Avec Clouscard
Avec Clouscard
L’œuvre indispensable de Michel Clouscard, dont l’audience ne cesse de croître sur les ruines de la postmodernité, s’enrichit d’un précieux contrepoint pour la première fois, voici l’homme raconté dans le quotidien singulier de son existence, au fil d’un récit qui s’émancipe des codes conventionnels de la biographie. Celui-ci ne se réduit pas à l’empilement d’anecdotes censées donner de la chair et du sang au « morne empire du concept ». Il nous fait accéder à la parole d’un philosophe ensituation, qui, à l’instar de Rousseau, le seul antécédent en lequel Clouscard se soit reconnu, suspend sa vie au vrai, et retrouve, au plus intime de la psyché, les pulsations multimillénaires de la praxis collective. Michel Clouscard, ses thèses, son personnage, furent brocardés et marginalisés par les milieux intellectuels dominants, dont François de Negroni croque un portrait féroce. Ses façons de vivre ou de penser s’opposaient trop radicalement aux injonctions permissives de l’époque et aux idéologues célébrés du désir. Nul n’aura mené une critique plus sévère du libéralisme libertaire. Cependant, à maints détails savoureux, tout au long du livre, on s’aperçoit qu’avec Clouscard, le droit au bonheur, pour autant qu’il ne soit pas imposé en devoir, demeure la détermination révolutionnaire décisive. François DE NEGRONI Préface de René CAUMER

ISBN : 978-2-91854-50-3

264 pages 18€

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Anthologie du syndicalisme français
Anthologie du syndicalisme français
Trente documents, pour la plupart en version intégrale, sont réunis dans cette anthologie qui couvre la période 1791-1968. Sont ainsi mis à la disposition des lecteurs des lois qui structurent le syndicalisme hexagonal, les discours fondateurs de la CGT, de la CFTC, de FO, de la CFDT, des écrits théoriques de Karl Marx, Antonio Gramsci, Rosa Luxemburg, Vladimir Ilitch Lénine qui ont influencé les conceptions françaises du syndicalisme, les grands accords conclus en 1936 et en 1968. Chaque texte est présenté dans son contexte et sa portée. Au total les quatre phases que traverse le mouvement syndical de la loi Le Chapelier au mouvement social de 1968 – la clandestinité, le syndicalisme révolutionnaire, l’ère des catastrophes de l’entre-deuxguerres, la phase keynesiano-fordiste – sont illustrées et éclairées. Les trois concepteurs de l’anthologie, Jean Magniadas, économiste, René Mouriaux, politologue, André Narritsens, historien, collaborent à l’Institut CGT d’histoire sociale. L’ouvrage est coédité par les Éditions Delga et l’ICGTHS. Jean MAGNIADAS René MOURIAUX André NARRITSENS

ISBN : 978-2-915854-42-8

207 pages 17€

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Art morbide ? Morbid Art
Art morbide ? Morbid Art
Des pulsions morbides hantent l’art contemporain, qui n’est plus pour l’essentiel qu’un jeu de guignols manipulés par l’idéologie libérale et l’argent. « Installations », « performances », soporifiques « vidéos » que personne ne regarde ou « photographie plasticienne », qui montre en grand (et mal) ce qui était en petit et snobe souvent la photographie familiale ou de reportage, ne semblent être là que pour nourrir en provende un marché friand de sang neuf… Pourtant, des milliers de créateurs — peintres, sculpteurs, graphistes, designers, architectes — expérimentent et travaillent quotidiennement derrière le filtre de cet art officiel, futile, ludique et cynique. Ils produisent, dans le silence des ateliers, des formes et des sens qui sont aux antipodes de ces « attitudes », de ces « postures », de ces « démarches » un peu trop voyantes et institutionnalisées pour être honnêtes… Un arbre ne peut cacher la forêt. Alain (Georges) LEDUC

ISBN : 978-2-915854-07-7

109 pages Format poche 8€

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Le mythe des jumeaux totalitaires
Le mythe des jumeaux totalitaires
« Cet ouvrage invite les tenants du “capitalisme démocratique” à écouter des idées iconoclastes, à remettre en question la mythologie de l’économie de marché et de l’anticommunisme de droite comme de gauche, et à réexaminer, avec un esprit réceptif mais critique, les efforts historiques réalisés par ces rouges et autres révolutionnaires tant décriés. L’orthodoxie politique diabolisant le communisme imprègne l’ensemble de la perspective politique. Même les gens de gauche ont intériorisé l’idéologie libérale-conservatrice qui met sur un même plan fascisme et communisme, les deux mouvements de masse du xxe siècle considérés comme deux frères jumeaux totalitaires. Ce livre cherche à mettre en évidence l’abîme qui sépare le fascisme et le communisme, à la fois hier et aujourd’hui, dans la théorie comme dans la pratique, en particulier pour les questions d’égalité sociale, d’accumulation de capital privé, et d’intérêt de classe. La mythologie orthodoxe voudrait aussi nous faire croire que les démocraties occidentales – les États-Unis en tête – se sont opposées aux deux systèmes totalitaires avec la même vigueur. En réalité, les dirigeants nord-américains ont consacré tous leurs efforts à construire un monde stable dans les intérêts privés des investissements mondiaux des grandes entreprises et d’un système basé sur le profit. En poursuivant cet objectif, ils ont eu recours au fascisme pour sauver le capitalisme, tout en prétendant préserver la démocratie du péril communiste. Ce livre analyse la façon dont le capitalisme répand le fascisme et en profite, l’importance des révolutions dans le progrès de la condition humaine, les causes et les effets de la destruction du communisme, la pertinence intacte du marxisme et de l’analyse de classe, et la nature impitoyable du pouvoir du capital. » Michael Parenti Michael PARENTI

ISBN : 978-2-915854-60-2

191 pages 18€

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Aragon. Un jour du monde (1re partie) la crise de Munich
Aragon. Un jour du monde (1re partie) la crise de Munich
Aragon n’est pas seulement un poète et un romancier, il est aussi un journaliste et on ne saurait véritablement l’apprécier dans toutes ses dimensions sans avoir pris connaissance de ses articles de journaux. Ceux qui ont été publiés dans Ce soir sous le titre Un jour du monde à partir de septembre 1938 ont une importance particulière parce qu’ils donnent son point de vue sur une période capitale, celle qui mène à la Seconde Guerre mondiale. Ils étaient jusqu’à présent disponibles seulement dans les bibliothèques spécialisées. Les Annales les présentent. Ce numéro concerne la crise de Munich. Annales de la Société des Amis de Louis ARAGON et ELSA TRIOLET

ISBN : 978-2-37607-141-9

463 pages

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Marx et Octobre 17 pour préparer l’avenir
Marx et Octobre 17 pour préparer l’avenir
2017 et 2018 resteront les années où le mouvement révolutionnaire a célébré cinq anniversaires majeurs : le 100e anniversaire de la révolution d’Octobre, le 150e de la première édition du Capital, le 170e du Manifeste communiste et du soulèvement parisien de Juin 1848, et le 200e anniversaire de Karl Marx. Mais si, comme révolutionnaires, nous parlons célébration, il ne s’agit pas pour autant d’un rite de fidélité au passé, ni d’un « devoir de mémoire », ni même d’une démarche académique (cette dernière étant indispensable). Il s’agit d’abord de profiter de l’occasion pour se replonger dans l’étude des classiques tant pour en vérifier la pertinence que pour en approfondir et actualiser l’analyse. Par là il s’agit finalement d’affûter l’arme théorique pour s’en servir dans la bataille pour renverser la dictature de la bourgeoisie monopoliste et la remplacer par la dernière dictature de classe de l’histoire, celle du prolétariat, dont la tâche est de substituer au mode de production capitaliste, le mode de production communiste à sa phase initiale, le socialisme. C’est ce à quoi veulent contribuer ici les textes sur le Manifeste et sur le rapport de Marx avec les révolutions de 1 848 et de la Commune de Paris. Le premier est la réécriture d’un texte de Maurice Cukierman de 1998 publié par Réflexions marxistes, le second a été présenté Jean-Luc Sallé à la conférence Karl Marx tenue à l’Institut de Philosophie de Moscou en 2008. Il s’agit ensuite de se pencher sur cet évènement sans précédent qu’a été la révolution d’Octobre pour s’interroger sur ce qu’elle a à nous apprendre, pour notre propre combat révolutionnaire. Cela passe par un rappel (un survol) des faits, aujourd’hui occultés ou déformés, à un point effrayant, y compris dans l’enseignement (que l’on compare la manière dont ces évènements sont traités en 1980 par les livres d’histoire du secondaire, et ceux d’aujourd’hui). C’est une véritable entreprise de révisionnisme-négationiste ! Et il est nécessaire de souligner les leçons à tirer pour préparer et faire triompher les révolutions à venir. C’est ce à quoi se proposent le texte de Maurice Cukierman « Connaître Octobre pour préparer demain », publié pour l’essentiel dans Intervention communiste et celui de l’intervention du camarade Dimitris Koutsoumbas, secrétaire général du Parti communiste de Grèce à la 19e rencontre internationale des Partis communistes et ouvriers de Léningrad en novembre 2017. Ces quatre textes par leur démarche ont l’ambition de justifier le titre de ce recueil. Maurice CUKIERMAN Dimitri KOUTSOUMBAS Jean-Luc SALLÉ

ISBN 978-2-37607-154-9

122 pages

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Sovietica
Sovietica
Ce siècle (1917-2017) fut le théâtre, comme on sait, de l’affrontement de deux systèmes antinomiques, le capitalisme et le socialisme, mais aussi, corollairement, et ceci reste pour l’essentiel un impensé, de deux anthropologies antinomiques, homo oeconomicus et homo sovieticus, qui avaient poussé sans grand contact de chaque côté de la digue. En 1989-1991 les vannes ont été subitement ouvertes… À travers le présent récit autobiographique livré par une Soviétique, Irina Malenko, qui dut dans les années 90 émigrer aux Pays-Bas puis en Irlande, c’est le télescopage de ces deux anthropologies qui nous est raconté ; narration faite de va-et-vient entre elles, dans le temps et la géographie. Dans une véritable balade à ciel ouvert dans l’idéologie « libérale libertaire » (voir Michel Clouscard, Éditions Delga), essence ultime d’homo oeconomicus, Irina Malenko, qui ayant grandi en URSS a été de fait préservée de la contamination de cette chimère, montre un Occident malade de l’instant trivial même qu’il corrompt (la séquence logique production-consommation y est retournée pathologiquement en son inverse), et nous découvre en contrepoint homo sovieticus comme son édifiante « rédemption ». Comme tous les sondages en Russie aujourd’hui le montrent, les ex- Soviétiques regrettent majoritairement l’URSS et, ayant expérimenté à leur corps défendant et à leurs dépens les « miracles » du libéralisme débridé, ratifieraient sans aucun doute pour la plupart le point de vue anthropologique d’Irina Malenko. La publication de ce livre sans équivalent constitue un événement éditorial inédit majeur. Irina MALENKO

ISBN 978-2-37607-150-1

508 pages

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Hommage à Paul Boccara
Hommage à Paul Boccara
Les recherches de Paul Boccara constituent un apport considérable à la pensée marxiste et à la vie intellectuelle et politique du xxe et du xxie siècles. Dès ses premiers travaux des années 1960, il élabore la théorie du capitalisme monopoliste d’État, émancipée des dogmatismes de la version soviétique du marxisme imposés jusque-là au mouvement communiste. Ce sont aussi ses travaux sur les crises et particulièrement sur la crise systémique actuelle, qu’il a repérée et analysée dès 1967-1968, sur les cycles longs et les transformations historiques du capitalisme. Dès 1971, ce sont ses recherches sur une nouvelle régulation. En 1983, il formalise le concept de révolution informationnelle avec ses antagonismes et ses potentialités. Ses travaux, si actuels, pour de nouveaux critères de gestion des entreprises et des services publics exigent de nouveaux droits des salariés. Son projet de sécurité d’emploi et de formation constitue une étape majeure de ses recherches et propositions pour sortir du chômage Parallèlement, il mène ses recherches novatrices pour une autre création monétaire, un nouveau crédit, ainsi que pour une autre mondialisation et une autre construction européenne. Tandis que le concept d’anthroponomie qu’il a fondé, formalise un système de relations entre les êtres humains : parentales, travail, politique, vie culturelle et psychique. Il débouche sur ses recherches pour une nouvelle civilisation. ISBN 978-2-37607-152-5
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De la Pologne populaire à l’hiver capitaliste
De la Pologne populaire à l’hiver capitaliste
Monika Karbowska nous montre de l’intérieur l’évolution de la pensée et des sentiments d’une jeune Polonaise éduquée dans la Pologne populaire souhaitant rompre avec ses pesanteurs sans imaginer que son pays ne puisse pas continuer à progresser… et constatant peu à peu, par la pratique, le piège qui se refermait sur l’ensemble de ses concitoyens. Dans le contexte d’une mondialisation qui avait déjà piégé la Pologne à cause de la spirale de l’endettement mais qui n’avait jusque-là qu’à peine effleuré les Polonais, protégés qu’ils étaient malgré tout par un rideau protecteur qui, à leurs yeux, n’était qu’un « rideau de fer » contraignant. Ce que cet ouvrage met fort à propos en parallèle avec les évolutions d’une gauche occidentale quelque peu déboussolée par la disparition des repères communistes et d’une Ukraine soumise à une fascisation beaucoup plus brutale sur fond d’hégémonie du capital occidental, en particulier allemand, qui a tendance à repousser les anciens pays socialistes vers la périphérie, et donc vers une sorte de tiers-mondisation. Monika Karbowska décrit comment, au cours de toutes ces années, elle est passée du constat factuel de la dégradation de la position de la femme en parallèle avec le retour d’un cléricalisme d’un autre âge à la remise en question de l’ensemble des transformations sociales et économiques en cours et à la prise de conscience de ce que représente le capitalisme tardif mondialisé en crise désormais structurelle. Il semblerait que désormais la reconstruction d’une véritable conscience politique en Pologne soit à l’ordre du jour. Ce qui peut d’ailleurs expliquer le raidissement des pouvoirs et la fuite en avant vers des répressions anticommunistes qui sont aussi radicales qu’elles sont ridicules, et somme toute inefficaces. Monika KARBOWSKA

ISBN 978-2-37607-147-1

229 pages

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Vérités et savoirs du marxisme
Vérités et savoirs du marxisme
POURQUOI est-on passé, en quarante ans, de la perspective triomphaliste du marxisme comme horizon indépassable (Sartre, 1960) au marxisme revendiqué comme lieu inhabitable (Badiou, 2002) ? Comment a-t-on glissé de ce triomphalisme à un marxisme qualifié par Derrida de « spectral » ? Pourquoi a-t-on troqué l’engagement sartrien, en situation, pour ce que l’auteur qualifie de « désarticulation de toute ontologie » dans le marxisme actuel et dans la politique en général ? Comment une tradition de pensée a-t-elle réagi à l’horizon bouché par le postmodernisme et ladite « fin de l’histoire » ? À travers l’étude des penseurs les plus influents du marxisme contemporain, Elías José Palti interroge une « crise », qu’il met d’ailleurs entre guillemets pour mieux nous permettre de la penser entre parenthèses, crise qui est peut-être aussi celle du Politique lui-même dans nos sociétés contemporaines.

ISBN 978-2-37607-143-3

220 pages

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Les trajectoires chinoises de modernisation
Les trajectoires chinoises de modernisation
La Chine est entrée dans les temps modernes, au xixe siècle, avec un mode de production inapte à assurer sa modernisation. La dynastie Qing en a fait l’expérience. Le républicain Sun Yatsen n’a pas réussi à le dépasser. Seule la révolution communiste a débarrassé ce pays de ses structures anciennes. Depuis lors, son économie a suivi de nouvelles trajectoires. La première partie du livre décrit les trajectoires réelles contemporaines de la Chine (démographiques, agricoles, industrielles, commerciales). Elle repose sur la documentation statistique actuellement la plus récente (année 2016). La seconde partie du livre porte sur les nouvelles trajectoires théoriques de ce pays. L’attention a été portée sur les transformations subies par les idées et théories motrices de l’ensemble, le marxisme. Jean-Claude DELAUNAY

ISBN 978-2-37607-146-4

363 pages

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CGT : pour que les choses soient dites !
CGT : pour que les choses soient dites !
LE MONDE DU TRAVAIL fait face à un déficit de luttes, d’ambitions et d’organisation. Cela pèse sur l’état d’esprit général des travailleurs et sur le rapport des forces en France, en Europe et dans le monde. Après plus de vingt ans de reculs, une torpeur s’est abattue sur la principale organisation syndicale française. Où en est la CGT, ce syndicat de luttes que nous aimons, au premier rang du combat des cheminots, des électriciens, des Carrefour, d’Air France et des personnels de santé ? Comment fédérer les actions en cours pour mettre en échec Macron, les patrons, Bruxelles ? Le syndicalisme rassemblé est-il toujours d’actualité ? Dans les rangs de la CGT, de nombreuses questions se posent sur ses orientations comme sur ses affiliations internationales à des organisations conciliatrices et réformistes comme la CES en Europe, ou la CSI internationalement. Or cette nouvelle période des luttes de classes impose de débattre, partager et agir sans ostracisme avec ceux qui ont les mêmes objectifs et valeurs, comme par exemple avec la FSM. Le 52e congrès confédéral de la CGT en 2019 à Dijon doit contribuer à ce bilan, cette mise à jour et ce droit d’inventaire. La CGT doit, comme elle l’a toujours fait, prendre parti pour demeurer la grande organisation de classe, de masse, démocratique et indépendante dont les travailleurs ont plus que jamais besoin. Jean-Pierre PAGE

ISBN 978-2-37607-142-6

165 pages

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