches ressources naturelles du pays, qui fut donc transformé en fournisseur de matières premières et de main-d’oeuvre à bon compte pour les intérêts capitalistes étrangers. Remettant en question, grâce à un riche ensemble de sources primaires et secondaires, le récit officiel d’une violence de masse prétendument née de conflits religieux, Geoffrey Robinson montre que celle-ci était le produit d’une campagne délibérée, menée par l’armée indonésienne. Il détaille également le rôle essentiel joué par les grandes puissances pour faciliter les meurtres de masse et les incarcérations.   Geoffrey B. Robinson est un chercheur spécialisé dans l’histoire de la violence politique, des génocides, des droits de l’homme et de la politique étrangère américaine, principalement en Asie du Sud-Est. Robinson a obtenu son doctorat à Cornell. Avant d’enseigner à l’UCLA (Los Angeles), il a travaillé pendant six ans au département de recherche d’Amnesty International à Londres et, en 1999, il a été chargé des affaires politiques aux Nations unies et au Timor-Oriental. Parmi ses autres ouvrages, citons The Dark Side of Paradise : Political Violence in Bali ; East Timor 1999 : Crimes against Humanity ; « If you Leave Us Here, We Will Die » : How Genocide was Stopped in East Timor.

ISBN : 9782376072041

554 pages

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Questions esthétiques et artistiques contemporaines
Questions esthétiques et artistiques contemporaines
L’esthétique sémantique de Galvano della Volpe ; la poétique de Youri Lotman ; l’esthétique terrestre de José Revueltas ; le monde et la langue de Wifredo Lam ; Lénine devant Tolstoï ; Lounatcharski et les apories de l’art et de la révolution ; les clés de l’idéologie esthétique de Diego Rivera... Voici certains des thèmes abordés par Adolfo Sánchez Vázquez, qui, par ce livre paru en 1996, clôture près d’un siècle de réflexion philosophique dans le cadre d’une esthétique marxiste dont il a complètement renouvelé le langage après son ouvrage pionnier Les Idées esthétiques de Marx, étayé par le cadre général de sa réflexion sur la praxis (cf. son ouvrage de portée philosophique générale Philosophie de la praxis , paru également aux éditions Delga). Ne sont pas oubliées non plus les réflexions sur la place de l’art dans notre modernité, de la critique d’art à la critique de l’art, de la réflexion sur la socialisation de la création jusqu’à une nouvelle refondation de l’éducation esthétique. On aurait donc tort de prendre ce livre pour un recueil de texte épars, subjectifs et anecdotiques. Il témoigne au contraire du souci de couvrir exhaustivement, kaléïdoscopiquement, les questions soulevées par deux siècles d’esthétique au sein de la pensée-monde issue de Marx. Le tout servi par le déploiement serein d’une pensée systématique. Traduit de l’espagnol par Luis Dapelo Présentation par Aymeric Monville. Adolfo Sánchez Vázquez (1915-2011), philosophe, poète et critique littéraire hispano-mexicain. Militant communiste pendant la IIe République espagnole, qu’il défend activement jusqu’à la fin de la guerre civile, il est ensuite contraint de s’exiler au Mexique. Il y commence alors une carrière académique en devenant professeur de philosophie à la prestigieuse UNAM. Il est considéré, avec Bolívar Echeverría, comme l’un des plus grands théoriciens du « marxisme critique » hispanique. Les Éditions Delga ont déjà édité Philosophie de la praxis, son oeuvre majeure, et publieront prochainement Les Idées esthétiques de Marx.

ISBN : 9782376072010

339 pages

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Les Illusions de la modernité
Les Illusions de la modernité
Le secret de la modernité construite par la civilisation occidentale à travers l’histoire européenne — qui a été la clé de son succès mais aussi celle de son échec — se trouve dans ce que nous appelons depuis au moins un siècle le « capitalisme ». Comment cette structure profonde de la modernité capitaliste est-elle liée aux événements historiques réellement vécus, aux mythes qui donnent un sens et un drame aux comportements de la vie quotidienne ? C’est la question qui sous-tend les textes rassemblés dans ce volume. Les approches faites dans les premiers essais traitant de l’histoire de la politique, en particulier celle de l’actualité renouvelée du socialisme, et de l’histoire de la théorie – notamment certains aspects des travaux de Braudel, Heidegger et Lukács — préparent la tentative de systématisation du dernier essai, « Modernité et Capitalisme. Quinze thèses », dans lequel l’objectif est de réfuter ceux qui conçoivent la crise actuelle comme une crise de la modernité en tant que telle ou comme une crise de croissance de sa modalité capitaliste. Bien au contraire, il s’agit d’un processus dans lequel la modernité qui a prévalu pendant tant de siècles lutte pour conserver sa place, changeant de peau à travers de grands cataclysmes historiques, harcelée par une forme alternative de modernité — une forme post-capitaliste — qui pourrait venir un jour la remplacer. Traduit de l’espagnol par Luis Dapelo. Préface de Michael Löwy. Présentation de l’éditeur par Aymeric Monville Bolívar Echeverría Philosophe latino-américain d’origine équatorienne et de nationalité mexicaine né à Riobamba (Équateur) en 1941 et mort à Mexico en 2010. Avec Adolfo Sánchez Vázquez, dont nous publions également les principaux ouvrages, il est l’un des animateurs majeurs du marxisme dans le monde hispanique. Il fut professeur émérite de la faculté de Philosophie et de Lettres de la UNAM où il enseigna jusqu’à sa mort. Ses recherches ont porté sur la lecture de l’existentialisme de Sartre et Heidegger, la critique de l’économie politique de Marx et le développement de la théorie critique de l’école de Francfort, ainsi que sur les phénomènes culturels et historiques de l’Amérique latine. À partir de ces recherches, il a formulé sa critique de la modernité capitaliste et sa théorie de l’ethos baroque comme forme de résistance culturelle en Amérique latine, pour une possible et souhaitable « modernité alternative », c’est-à-dire une « modernité non capitaliste ».

ISBN : 9782376072034

234 pages

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Le Paris des sans-culottes
Le Paris des sans-culottes

Tel un guide touristique, Jacques Pauwels emmène le lecteur dans un voyage à travers les années sans doute les plus orageuses de l’histoire de la capitale française. Dans un style alerte et avec le souci du détail, il sait attirer l’attention sur les événements décisifs qui bouleversèrent la France et le monde. Le déroulement historique de la Révolution devient ainsi une promenade à travers le Paris de l’époque comme celui d’aujourd’hui.

JACQUES PAUWELS, né à Gand en 1946, il réside au Canada depuis 1969. Il a enseigné dans différentes universités ontariennes, notamment aux universités de Toronto, de Waterloo et de Guelph. Outre La Grande Guerre des classes (première édition, Aden, 2014, deuxième édition mise à jour Delga 2016), on lui doit également Le Mythe de la bonne guerre (Aden, 2005) et Big Business avec Hitler (Aden, 2013), Les Mythes de l’histoire moderne (Investig’action, 2019).

ISBN : 9782376072027

254 pages

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Critique du néokantisme et raison dialectique chez Michel Clouscard
Critique du néokantisme et raison dialectique chez Michel Clouscard

Loeuvre de Clouscard se destinait à jouer une place de choix dans les grandes disputes philosophiques de notre modernité. Récemment redécouvert, on attribue, à juste titre, à cet encore obscur penseur, le mérite d’avoir été le premier à forger, dès 1972 dans Néofascisme et idéologie du désir, le concept de « libéralisme libertaire », et à théoriser sur des bases marxistes la contre-révolution libérale qui se mettait en place à partir de la Libération (plan Marshall, révoltes estudiantines petites-bourgeoises de Mai-68, jusqu’à la fascisation à la faveur des déçus de la crise).

La critique du néokantisme, concept clef chez Michel Clouscard, fait partie intégrante de la critique de la « nouvelle société » libérale. À la philosophie de la Révolution française, que Clouscard attribue à Rousseau et à Kant, succède alors une colossale entreprise de récupération et de déviation de ces acquis philosophiques. Cette philosophie est le néokantisme. 

La philosophie kantienne, selon Clouscard, avait permis d’atteindre l’unification d’une conscience devenue conscience logique, capable d’une auto-codification de ses lois, et ouverte sur la maîtrise de la praxis. La principale caractéristique de la philosophie néokantienne, « philosophie de notre modernité réactionnaire » sera en raison inverse de cette réconciliation : « le néokantisme va créer une distance infinie entre le savoir et l’action ».

Postface de Dominique Pagani

 

SIMON VERDUN, Professeur de philosophie né en 1995. Ce présent texte a initialement fait l’objet d’un mémoire à l’École Normale Supérieure.

ISBN : 9782376072058

299 pages

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La nuit finit à Tours
La nuit finit à Tours

 La nuit de l’humanité, la boucherie de 14-18, adoubée par la IIe Internationale et la collaboration de classes de beaucoup de socialistes, « finit à Tours ». En effet, le formidable espoir surgi de la Révolution d’octobre 1917 permit, à Tours, de nettoyer les écuries d’Augias de la SFIO qui s’était vautrée dans le collaborationnisme (Union sacrée, participation aux ministères bourgeois, vote des crédits de guerre), et de créer le Parti communiste français.

Comme le montre admirablement ici en 1950 pour le trentième anniversaire du PCF, l’historien communiste Jean Fréville (1895-1971), tout retour sur le Congrès de Tours ne peut faire l’économie de cette question de l’opportunisme, notamment dans la mesure où les 21 conditions imposées par Lénine pour l’adhésion à la IIIe Internationale naissante, raison même de la convocation de ce congrès, étaient profondément chevillées au rejet radical de tout réformisme.

Pour autant, cette fracture entre collaborationnisme « de gauche » et communisme conséquent continuera au niveau mondial de travailler le xxe siècle de part en part jusqu’aux figures liquidatrices de Gorbatchev en URSS, d’Occhetto en Italie, etc. (cornaquées par les États-Unis). Et plus près de nous, qu’aurait pu écrire Jean Fréville sur l’évolution du PCF depuis essentiellement 1994 ? N’est-ce pas encore cet arc collaborationniste qui a miné ce parti, se faisant le fourrier de toutes les contre-révolutions « colorées » de l’OTAN (Yougoslavie, Libye, Biélorussie, Tibet, Ukraine, Syrie, etc.), de la soumission de la souveraineté nationale à la junte oligarchique non élue de Bruxelles (adhésion servile au PGE), de l’escroquerie d’une supposée « Europe sociale » par définition impossible du fait des oukazes sur la « concurrence libre et non faussée » verrouillés par la règle de l’unanimité des 27, de la promotion des thématiques sociétales libérales libertaires (voir Clouscard) au détriment des problématiques sociales (nationalisations, planification sociale, sortie impérative de l’UE), sans oublier la création ex nihilo de Mélenchon par M.-G. Buffet et consorts (2008-2009) en mettant de fait le parti historique, de Tours, des 75 000 fusillés, du CNR et de la lutte des classes au service de l’ascension d’un groupuscule purement gesticulatoire tout juste détaché du PS pour la circonstance, afin de finir le travail de Mitterrand : liquider le PCF. 

Comme hier à Tours, aujourd’hui, au tournant du centenaire de ce parti, c’est indubitablement de la prise de conscience et de l’éradication ou non de ce fléau qu’est la collaboration de classes, que dépendra son avenir, notamment dans les vastes pans des classes laborieuses devenues abstentionnistes.

Jean Fréville Avec une préface de Rémy HERRERA

« Comment des gens qui n’ont rien à voir avec le communisme peuvent se retrouver à la tête d’un parti [communiste] et comment les communistes sont incapables de s’en débarrasser ? » Danielle Bleitrach

ISBN : 9782376072003

712 pages

 
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Recherches sur l’origine de la conscience et du langage
Recherches sur l’origine de la conscience et du langage
Le philosophe marxiste vietnamien Tran Duc Thao (1917-1993), exerça une réelle fascination sur les intellectuels dans la France d’après-guerre (Sartre, Merleau-Ponty, Althusser, etc.), notamment à travers son premier ouvrage Phénoménologie et matérialisme dialectique. De retour au Viet Nam en 1951, il y continua ses travaux, dont son second et présent livre, initialement publié en 1973, fut le fruit. Y sont rassemblées les trois recherches (respectivement sur le geste de l’indication, sur le langage syncrétique et sur le complexe oedipien) que Tran Duc Thao a consacrées aux origines de la conscience et du langage. L’immense mérite de ce livre est sans doute, en croisant paléoanthropologie et développement linguistique de l’enfant, réquisitionnant toutes les avancées scientifiques dans ces deux domaines, de mettre en évidence que la conscience et le langage intérieur se constituent à partir d’un « langage de la vie réelle » originaire, non conscient, émanation directe de l’activité matérielle des hommes. L’unique moteur de notre réalité s’y confirme donc être l’activité humaine, comme l’avait posé Marx, seule prescriptrice et ordonnatrice d’abord du langage gestuel (geste de l’imitation qui devient geste de l’indication) s’élaborant ensuite en langage syncrétique qui se différenciera à son tour pour donner naissance successivement au nom typique, au verbe typique, jusqu’à la phrase proprement dite sous sa forme constituée.  

Tran Duc Thao (1917-1993), philosophe marxiste vietnamien de renommée mondiale, est aussi l’auteur de Phénoménologie et matérialisme dialectique paru en 1951 (republié en 2012 par les Éditions Delga) et de nombreux articles parus dans Les Temps modernes, La Pensée et La Nouvelle Critique.

ISBN : 9782376071990

252 pages

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Scissions syndicales, réformisme et impérialismes dominants
Scissions syndicales, réformisme et impérialismes dominants
L’unité a assuré, depuis la fondation du syndicalisme, la puissance et la cohésion de la classe ouvrière et des salariés. Elle fut la cible permanente du patronat national et de l’État à son service, secondés, à l’ère impérialiste, par leurs homologues allemands et américains : ces derniers, investisseurs de capitaux à l’étranger, avaient aussi besoin d’écraser les salaires, donc d’abattre la résistance ouvrière en en divisant les forces. Le camp patronal, unifié lui, trouva d’emblée d’efficaces alliés contre les syndicalistes combatifs dans les éléments réformistes, majoritaires dans les pays du « Centre » impérialiste. L’intervention étrangère se développa pendant les années 1930, où le Reich allemand organisa, y compris parmi les salariés, la non-résistance à son invasion puis à son exploitation directe des ressources des pays visés. Elle se déploya pendant la guerre, où les États-Unis préparèrent leur installation définitive en Europe en tout domaine, sphère syndicale incluse. L’immixtion de cette super-puissance, considérablement renforcée par le deuxième conflit mondial, emprunta partout des formes similaires. Une gigantesque corruption du syndicalisme « modéré » en assura précocement puis en consolida, via les dollars du Plan Marshall, le succès : témoignent ici d’une situation générale les exemples français, britannique et allemand. Avant-coureur d’une tutelle globale, le contrôle du syndicalisme, dans chaque pays et au niveau international, constituait la condition sine qua non d’une exploitation maximale des salariés européens. La transformation spectaculaire en loups- garous, via la propagande et la répression de « Guerre froide », des militants les plus combatifs, fort appréciés des salariés, surtout depuis la guerre, facilita et accéléra la réalisation de cet objectif. Annie LACROIX-RIZ, professeur émérite d’Histoire contemporaine à l’université Paris VII-Denis Diderot, a notamment publié : Aux origines du carcan européen, 1900-1960. La France sous influence allemande et américaine, Paris, Delga-Le temps des cerises, 2016, Industriels et banquiers français sous l’Occupation, Paris, Armand Colin, 2013, Les élites françaises, 1940-1944. De la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine, Paris, Armand Colin, 2016, et La Non-épuration en France de 1943 aux années 1950, Paris, Armand Colin, 2019.

ISBN : 9782376071976

335 pages

 
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Quand l’espoir venait de l’est
Quand l’espoir venait de l’est
Le présent ouvrage permettra au lecteur de prendre connaissance d’une des pages les moins connues de la Seconde Guerre mondiale : celle de la participation de citoyens soviétiques et d’émigrés russes au mouvement de la Résistance et de la Libération de la France. Les unités de résistants, les forces armées intérieures de la Résistance et d’autres groupes comprirent plus de trente mille Russes. Il s’agissait de soldats soviétiques évadés des camps de prisonniers, d’émigrés russes entrés dans la lutte dès les premiers jours de l’Occupation aux côtés des Français patriotes, et de civils soviétiques qui avaient été libérés de camps de travail par les résistants. Sept mille cinq cents d’entre eux perdirent la vie dans des combats menés pour la liberté de la France. Dans les villes libérées, des monuments ont été dressés en l’honneur des héros russes et autour d’eux se réunissent des anciens combattants et les jeunes générations. Les anciens de la Résistance gardent la mémoire de leurs camarades, les partisans russes, avec lesquels ils combattirent contre l’occupant. Ouvrage réalisé sous la direction de Youri Vinoguine et Alexandre Ignatov Sergueï Dybov. Préface Youri Vinoguine et Alexandre Ignatov. Avant-propos Oleg Ozerov. Extraits du livre « Vers la Victoire à travers la détention et l’exploit » Nicolaï Pletoukhine. Extraits du livre « Parcelle de Russie. Chronique d’épreuves » Préface d’Annie Silvestri, maire de la ville de Thil René Barchi. « Normandie-Niemen » et « Rodina », ou Deux histoires extraordinaires Arkady Nagaïtsev et Youri Plotnikov. Les 37 courageuses Anna Domachenko. Le destin d’une femme Roman Lebedenko. Regard d’Historien Roland Haas. La France se souvient de vous.

ISBN : 9782376071952

255 pages

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Le Marxisme haïtien
Le Marxisme haïtien
Le premier marxiste en Haïti est Jacques Roumain (1907-1944), l’auteur du célèbre roman Gouverneurs de la rosée et fondateur du premier Parti communiste haïtien. Il assume ses convictions communistes et ne cesse de mobiliser la figure de Marx pour interpréter la réalité de son pays. Cette migration du marxisme, d’origine européenne, vers la société postcoloniale haïtienne appelle à une prudence épistémique afin d’éviter le piège de l’eurocentrisme. Étant mort très jeune à 37 ans, Roumain n’a pas eu la possibilité de développer et d’approfondir son projet de marxisme anticolonial. Mais suite aux mouvements de 1946, les marxistes haïtiens se lancent dans une revalorisation analytique des oeuvres de Jacques Roumain en soulignant la richesse des points esquissés. Ils conceptualisent les dialogues entre marxisme, négritude et dépendantisme, dans une optique de relecture de la thématique coloniale tout en fondant leur regard épistémique sur l’idéal de la Révolution haïtienne de 1804 et sur les travaux des intellectuels haïtiens de la fin du XIXe siècle. La pensée marxiste haïtienne dont il est question ici débute dans les années 1945-1946 pour s’arrêter aux alentours de 1986. Cette période est choisie en fonction de la richesse de la littérature marxiste et de l’augmentation du nombre de militants se réclamant du communisme. Pour bien cerner la question, nous avons constitué un groupe de six penseurs marxistes choisis en fonction de leur popularité, de leur niveau d’analyse et de leur implication idéologico-politique : Étienne Charlier, Jacques Stephen Alexis (Jacques La Colère), René Depestre, Gérard Pierre-Charles, Yves Montas (Jean Luc) et Michel Hector (Jean-Jacques Doubout).   Jean-Jacques Cadet Docteur de l’Université Paris 8, il enseigne la philosophie à l’École Normale Supérieure (Haïti). Il s’intéresse aux pensées marxistes, à la philosophie sociale, aux études postcoloniales et à la géophilosophie. Il a été lauréat de la bourse postdoctorale proposée par LADIREP « Langages, Discours et Représentations », laboratoire rattaché à la Faculté d’Ethnologie de l’Université d’Etat d’Haïti. Actuellement, il travaille sur les recours des marxistes caribéens à l’anthropologie dans le cadre de l’élaboration de leurs pensées de l’émancipation. Voir bibliographie en page 2.  

ISBN : 9782376071969

429 pages

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Cuba sous embargo
Cuba sous embargo
Instauré depuis 1962 par les États-Unis après un échec de l’invasion de l’île, le blocus non seulement pourrit la vie des Cubains mais constitue également une véritable insulte à la communauté internationale, laquelle, dans sa quasi totalité, le condamne chaque année à l’ONU depuis près de trente ans. Cette négation de la souveraineté des États et cette sanctification du droit d’ingérence par l’asphyxie constitue l’un des plus grands scandales de tous les temps. Dans le carnet de bord qu’il tient tout en réalisant ses interviews sur le blocus, Viktor Dedaj s’exprime sans langue de bois, décrit cette île qui n’est ni un paradis ni un enfer mais respirerait tellement mieux sans les pressions de son puissant voisin. Il montre aussi comment Cuba résiste, tout en donnant au monde entier l’exemple de la dignité et du courage.   Viktor Dedaj est né dans un pays détruit par l’OTAN (la Yougoslavie), de parents originaires d’un pays occupé par une énorme base militaire US (l’Albanie), et détient la nationalité d’un pays totalement asservi aux États-Unis et qui leur sert de base d’écoute militaire (l’Australie). Il a longtemps exercé le métier de « consultant en systèmes de gestion financière informatiques » pour des multinationales anglo-américaines ‒ un poste d’observation privilégié ‒ et est tombé tout petit dans la marmite de la solidarité avec l’Amérique latine et se définit comme un « observateur engagé de la marche du monde ». Fondateur du comité département du Rhône de l’Association France- Amérique Latine, il suivra de près et s’engagera dans la solidarité avec la révolution sandiniste au Nicaragua de 1979 à 1990. En 1992, il « redécouvre » Cuba et le blocus US et lance le premier bulletin quotidien d’information sur Cuba (Cuba Solidarity Project) qu’il animera jusqu’en 2007 avant de devenir co-administrateur du site d’information alternative Le Grand Soir. Co-auteur de Cuba est une île (avec Danielle Bleitrach, éd. Temps des Cerises, 2004), Les États-Unis de Mal Empire (avec Danielle Bleitrach, Maxime Vivas et Jacques-François Bonaldi, éd. Aden, 2005) et 200 citations pour comprendre le monde passé, présent et à venir (avec Maxime Vivas, éd. La Brochure). Producteur exécutif du disque de rock Pour Cuba (Mano Negra, Têtes Raides... FAL et Australie Musique, 1993) et du documentaire Revolucionarios (de Jérôme Delbalat, Art’Mur Prod & Le Grand Soir , 2016).

ISBN : 9782376071983

154 pages

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Les veaux et les Choses
Les veaux et les Choses
Au moment où la culture politique libérale n’est plus capable de se déterminer selon ses catégories historiques traditionnelles de droite ou de gauche, la démagogie écologistes s’y est agrégée pour rendre plus soutenable la conscience collective propre au capitalisme : l’occultation des rapports de classe, sous la forme marchandise. Une marchandise qui va donc être commise à la durabilité soutenable, en sorte de conserver ses vertus décoratives. C’est pourquoi l’on peut juger qu’à l’interrogation subsidiaire : l’écologisme, stade ultime du capitalisme ? La réponse réside finalement dans la question. Et qu’en réalité il ne reste à discuter que le prédicat ultime.   Dominique Mazuet Préface de Dominique Pagani

ISBN : 9782376071907

309 pages

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