Catalogue
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Le jardin public
232 pages
ISBN 978-2-37607-217-1

Visions de la liberté
Nelson Mandela
706 pages
ISBN 978-2-37607-215-7

Hambourg Hansaplatz N°7
80 pages
ISBN 978-2-37607-216-4

La Chine sans œillères
210 pages
SBN 978-2-37607-214-0

Le camp de concentration de Goli otok emblème infâme de la yougoslavie titiste
ISBN 978-2-37607-213-3
218 pages

Ils ont tué Rossel !
Le colonel Louis Rossel est le seul officier supérieur de l’armée française à rejoindre en 1871 la Commune de Paris et à y jouer un rôle important, comme délégué à la Guerre.
Paris s’est soulevé le 18 mars 1871, refusant la capitulation. Dès le 20 mars, Rossel s’est mis à la disposition du Comité central de la Garde nationale, siégeant à l’Hôtel de Ville de Paris où flotte le drapeau rouge. Rossel a essayé, pour la courte période de vie qui lui reste, de servir la Commune et la Révolution sociale. Après l’écrasement du mouvement, il refusera l’exil que lui proposera Adolphe Thiers et sera fusillé à l’âge de vingt-sept ans.
De manière très symbolique, il y a quantité d’avenues et de boulevards Thiers, il n’y a pas de rue Rossel ! Parmi les 28 000 noms propres cités dans le dictionnaire Larousse, édition 2009, on trouve, par exemple, deux militaires français vaincus par les Prussiens en 1870 et responsables de la répression des Communards en 1871, Bazaine et Gallifet, mais pas Rossel, leur adversaire militaire le plus direct durant les huit semaines de la Commune.
Robert Charvin
Né en 1938, professeur émérite de droit (spécialisé dans les relations internationales) à l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Doyen honoraire de la Faculté de droit et des Sciences économiques de Nice. Consultant en droit international, droit des relations internationales. Parmi ses récents ouvrages : Comment peut-on être Coréen du Nord ? (Éditions Delga) ; Mouammar Kadhafi. Une tentative pour changer le monde (Éditions Delga) ; Jacques Vergès, un aristocrate du refus (L’Harmattan) ; Faut-il détester la Russie ? (Investig’Action).
ISBN 978-2-37607-212-6
156 pages

Liberté radicale. Spinoza contre la philosophie
À travers cinq ruptures décisives et sans retour de Spinoza
- rupture avec la synagogue
- rupture avec Descartes
- rupture avec Platon
- rupture avec Hobbes
- rupture avec Kant (par anticipation),
Richard Labévière montre comment la pensée spinozienne fonctionne comme une machine de guerre contre la menace de l’idéologie dominante, déguisée en autant de « philosophies » ou de « sagesses » accommodantes avec les intérêts des classes dominantes.
Cette pensée s’organise autour de l’identification organique de Dieu avec la Nature et de la mise au centre d’un corps si anti-chrétien qu’il vaudra à Spinoza une détestation posthume. Laquelle n’a pas disparu si l’on en juge par la récente charge anti-spinozienne de l’ancien ministre Luc Ferry, auquel cet essai entend également répondre. Contre une vague « conscience morale » présentée comme seul horizon pour l’humanité, il s’agit de faire le pari du contenu, de l’immanence, de la connaissance, de l’action et, en définitive, d’une liberté radicale.
« Richard Labévière fut doctorant de Desanti et, par ailleurs, montre sa sympathie pour le matérialiste Diderot. Il déchiffre ce que fut “l’éclair de Spinoza” à travers une série de ruptures, dans sa vie, dans son oeuvre et dans sa réception. Son ouvrage vise non pas à présenter les structures de la pensée spinoziste (...) mais plutôt à armer sa propre réflexion sur la liberté en suivant les indications livrées par Spinoza sur les illusions qui empêchent celle-ci de s’exercer. »
Pierre-François Moreau
Richard Labévière
Journaliste et écrivain, ancien rédacteur en chef à Radio France Internationale (RFI), il est depuis 2014 rédacteur en chef de l’hebdomadaire numérique prochetmoyen-orient.ch/Obervatoire Géostratégique. Les éditions Delga ont récemment republié son livre Bernard-Henri Lévy ou la règle du Je, écrit avec Bruno Jeanmart.
131 pages
ISBN 978-2-37607-211-9

La Grande éclaircie de la révolution culturelle chinoise
La Révolution culturelle qui s’est déroulée en Chine entre 1966 et 1976 est aujourd’hui décriée à la mesure de la chape d’ignorance qui la recouvre. Or elle est à la fois le plus grand mouvement démocratique que l’humanité ait jamais connu (et à cet égard la meilleure école quant aux capacités et aux limites de tout mouvement) et la première révolution communiste de l’histoire. Elle a mis en pratique le programme communiste de Marx, non seulement concernant la transformation de la propriété, mais aussi la réduction des grandes différences, entre ville et campagne, paysans et ouvriers, travail manuel et intellectuel, et la transformation du travail lui-même, dans sa conception et sa pratique.
Elle s’est aussi attaquée à la transformation-dépérissement de l’État, tout en prouvant et éprouvant que celle-ci dépend de l’avancée des autres points du programme communiste de Marx, autrement dit que la politique, non seulement n’est pas réductible aux questions de pouvoir et d’État, mais que les questions politiques – soit les questions du « contenu », orientation, mots d’ordre – sont prééminentes par rapport à l’État et déterminent le rapport à l’État. Ce faisant, elle a « nettoyé » les grands concepts du marxisme, depuis la notion de classe, qui fut l’enjeu de sévères discussions, de lutte de classes – pensée avant tout comme discussion au sein du peuple entre la voie capitaliste et la voie communiste, en termes d’enjeux et de mots d’ordre pratiques, ceci déterminant les questions d’affrontement et d’antagonisme, et non l’inverse –, et enfin le principal d’entre eux, celui que Marx considérait comme son apport propre, celui de dictature du prolétariat.
La Révolution culturelle a désétatisé la notion de dictature du prolétariat. Elle a mis fin une fois pour toutes (même si la marque de sa « provisoire » défaite se lit dans le retour au parti-État) à la notion d’« État de dictature du prolétariat ». Ce faisant elle a ouvert à la possibilité de sa mise en pratique, comme prise de pouvoir du peuple sur lui-même, quelle que soit son échelle, son lieu et sa durée, elle a donc ouvert à la possibilité de la politique communiste, aujourd’hui et à l’échelle du monde entier. Il y a deux voies, et pas une seule. Aux militants communistes, qui ne peuvent désormais tirer leur autorité que de leur propre décision et leur propre travail, de poursuivre et traiter ce faisant les questions en suspens.
Postface d'Alain BadiouCécile Winter
Ancien praticien hospitalier (médecine interne et maladies infectieuses) en banlieue parisienne ; militant maoïste (au sein de l’UCFML puis de l’Organisation Politique) entre 1969 et 1990. Dans ce cadre : travail ayant conduit au démarrage de la grève des foyers Sonacotra des années 70 et à la création du Comité de coordination des foyers, participation aux grèves des années 70 dans la banlieue nord, création d’un noyau politique ouvrier ; enquêtes en Lorraine sur le démantèlement de la sidérurgie ; campagne contre « l’aide au retour », mise au point du mot d’ordre « un mois par année d’ancienneté pour tout ouvrier qui quitte l’usine », campagnes à ce sujet en banlieue parisienne et dans le nord de la France, rédaction du « petit livre des ouvriers de Charleville Mézières ». En 2000, création du collectif « Sida en Afrique, la France doit fournir les traitements », dans la suite dix années d’enquête et discussions à partir du marché Château Rouge de Paris ayant donné lieu à l’écriture d’un petit journal intitulé « Pays intervention fleuve ». Rédaction (avec Olga Najgeborn et David-Emmanuel Mendes Sargo) de la brochure : « Palestiniens-Israéliens, un seul pays avec un seul État, proposition politique en sept mots d’ordre », après deux ans de travail politique collectif à Aubervilliers. Voir bibliographie en page 2.
552 pages
ISBN 978-2-37607-210-2

Ce soir (1937-1939)
Ce Soir 1937-1939
Aragon : articles de 1937 à 1938
Elsa Triolet : chroniques de 1938 à 1939
Jean-Richard Bloch : articles de 1937 à 1939
Le rexisme
La Suisse en danger
Francis Jourdain : articles de 1938 à 1939
Jean Wiéner : articles de 1937 à 1938
Anna Seghers : Le Juge intègre (nouvelle)
Geneviève Chovrelat-Péchoux : Mémoire, histoire, écriture. Ben Barka ou « la profanation de l’homme » par Aragon
ISBN : 978-2-37607-208-9
367 pages

Guerre nucléaire. Le jour d’avant
Ce livre reconstitue l’histoire de la course aux armements nucléaires de 1945 à nos jours, avec en toile de fond le scénario géopolitique mondial, contribuant ainsi à combler le manque d’informations habilement créé sur cette question d’une importance vitale. Le sentiment qu’une guerre nucléaire est désormais inconcevable s’est répandu et la dangereuse illusion que l’on peut vivre avec la bombe a été créée. C’est-à-dire avec un pouvoir destructeur qui peut effacer l’espèce humaine et presque toute autre forme de vie. Nous pouvons éviter cela en nous mobilisant pour éliminer les armes nucléaires de la surface de la Terre. Tant qu’il est encore temps, le jour d’avant.
Préface de Bernard Genet
Manlio Dinucci
Journaliste et géographe, ex-directeur exécutif pour l’Italie de l’International Physicians for the prevention of Nuclear War, association qui a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1985. Porte-parole du Comitato no Guerra no Nato (Italie) et chercheur associé de Global Research (Canada). Prix international de journalisme 2019 pour Analyse géostratégique du Club de periodistas de México.
20 euros
275 pages
ISBN : 978-2-37607-209-6

Mouammar Kadhafi
Kadhafi a été exécuté le 20 octobre 2011. Il avait tenté, comme quelques leaders révolutionnaires africains de libérer son continent de l’empire occidental, toujours indifférent à la misère de masse qui y règne et qui s’aggrave avec la détérioration climatique.
L’État sarkozien est le premier responsable de cette liquidation, source d’un chaos qui dure en Libye depuis plus de huit ans, dans l’indifférence des faux « humanitaires ».
La solidarité internationaliste n’a pas joué pour Kadhafi et le régime inédit qu’il a tenté de mettre en oeuvre. Les causes de cette inertie de nombreux progressistes occidentaux sont l’inculture, la méconnaissance et l’ehtnocentrisme.
Mouammar Kadhafi a néanmoins, comme Patrice Lumumba ou Thomas Sankara, ouvert des portes pour que naissent une nouvelle Afrique et un autre monde arabe.
Avec une préface de Jean Ortiz
Robert Charvin
Né en 1938, professeur émérite de droit (spécialisé dans les relations internationales) à l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Doyen honoraire de la Faculté de droit et des Sciences économiques de Nice. Consultant en droit international, droit des relations internationales. Parmi ses récents ouvrages : Comment peut-on être Coréen du Nord ? (Éditions Delga) ; Jacques Vergès, un aristocrate du refus (L’Harmattan) ; Faut-il détester la Russie ? (Investig’Action).
ISBN : 9782376072072
170 pages

Philosophie Politique
Le temps présent met à l’épreuve les catégories de la philosophie politique classique. Il impose de penser à nouveaux frais la justice et la force, la liberté et la servitude, la politique et la morale. Aucune philosophie universelle ne fournissant les réponses exigées par la raison, l’histoire en acte se charge de rebattre les cartes. Signe des temps, les notions les plus communes ne résistent pas au vent de la critique, les vieilles idoles vacillent sur leur piédestal. Ainsi le discours dominant brandit le nom de démocratie comme un talisman. Mot-valise, bon à tout et propre à rien, emblème douteux des régimes occidentaux, il doit son efficacité symbolique à son caractère équivoque. Pour peu qu’on lui donne une définition rigoureuse, le charme s’évanouit, la supercherie s’évente.
B.G.
Bruno Guigue
Normalien, énarque, chercheur en philosophie politique et chroniqueur en géopolitique, Bruno Guigue est l’auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages, dont Chroniques de l’impérialisme (Delga, 2017) et La Fable du libéralisme qui sauve le monde (Delga, 2019).
ISBN : 9782376072065
354 pages