Le jardin public
Le jardin public
Le Jardin était le nom de l’école d’Epicure, pour qui le but de la philosophie était la recherche du bonheur. Cette sagesse de l’Antiquité nous parle toujours. Mais les épicuriens se tenaient à l’écart de la politique. Dans ce livre, Francis Combes, s’appuyant sur toute une tradition humaniste du marxisme, (mais aussi sur d’autres pensées, venues d’autres horizons), réfléchit à ce que peut être une morale matérialiste pour aujourd’hui, engagée dans le combat pour le bonheur commun, à la fois Individuel et collectif. Une morale du Jardin public, en quelque sorte. Une telle morale ne peut pas ignorer la politique. Et réciproquement. Chemin faisant, cela le conduit à s’interroger sur quelques-unes des questions les plus actuelles (la conscience de classe, l’identité, le féminisme, le trouble dans le genre, le trans-humanisme, le désir, la société de contrôle, la démocratie…) Ce livre singulier offre deux entrées : des notes de caractère théorique et des poèmes. Dont certains, écrits pendant le confinement. Francis Combes Né en 1953 à Marvejols en Lozère. Poète, il a publié une vingtaine de recueils ainsi que des anthologies et quelques ouvrages de prose, dont notamment, aux Éditions Delga, La Poétique du bonheur.  

232 pages

ISBN 978-2-37607-217-1

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Visions de la liberté
Visions de la liberté
Durant les quinze dernières années de la guerre froide, Américains, Cubains, Soviétiques et Africains se disputent l’avenir de l’Angola, où sont stationnés des dizaines de milliers de soldats cubains, et de la Namibie, dernière colonie africaine. Les Sud-Africains, les Américains, et les Cubains avaient des visions différentes de la liberté pour l’Afrique australe. Les Sud-Africains affirmaient qu’ils se battaient pour endiguer l’assaut communiste. Ils le croyaient probablement. Mais ils partaient également se battre pour une autre raison, plus prosaïque, qui l’emportait sur tout le reste : défendre l’apartheid et l’injustice raciale. Le rôle de Cuba en Angola est sans précédent. Aucun autre pays du tiers monde n’a jamais projeté sa puissance militaire au-delà de son voisinage immédiat. Les troupes cubaines sont restées pour défendre l’Angola face à l’Afrique du Sud, pour aider l’ANC et la SWAPO et parce que les dirigeants cubains étaient convaincus que leur départ serait l’occasion pour l’Afrique du Sud d’imposer Savimbi à l’Angola et un régime fantoche en Namibie. L’idéalisme était un élément clé de la politique étrangère cubaine. Comme pour son premier ouvrage, Missions en conflit. La Havane, Washington et l’Afrique, portant sur la période 1959-1976, Piero Gleijeses utilise des sources d’archives, notamment des États-Unis, de l’Afrique du Sud et des archives cubaines jusqu’alors fermées aux chercheurs, pour proposer une histoire internationale sans précédent de cet important théâtre de la fin de la guerre froide. Ces sources aboutissent toutes à une conclusion : en humiliant les États-Unis Fidel Castro a changé le cours de l’histoire en Afrique australe. C’est la victoire de Cuba en Angola en 1988 qui a contraint Pretoria à libérer la Namibie et a contribué à briser les reins de l’Afrique du Sud de l’apartheid. « J’étais en prison quand j’entendis parler pour la première fois de l’aide massive que les troupes cubaines internationalistes étaient en train d’apporter au peuple d’Angola. Nous, en Afrique, sommes habitués à être les victimes de pays qui veulent accaparer notre territoire ou soumettre notre souveraineté. Dans toute l’histoire de l’Afrique, c’est la seule fois où un peuple étranger s’est levé pour défendre l’un de nos pays. Cuba occupe une place spéciale dans le cœur des peuples africains. La contribution des internationalistes cubains à l’indépendance, la liber- té et la justice pour l’Afrique est sans équivalent. (...) Pour le soutien désintéressé de Cuba à la lutte pour libérer le peuple d’Afrique du Sud et tous les pays de notre région du système inhumain et destructeur de l’apartheid (...), nous remercions le peuple cubain du fond de notre cœur. »

Nelson Mandela

Piero Gleijeses
(né en 1944 à Venise) est professeur de politique étrangère états-unienne à la Paul H. Nitze School of Advanced International Studies (SAIS) de l’Université Johns-Hopkins. Il est célèbre pour ses recherches concernant la politique étrangère cubaine à l’époque castriste et a également publié différents ouvrages sur les interventions états-uniennes en Amérique latine. Il est le seul chercheur étranger à avoir eu l’autorisation d’accéder aux archives gouverne- mentales du gouvernement cubain. Gleijeses est titulaire d’un PhD en relations internationales du Graduate Institute of International Studies à Genève, et connaît l’afrikaans, l’allemand, l’espagnol, le français, l’italien, le portugais et le russe. Du même auteur aux éditions Delga : Missions en conflit ; La Havane, Washington et l’Afrique australe, 1959-1976.

706 pages

ISBN 978-2-37607-215-7

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Hambourg Hansaplatz N°7
Hambourg Hansaplatz N°7
L’Allemagne, la quatrième économie du monde, règne sur l’Union européenne, dont elle est le modèle. Cette superpuissance évalue elle-même à un citoyen sur six sa proportion de pauvres, ce qui, pour 83 millions 130 000 d’habitants, représente 13 millions 850 000 de per- sonnes qui doivent vivre avec moins de 1 000 euros par mois. J’ai passé quatre ans de ma vie, du printemps 2016 au printemps 2020, à Hambourg qui est la deuxième ville d’Allemagne après Berlin. Par hasard. C’est une ville superbe, puissante, étendue immensément le long du delta de l’Elbe, une ville qui a absorbé les villages périphériques et les a transformés en quartiers, en gardant leurs noms. Une ville de parcs, de jardins, de grandes artères pleines de bagnoles, de grosses bagnoles rutilantes, allemandes pour la plupart. Une ville riche, le troisième port d’Europe. J’ai vécu dans plusieurs pays du monde avec curiosité, et souvent avec plaisir. Cette fois, c’était l’Allemagne, un pays où j’étais allée souvent mais que je ne connaissais guère. Dans une ville qui m’a stupéfiée par son provincialisme, sa brutalité, sa laideur cachée. Une ville où j’ai découvert l’étendue de la misère allemande. J’ai consigné ce que j’ai vu, ce qui m’est arrivé. Une sorte de journal sans réelle chronologie, quelque chose de profondément personnel, hétéroclite, sans la moindre prétention à ce que l’on appelle objectivité, quelque chose que je ne sais pas vraiment nommer mais qui m’a permis de survivre, ces quatre années. Et qui s’est formé en bouquets, quatre bouquets de chagrin. Marie-Noël Rio Née en 1944, elle est d’abord monteuse de cinéma, puis dramaturge et metteur en scène, montant notamment le théâtre de Bertolt Brecht et de Heiner Müller. Elle est l’auteur de livrets d’opéras, de deux essais sur l’opéra contemporain, de quatre romans et de quelques livres de cuisine. Elle a collaboré à de nombreuses revues, notamment aux Lettres françaises et, depuis quelques années, régulièrement au Monde diplomatique. Elle est en outre ayant-droit de l’œuvre de Roger Vailland, sur laquelle elle détient le droit moral.

80 pages

ISBN 978-2-37607-216-4

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La Chine  sans œillères
La Chine sans œillères
Journaliste, écrivain, professeur d’université, médecin, essayiste, économiste, énarque, chercheur en philosophie, membre du CNRS, ancien ambassadeur, collaborateur de l’ONU, ex-responsable du département international de la CGT, ancien référent littéraire d’ATTAC, directeur adjoint d’un Institut de recherche sur le développement mondial, attaché à un ministère des Affaires étrangères, animateur d’une émission de radio, animateur d’une chaîne de télévision, ils sont dix-sept intellectuels, qui nous parlent ici de la Chine depuis l’Europe, l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Asie. Ce livre vise un public que nos médias maintiennent dans une grave ignorance de la Chine. Ce que beaucoup de Français croient, c’est que le « régime » communiste chinois, dont LA langue est le mandarin, fait travailler les enfants, opprime les minorités, éradique les cultures, persécute les croyants. Sur fond d’un racisme implicite s’est construite une image négative de ce pays et d’un peuple qui font peur (« le péril jaune »), alors même que la politique étrangère de la Chine, telle que la définit le président Xi Jinping, n’est pas basée sur une volonté de domination du monde (contrairement à celle affichée par les États-Unis d’Amérique), mais sur la notion de « communauté de destins ». Il ne s’agit pas ici de faire un éloge béat de la Chine, de suggérer que la France ferait bien de s’inspirer de son système politique, économique, médiatique, policier, militaire, judiciaire, syndical. Nous avons notre propre système, perfectible. La Chine a le sien, sur lequel nous avons peu de prises, dirigé par un parti communiste désormais centenaire (né le 23 juillet 1921) et fort de 90 millions d’adhérents. Il ne s’agit donc pas de se positionner en « pro-chinois », mais en « pro-vérité » en invalidant des mensonges, en apportant des informations sur ce qui se passe en Chine et qui explique son dynamisme. Avec : Tony Andréani, Badia Benjelloun, Ahmed Bensaada, Jean-Claude Delaunay, Yifan Ding, Bruno Drweski, Albert Ettinger, Bruno Guigue, Rémi Herrera et Long Zhiming, Jiaqi Hou, Tamara Kunanayakam, Romain Migus, Jean-Pierre Page, Eduardo Regalado, Maxime Vivas, Ruolin Zheng. Préface de Mobo Gao.  

210 pages

SBN 978-2-37607-214-0

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Le camp de concentration de Goli otok emblème infâme de la yougoslavie titiste
Le camp de concentration de Goli otok emblème infâme de la yougoslavie titiste
L’avènement de la dictature titiste n’a, à ce jour, pas fait l’objet de travaux historiographiques consistants. Dès le milieu de l’année 1948, la rupture avec l’Union soviétique est consommée. L’État yougoslave recourt aux forces de sécurité fédérales (la sinistre UDB) afin de faire taire les opposants à sa politique au sein du Parti communiste de Yougoslavie. Alors que les dirigeants ne cessent de jurer publiquement fidélité à Lénine, à la révolution d’Octobre et au socialisme, l’intervention de l’UDB, prenant des formes monstrueuses, débouche sur une répression sans précédent, et sans égale dans l’Europe d’après-guerre. Au début de 1949, des arrestations de militants communistes ont lieu dans tout le pays. Le Monténégro, où la chasse aux communistes va jusqu’à l’organisation d’attentats, de battues et d’exécutions sommaires – avec la participation d’une division de l’UDB au plein complet, c’est-à-dire plus de dix mille hommes –, et la Bosnie-Herzégovine sont plus particulièrement touchés. Et le 10 juillet 1949 le camp de concentration de Goli otok, voulu et organisé par Josip Broz-Tito avec l’aide de ses plus proches collaborateurs, accueille les premiers prisonniers. La lettre de Kalafatić, membre de quatre partis communistes et ayant participé à trois mouvements de résistance, qui fut envoyée au maréchal Tito sans que ce dernier ait jamais répondu, donne la mesure de l’épuration à grande échelle, d’une cruauté sans pareille, qui frappe le Parti communiste yougoslave à partir du mois de juin 1948. Goli otok n’est que la partie émergée de l’iceberg, la plus choquante, la plus cruelle certes, mais ce sont les 75 % des militants communistes exclus du Parti qui donnent la véritable mesure de l’événement. Par conséquent, il n’est pas excessif de dire que la Yougoslavie, née de la guerre contre l’occupant nazi, change du tout au tout à la suite de la rupture avec l’Union soviétique ; la base politique sur laquelle se fonde le pouvoir de l’État est totalement bouleversée. Pièce maîtresse du système politique de la Yougoslavie titiste, le camp de concentration de Goli otok s’impose à quiconque tente d’en comprendre la tragique histoire, sa dislocation y compris.   Dossier préparé par Alain Jejcic

ISBN 978-2-37607-213-3

218 pages

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Ils ont tué Rossel !
Ils ont tué Rossel !

Le colonel Louis Rossel est le seul officier supérieur de l’armée française à rejoindre en 1871 la Commune de Paris et à y jouer un rôle important, comme délégué à la Guerre. 

Paris s’est soulevé le 18 mars 1871, refusant la capitulation. Dès le 20 mars, Rossel s’est mis à la disposition du Comité central de la Garde nationale, siégeant à l’Hôtel de Ville de Paris où flotte le drapeau rouge. Rossel a essayé, pour la courte période de vie qui lui reste, de servir la Commune et la Révolution sociale. Après l’écrasement du mouvement, il refusera l’exil que lui proposera Adolphe Thiers et sera fusillé à l’âge de vingt-sept ans.

De manière très symbolique, il y a quantité d’avenues et de boulevards Thiers, il n’y a pas de rue Rossel ! Parmi les 28 000 noms propres cités dans le dictionnaire Larousse, édition 2009, on trouve, par exemple, deux militaires français vaincus par les Prussiens en 1870 et responsables de la répression des Communards en 1871, Bazaine et Gallifet, mais pas Rossel, leur adversaire militaire le plus direct durant les huit semaines de la Commune.

Robert Charvin

Né en 1938, professeur émérite de droit (spécialisé dans les relations internationales) à l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Doyen honoraire de la Faculté de droit et des Sciences économiques de Nice. Consultant en droit international, droit des relations internationales. Parmi ses récents ouvrages : Comment peut-on être Coréen du Nord ? (Éditions Delga) ; Mouammar Kadhafi. Une tentative pour changer le monde (Éditions Delga) ; Jacques Vergès, un aristocrate du refus (L’Harmattan) ; Faut-il détester la Russie ? (Investig’Action).

 ISBN 978-2-37607-212-6

156 pages

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Liberté radicale. Spinoza contre la philosophie
Liberté radicale. Spinoza contre la philosophie

 À travers cinq ruptures décisives et sans retour de Spinoza 

- rupture avec la synagogue

- rupture avec Descartes

- rupture avec Platon

- rupture avec Hobbes

- rupture avec Kant (par anticipation),

Richard Labévière montre comment la pensée spinozienne fonctionne comme une machine de guerre contre la menace de l’idéologie dominante, déguisée en autant de « philosophies » ou de « sagesses » accommodantes avec les intérêts des classes dominantes.

Cette pensée s’organise autour de l’identification organique de Dieu avec la Nature et de la mise au centre d’un corps si anti-chrétien qu’il vaudra à Spinoza une détestation posthume. Laquelle n’a pas disparu si l’on en juge par la récente charge anti-spinozienne de l’ancien ministre Luc Ferry, auquel cet essai entend également répondre. Contre une vague « conscience morale » présentée comme seul horizon pour l’humanité, il s’agit de faire le pari du contenu, de l’immanence, de la connaissance, de l’action et, en définitive, d’une liberté radicale. 

« Richard Labévière fut doctorant de Desanti et, par ailleurs, montre sa sympathie pour le matérialiste Diderot. Il déchiffre ce que fut l’éclair de Spinozaà travers une série de ruptures, dans sa vie, dans son oeuvre et dans sa réception. Son ouvrage vise non pas à présenter les structures de la pensée spinoziste (...) mais plutôt à armer sa propre réflexion sur la liberté en suivant les indications livrées par Spinoza sur les illusions qui empêchent celle-ci de s’exercer. » 

Pierre-François Moreau

Richard Labévière

Journaliste et écrivain, ancien rédacteur en chef à Radio France Internationale (RFI), il est depuis 2014 rédacteur en chef de l’hebdomadaire numérique prochetmoyen-orient.ch/Obervatoire Géostratégique. Les éditions Delga ont récemment republié son livre Bernard-Henri Lévy ou la règle du Je, écrit avec Bruno Jeanmart.

131 pages

ISBN 978-2-37607-211-9

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La Grande éclaircie de la révolution culturelle chinoise
La Grande éclaircie de la révolution culturelle chinoise

La Révolution culturelle qui s’est déroulée en Chine entre 1966 et 1976 est aujourd’hui décriée à la mesure de la chape d’ignorance qui la recouvre. Or elle est à la fois le plus grand mouvement démocratique que l’humanité ait jamais connu (et à cet égard la meilleure école quant aux capacités et aux limites de tout mouvement) et la première révolution communiste de l’histoire. Elle a mis en pratique le programme communiste de Marx, non seulement concernant la transformation de la propriété, mais aussi la réduction des grandes différences, entre ville et campagne, paysans et ouvriers, travail manuel et intellectuel, et la transformation du travail lui-même, dans sa conception et sa pratique. 

Elle s’est aussi attaquée à la transformation-dépérissement de l’État, tout en prouvant et éprouvant que celle-ci dépend de l’avancée des autres points du programme communiste de Marx, autrement dit que la politique, non seulement n’est pas réductible aux questions de pouvoir et d’État, mais que les questions politiques – soit les questions du « contenu », orientation, mots d’ordre – sont prééminentes par rapport à l’État et déterminent le rapport à l’État. Ce faisant, elle a « nettoyé » les grands concepts du marxisme, depuis la notion de classe, qui fut l’enjeu de sévères discussions, de lutte de classes – pensée avant tout comme discussion au sein du peuple entre la voie capitaliste et la voie communiste, en termes d’enjeux et de mots d’ordre pratiques, ceci déterminant les questions d’affrontement et d’antagonisme, et non l’inverse –, et enfin le principal d’entre eux, celui que Marx considérait comme son apport propre, celui de dictature du prolétariat.

La Révolution culturelle a désétatisé la notion de dictature du prolétariat. Elle a mis fin une fois pour toutes (même si la marque de sa « provisoire » défaite se lit dans le retour au parti-État) à la notion d’« État de dictature du prolétariat ». Ce faisant elle a ouvert à la possibilité de sa mise en pratique, comme prise de pouvoir du peuple sur lui-même, quelle que soit son échelle, son lieu et sa durée, elle a donc ouvert à la possibilité de la politique communiste, aujourd’hui et à l’échelle du monde entier. Il y a deux voies, et pas une seule. Aux militants communistes, qui ne peuvent désormais tirer leur autorité que de leur propre décision et leur propre travail, de poursuivre et traiter ce faisant les questions en suspens.

Postface d'Alain Badiou  

Cécile Winter

Ancien praticien hospitalier (médecine interne et maladies infectieuses) en banlieue parisienne ; militant maoïste (au sein de l’UCFML puis de l’Organisation Politique) entre 1969 et 1990. Dans ce cadre : travail ayant conduit au démarrage de la grève des foyers Sonacotra des années 70 et à la création du Comité de coordination des foyers, participation aux grèves des années 70 dans la banlieue nord, création d’un noyau politique ouvrier ; enquêtes en Lorraine sur le démantèlement de la sidérurgie ; campagne contre « l’aide au retour », mise au point du mot d’ordre « un mois par année d’ancienneté pour tout ouvrier qui quitte l’usine », campagnes à ce sujet en banlieue parisienne et dans le nord de la France, rédaction du « petit livre des ouvriers de Charleville Mézières ». En 2000, création du collectif « Sida en Afrique, la France doit fournir les traitements », dans la suite dix années d’enquête et discussions à partir du marché Château Rouge de Paris ayant donné lieu à l’écriture d’un petit journal intitulé « Pays intervention fleuve ». Rédaction (avec Olga Najgeborn et David-Emmanuel Mendes Sargo) de la brochure : « Palestiniens-Israéliens, un seul pays avec un seul État, proposition politique en sept mots d’ordre », après deux ans de travail politique collectif à Aubervilliers. Voir bibliographie en page 2. 

 

552 pages

ISBN 978-2-37607-210-2

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Ce soir (1937-1939)
Ce soir (1937-1939)

Ce Soir 1937-1939

Aragon : articles de 1937 à 1938

Elsa Triolet : chroniques de 1938 à 1939

Jean-Richard Bloch : articles de 1937 à 1939

Le rexisme

La Suisse en danger

Francis Jourdain : articles de 1938 à 1939

Jean Wiéner : articles de 1937 à 1938

Anna Seghers : Le Juge intègre (nouvelle)

Geneviève Chovrelat-Péchoux : Mémoire, histoire, écriture. Ben Barka ou « la profanation de l’homme » par Aragon

ISBN : 978-2-37607-208-9

367 pages

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Guerre nucléaire. Le jour d’avant
Guerre nucléaire. Le jour d’avant

Ce livre reconstitue l’histoire de la course aux armements nucléaires de 1945 à nos jours, avec en toile de fond le scénario géopolitique mondial, contribuant ainsi à combler le manque d’informations habilement créé sur cette question d’une importance vitale. Le sentiment qu’une guerre nucléaire est désormais inconcevable s’est répandu et la dangereuse illusion que l’on peut vivre avec la bombe a été créée. C’est-à-dire avec un pouvoir destructeur qui peut effacer l’espèce humaine et presque toute autre forme de vie. Nous pouvons éviter cela en nous mobilisant pour éliminer les armes nucléaires de la surface de la Terre. Tant qu’il est encore temps, le jour d’avant.

Préface de Bernard Genet

Manlio Dinucci

Journaliste et géographe, ex-directeur exécutif pour l’Italie de l’International Physicians for the prevention of Nuclear War, association qui a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1985. Porte-parole du Comitato no Guerra no Nato (Italie) et chercheur associé de Global Research (Canada). Prix international de journalisme 2019 pour Analyse géostratégique du Club de periodistas de México.

 

20 euros

275 pages

ISBN : 978-2-37607-209-6

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Mouammar Kadhafi
Mouammar Kadhafi

Kadhafi a été exécuté le 20 octobre 2011. Il avait tenté, comme quelques leaders révolutionnaires africains de libérer son continent de l’empire occidental, toujours indifférent à la misère de masse qui y règne et qui s’aggrave avec la détérioration climatique.

L’État sarkozien est le premier responsable de cette liquidation, source d’un chaos qui dure en Libye depuis plus de huit ans, dans l’indifférence des faux « humanitaires ».

La solidarité internationaliste n’a pas joué pour Kadhafi et le régime inédit qu’il a tenté de mettre en oeuvre. Les causes de cette inertie de nombreux progressistes occidentaux sont l’inculture, la méconnaissance et l’ehtnocentrisme.

Mouammar Kadhafi a néanmoins, comme Patrice Lumumba ou Thomas Sankara, ouvert des portes pour que naissent une nouvelle Afrique et un autre monde arabe.

Avec une préface de Jean Ortiz

Robert Charvin

Né en 1938, professeur émérite de droit (spécialisé dans les relations internationales) à l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Doyen honoraire de la Faculté de droit et des Sciences économiques de Nice. Consultant en droit international, droit des relations internationales. Parmi ses récents ouvrages : Comment peut-on être Coréen du Nord ? (Éditions Delga) ; Jacques Vergès, un aristocrate du refus (L’Harmattan) ; Faut-il détester la Russie ? (Investig’Action).

 

ISBN : 9782376072072

170 pages

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Philosophie Politique
Philosophie Politique

Le temps présent met à l’épreuve les catégories de la philosophie politique classique. Il impose de penser à nouveaux frais la justice et la force, la liberté et la servitude, la politique et la morale. Aucune philosophie universelle ne fournissant les réponses exigées par la raison, l’histoire en acte se charge de rebattre les cartes. Signe des temps, les notions les plus communes ne résistent pas au vent de la critique, les vieilles idoles vacillent sur leur piédestal. Ainsi le discours dominant brandit le nom de démocratie comme un talisman. Mot-valise, bon à tout et propre à rien, emblème douteux des régimes occidentaux, il doit son efficacité symbolique à son caractère équivoque. Pour peu qu’on lui donne une définition rigoureuse, le charme s’évanouit, la supercherie s’évente.

B.G. 

Bruno Guigue

Normalien, énarque, chercheur en philosophie politique et chroniqueur en géopolitique, Bruno Guigue est l’auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages, dont Chroniques de l’impérialisme (Delga, 2017) et La Fable du libéralisme qui sauve le monde (Delga, 2019). 

ISBN : 9782376072065

354 pages

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