Vous sortez du secteur américain. Une éducation communiste
Vous sortez du secteur américain. Une éducation communiste
« Françoise Bosman raconte la vie ordinaire d’une famille ouvrière dont la mère est allemande et le père français, tous deux comptant des ascendants révolutionnaires ou progressistes. Ce récit individuel rencontre en permanence la grande Histoire de la première moitié du xxe siècle : « celle de deux familles ouvrières (d’origine ou par “chute” sociale d’ascendants prospères ruinés par une des innombrables crises capitalistes), la famille spartakiste de la mère, la famille “socialiste” du père qui, en France, après 1920, opte en partie pour le communisme. (...) L’ouvrage fourmille d’allusions historiques qui inciteront forcément le lecteur à se documenter davantage sur l’histoire générale. Mais, sur le plan politique, il livre un enseignement essentiel : il permet de saisir ce qui a fait, de 1920 aux années 1960, l’originalité des individus communistes dans une société capitaliste et a constitué la force du PCF tant qu’il a revendiqué sans honte son appartenance communiste et son caractère de classe. (...) Ceux qui appartiennent à la génération de Françoise Bosman, qu’ils soient nés de parents ouvriers ou non, ont beaucoup à partager avec elle. Ils trouveront dans la bio- graphie de son enfance une nouvelle confirmation qu’il était plus digne et plus utile, face aux immenses reculs historiques subis, de préférer la résilience à la capitulation. » Annie Lacroix-Riz Françoise Bosman, née en 1948, conservatrice générale honoraire du patrimoine, directrice du Service départemental d’Archives du Val-de-Marne (1995-2002), puis directrice des Archives nationales du Monde du Travail à Roubaix (2002-2011).

ISBN 978-2-37607-247-8

238 pages

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L'Extermination programmée des communistes indonésiens
L’Extermination programmée des communistes indonésiens
«Ce livre présente un nouveau récit du génocide indonésien. Il démontre que dès le début, l’armée n’a pas tenté de nier son rôle dans cette campagne. Au contraire, ce livre montre que les militaires ont ouvertement coordonné son lancement, puis ont enrôlé le gouvernement civil et la société civile dans sa mise en œuvre – tout en documentant soigneusement sa progression. La mise en œuvre du génocide était une politique officielle et les documents et archives présentés dans ces pages étaient destinés à mieux organiser cette politique, à permettre une coordination simultanée du génocide aux niveaux national, interprovincial, provincial, des sous-districts et des villages. Ce nouveau récit, bien que limité à une province (Aceh) et à une chaîne interrégionale de commandement (Sumatra), offre de nouvelles perspectives à la compréhension du génocide indonésien en tant qu’événement national et soulève de nouvelles questions. Il est solidement prouvé que le commandement de l’armée avait l’intention de détruire le groupe communiste indonésien et a agi dans cette intention. Cette intention a été affirmée pour la première fois le 1er octobre 1965, par l’annonce du commandement militaire ordonnant aux soldats d’“anéantir complètement” le Mouvement du 30 Septembre. Elle évoluera ensuite le 4 octobre avec l’ajout ordonnant aux civils de participer à cette campagne d’anéantissement. Le 14 octobre, les militaires établirent un « conseil de guerre » pour superviser sa mise en œuvre. Le résultat le plus marquant de cet intérêt récent pour les massacres est que le génocide indonésien n’est plus considéré comme un mystère sans auteurs ni un déchaînement de violence “spontanée”, mais comme une campagne délibérée de violence parrainée par l’État. Une telle perspective exige qu’au-delà de la nécessité urgente d’obtenir une nouvelle reconnaissance publique de la part du gouvernement indonésien et de ses soutiens occidentaux, au-delà de la nécessité pour les survivants et leurs familles d’être pleinement réhabilités, il y ait aussi une certaine forme de responsabilité devant la justice pour le génocide indonésien si on veut que les lois inter- nationales, considérées comme le ciment de la communauté internationale, conservent leur sens comme moyen d’amener les auteurs d’atrocités à rendre des comptes. » Jess Melvin Jessica Melvin est australienne, « Henry Hart Rice Faculty Fellow » en études sur l’Asie du Sud-Est et associée postdoctorale en études sur le génocide au Whitney and Betty MacMillan Center for International and Area Studies de l’Université Yale et travaille désormais à l’Uni- versité de Sidney.

ISBN 978-2-37607-248-5

445 pages

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Le Conflit russo-ukrainien
Le Conflit russo-ukrainien
Le conflit russo-ukrainien n’a pas éclaté le 24 février 2022 avec l’intervention militaire russe mais a des racines lointaines. Si lointaines que la vraie question à se poser n’est pas Pourquoi la guerre ? Mais Pourquoi maintenant ? L’ouvrage retrace les origines historiques et politiques du conflit et se concentre sur ses conséquences économiques. D’après la description qui en ressort, le Pourquoi maintenant n’a pas grand-chose à voir avec la Russie, ni avec l’Ukraine, mais avec les stratégies américaines en Europe. Ce processus est également lié à un autre processus majeur de notre époque : le déclenchement de la pandémie, qui marque une accélération violente dans les relations entre les États-Unis et la Chine dans la transition vers le nouveau monde vert et high-tech, basé sur les énergies renouvelables. De ce point de vue, la politique apparemment suicidaire de l’UE vis-à-vis de la Russie n’est pas simplement le résultat d’une subalternité par rapport aux États-Unis. Au contraire, elle reflète des intérêts économiques précis, avec des gagnants et des perdants, même parmi les groupes capitalistes européens.   Giulio Palermo, chercheur en économie politique, enseignant à l’Université de Brescia (Italie), ancien analyste économico-financier au ministère de l’Économie et des Finances, Giulio Palermo s’occupe de marxisme, de critique de l’économie politique, d’histoire économique, de finance et d’impérialisme. Il a publié des livres et des articles en dix langues, dont le français, l’anglais, l’espagnol, le russe et le chinois. Ses principaux travaux scientifiques sont parus dans Cambridge Journal of Economics, Journal of Economic Methodology, Capital & Class, Review of Political Economy, Journal of Economic Issues, Science & Society, Economía y Desarrollo .  

ISBN 978-2-37607-246-1

132 pages

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Politique et littérature dans la Rome ancienne
Politique et littérature dans la Rome ancienne
Rendez-vous est pris avec la grande histoire de Rome et de la Méditerranée antique, prodrome de l’histoire européenne, et avec la langue latine et sa littérature. Le présent volume offre un aperçu des auteurs romains qui ont illustré les liens entre la « politique » – gestion de l’État par les élites, mais aussi relations internationales, lutte des classes et lutte idéologique – et les écrits littéraires. À plu- sieurs égards, on ne retrouvera pas tels quels les auteurs latins classiques trop connus ; ou, plutôt, on les verra avec des yeux nouveaux, on les connaîtra entourés d’une foule d’autres personnages plus ou moins célèbres, on comprendra l’opportunité de se pencher sur leurs vies, leurs drames, leur désir de mettre par écrit les textes qui par la suite – parfois du vivant de l’auteur – sont devenus des « classiques ». Nous devons à Luciano Canfora cet effort méritoire de mettre à la portée du grand public une série de questions qui offrent autant de leçons sur le monde actuel, ses conflits et ses batailles d’idées. SOMMAIRE DES CHAPITRES Rome, « cité grecque » – Ennius et son entourage – César – Cicéron et l’art oratoire dans la république romaine – Lucrèce – Cicéron et la philosophie grecque – Salluste et la naissance d’une historiographie classiciste – Livres, lecteurs et bibliothèques – Tite-Live – École, édu- cation et alphabétisation – Naissance d’une histoire de la littérature – Tacite et son entourage – Des cercles intellectuels décisifs – Augustin et son temps – Remarques en guise de conclusion. Luciano Canfora, Né à Bari en 1942, Luciano Canfora est un philologue classique, un historien et l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de l’Antiquité. Ont déjà paru aux éditions Delga : Vie de Lucrèce et Philologie et liberté.

ISBN 978-2-37607-245-4

570 pages

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De quelle CGT avons-nous besoin ?
De quelle CGT avons-nous besoin ?
Ce texte a été rédigé par plusieurs camarades de la CGT dans le cadre de discussions consécutives notamment aux Assises de la riposte générale de Martigues d’octobre 2020 et le meeting de Gardanne de mai 2021. Si chacun•e de nous ne partage pas nécessairement l’intégralité de ses termes, nous estimons que ce texte constitue une contribution utile dans le cadre de la préparation du 53e congrès confédéral. Nous invitons à le faire circuler, à débattre de son contenu, pour nourrir la construction de nos orientations dans le cadre de nos règles statutaires. Par définition, ce texte ne constitue donc pas un document alternatif. Il s’agit d’une contribution visant, avec d’autres nous l’espérons, à identifier des questions clefs, à formuler des propositions de réponses aux défis actuels et à mener les débats nécessaires pour une CGT rassemblée à la hauteur des enjeux de la période.
Préface d'Olivier Mateu

ISBN 978-2-37607-244-7

63 pages

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La Guerre germano- soviétique 1941-1945
La Guerre germano- soviétique 1941-1945
Bien qu’il n’ait encore jamais été traduit en français jusqu’ici, le colonel David Glantz est aujourd’hui considéré unanimement comme un écrivain militaire incontournable pour toute étude sérieuse de la guerre germano-soviétique. Dans une longue série de travaux commencée dans les années 1980 et 1990 sous l’égide du service historique de l’armée américaine, il a entrepris de reconsidérer l’histoire de la guerre sur le « front de l’Est » du point de vue soviétique. À cette époque en effet, seules les données d’origine allemandes étaient jugées fiables et, pendant plusieurs décennies après 1945, les sources soviétiques avaient été méprisées et considérées comme de la vulgaire propagande. Autrement dit, le principe de simple bon sens qui prescrit de prendre en compte les points de vue des camps opposés pour retracer l’histoire d’une guerre paraissait tout simplement choquant. Le succès des analyses de Glantz est fondamentalement lié à ses recherches sur « l’art opératif » soviétique, qui a constitué une véritable révolution intellectuelle dans les écoles de guerre. À partir de ses travaux, on découvrit le dur apprentissage de la guerre de mouvement par l’armée et la direction soviétiques face à la Wehrmacht, un apprentissage sanglant mais qui permit l’analyse sans complaisance des erreurs tactiques et opération- nelles. À la fin de la guerre notamment, les offensives géantes de l’Armée rouge (Vistule-Oder, Berlin et Prague) ont démontré un très haut degré de sophistication, en particulier dans la synchronisation des mouvements et des attaques sur des fronts de grandes et de très grandes dimensions. David Glantz, aujourd’hui à la retraite, le colonel Glantz est considéré comme l’un des meilleurs experts mondiaux de la guerre germano-soviétique dont il a révélé de nombreux aspects jusqu’alors restés dans l’ombre. Il est diplômé d’Histoire de l’Europe moderne à l’Institut militaire de Virginie et à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill. Il est licencié de l’Institut de la Défense pour les Langues étrangères, de l’Institut de l’Armée de Terre américaine pour les Études spécialisées sur la Russie et l’Europe de l’Est, et diplômé de l’École supérieure du Commandement et de l’État-Major général, et de l’École supérieure de guerre de l’Armée de Terre américaine. Il est l’auteur de nombreux ouvrages.

ISBN 978-2-37607-243-0

228 pages

 
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Robespierre à Paris
Robespierre à Paris
Robespierre... Ils l’ont tué sans procès, jeté dans une fosse commune et recouvert de chaux vive. Puis, pour justifier leur crime, ils l’ont calomnié. C’était il y a plus de deux cents ans, pourtant nos médias ne cessent aujourd’hui encore de le clouer au pilori. Il serait, entre autres, l’homme de la Terreur, un dictateur en puissance, le bourreau de l’innocente Vendée, le responsable de la mort des gentils Girondins hérauts de la bourgeoisie triomphante et, bien entendu, un « forcené de la guillotine »... Pourtant, comme chacun sait, les institutions de la Première République ne permettaient à quiconque de telles privautés. On en déduit donc que les détracteurs de Maximilien nous mènent sciemment en bateau... reste à savoir pour- quoi ? Ces quelques pages s’appliquent à démontrer, en s’appuyant sur les actes et les écrits de l’Incorruptible pendant sa courte vie politique à Paris (avril 1789 - juillet 1794), en le suivant de lieu en lieu, quels grands intérêts il peut menacer aujourd’hui. Jacqueline Grimault, enseignante retraitée, elle s’est plongée, depuis le bicentenaire de la Révolution, dans l’histoire de cette époque, et s’est plus particulièrement penchée sur la figure contestée de Maximilien Robespierre. Elle a alors conçu une exposition intitulée « Robespierre, la Révolution au cœur » qui sera présentée à la Conciergerie de Paris du 30 octobre au 30 novembre 1994. Elle avait été inaugurée en 1989 à l’école Michelet d’Asnières en présence du Professeur Schwarzenberg, de François Cavanna et de Roger Caratini. On la retrouvera, entre autres, à la Fête de l’Humanité en 1995, à la Salle du Jeu de Paume à Marseille, au Lycée Robespierre d’Arras, à l’École des Hautes Etudes de Sciences Sociales de Paris...

ISBN 978-2-37607-241-6

239 pages

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Mondialisation capitaliste et projet communiste
Mondialisation capitaliste et projet communiste
En 1997, alors que la contre-révolution et l’antisoviétisme triomphants concélébraient à grands coups de novlangue la « mort du communisme » et la « fin de l’histoire », le philosophe Georges Gastaud, alors militant du PCF, syndicaliste et opposant de gauche aux dérives anti-léninistes de ce parti, publiait Mondialisation capitaliste et projet communiste. Il y démontrait la nature « exterministe » du capitalisme-impérialisme actuel et y réfutait la « nouvelle pensée politique » de Gorbatchev. Il proposait en outre une analyse dialec- tique multifactorielle de la contre-révolution et y explorait les possibles bases de classe d’un universalisme conséquent associant le patriotisme populaire à l’internationalisme prolétarien. Il dénonçait en outre la « fracture idéologique » béante entre le grand mouvement gréviste de décembre 95 et un PCF satellisé par le PS maastrichtien. Vingt-cinq ans plus tard, il a paru stimulant de republier ce livre que l’auteur, devenu entre-temps l’un des dirigeants du Pôle pour la renaissance communiste en France, a actualisé sur certaines questions politiques et théoriques importantes relatives à l’urgente reconstruction des avant-gardes.
Georges gastaud, né en 1951, il est agrégé de philosophie et ancien professeur en classes préparatoires scien- tifiques au lycée Condorcet de Lens. Récemment publiés chez le même éditeur : Lumières communes, traité de philosophie à la lumière du matérialisme dialectique (en cinq tomes), Le Nouveau Défi léniniste, Marxisme et Universalisme.

ISBN 978-2-37607-242-3

397 pages

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Bacchus en Gaule
Bacchus en Gaule
Qu’il s’agisse d’un grand cru bourguignon ou d’un coup de rouge anonyme : boire du vin est un plaisir. Mais il est encore plus agréable de le faire si vous connaissez un peu l’histoire de cette boisson des dieux, qui est esquissée dans ce livre richement illustré. L’épopée commence dans le Caucase, où la viniculture a été « inventée » il y a dix mille ans. Via les Grecs et les Romains, la viticulture a atteint la Gaule, la « terre promise » de Bacchus. Le dieu du vin y a connu des moments forts, comme au Moyen Âge où il n’y avait pas de concurrence du café ou des boissons gazeuses et où l’on plantait même des vignes à l’extrême nord du royaume de France, le comté de Flandre. Mais il y a eu aussi des moments creux, comme la crise désastreuse vers 1900, causée par le phylloxéra venu d’Amérique. Et il y a eu des épisodes ambivalents, comme au début de la période moderne, où Bacchus a perdu du terrain d’un côté, mais de l’autre a donné à la France de nouvelles sortes de nectar, comme le champagne. Un livre à « déguster ».
Jacques Pauwels est né en 1946 à Gand et est un historien, politologue et essayiste belgo-canadien. Parmi ses ouvrages, Le Mythe de la bonne guerre, Big Business avec Hitler. Les éditions Delga ont déjà publié 1914-1918. La grande guerre de classe et Le Paris des sans-culottes. Cet ouvrage sur l’histoire du vin français est le fruit d’un enseignement de cinq ans donné à l’université de Guelph en Ontario — et de nombreuses explorations dans les régions viticoles de France !

ISBN 978-2-37607-238-6

306 pages

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Communisme
Communisme
Le communisme n’est pas une doctrine abstraite, éthérée, qui brillerait au firmament des idées pures. Ce n’est pas le « millénium de la fraternité universelle » que raillait le jeune Marx, mais dit-il, « le mouvement réel qui change l’état de choses actuel ». Force agissante dans l’histoire, il a contribué à façonner le monde dans lequel nous vivons. Au cours du siècle écoulé, il a débarrassé l’humanité du nazisme, précipité la défaite du colonialisme et infligé un coup d’arrêt à l’impérialisme : ce triple succès suffit à lui donner des lettres de noblesse révolutionnaire. Il n’a pas instauré une société sans classes, mais mené des luttes de classes qui ont changé la société. Au prix de mille difficultés, il a arraché des millions de vies à la misère, à l’analphabétisme et aux épidémies. Semé d’embûches, le long combat des communistes a soustrait au sous-développement le quart de l’humanité. Mais son histoire n’est pas terminée. Au lendemain de l’effondrement de l’URSS, le modèle occidental devait répandre ses bienfaits sur les nations ébahies. La chute du communisme devait prononcer la « fin de l’Histoire ». Erreur de pronostic. À la place du libéralisme triomphant, c’est la Chine populaire, avec son parti communiste de 95 millions de membres, qui dame le pion à l’Occident. Balayant les idées reçues, le présent ouvrage retrace l’histoire du communisme, de son élaboration théorique à ses réalisations contemporaines. Il impose une relecture des événements du xxe siècle qui en restitue la véritable signification. À rebours du discours dominant, il montre que le communisme est loin d’avoir dit son dernier mot.   Bruno Guigue Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, Bruno Guigue est chercheur en philosophie politique et observateur de la vie internationale. Il est l’auteur de huit ouvrages et de nombreux articles traduits en dix langues. Dernier ouvrage paru : Philosophie politique, aux Éditions Delga.

ISBN 978-2-37607-237-9

470 pages

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La protection sociale
La protection sociale
Cet ouvrage est plongé dans l’immédiate actualité, au cœur des réformes libérales et notamment celles d’Emmanuel Macron. Notre système de protection sociale est miné par la crise sanitaire, économique et sociale en cours. En même temps, il constitue une réponse contracyclique et systémique à cette crise. Ce livre retrace la responsabilité des réformes libérales d’austérité récentes dans le démantèlement du système de protection sociale. Mais il s’inscrit en même temps dans la recherche impérieuse de réformes alternatives. Catherine Mills a élaboré une analyse théorique, montrant la responsabilité des théories et politiques néoclassiques véhiculant une conception rétrograde du social dans l’histoire de la pensée économique. L’ouvrage restitue historiquement la formation de notre système de sécurité sociale en 1945. Il procède à une analyse néomarxiste du rôle de la sécurité sociale dans la régulation du système économique. Ses valeurs toujours actuelles doivent être promues pour sortir de la crise actuelle de la régulation du système économique et social et de la crise de civilisation. L’ouvrage procède à une analyse empirique précise de la dépense sociale en France et de son financement, mis en danger dans la phase actuelle de la crise systémique. Il effectue aussi une comparaison entre les systèmes de protection sociale dans l’Union européenne. Il étudie le démantèlement systémique de chaque fonction de la politique sociale dans la crise actuelle en proposant des alter- natives progressistes et efficaces. Cela concerne la politique familiale, le système de retraite, le système de santé, la réforme dramatique de l’assurance-chômage et des minima sociaux, et enfin le financement. Catherine Mills est maître de conférences honoraire en Sciences économiques à l’université de Paris 1 Panthéon- Sorbonne. Elle a dirigé pendant de longues années l’UFR Travail et étude sociales. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages sur la protection sociale. Son travail est original car il se situe dans une approche néomarxiste, inséparablement liée aux luttes sociales. Elle livre ici le fruit de ses recherches récentes sur le démantèlement de notre système de protection sociale plongé dans la crise systémique et le poids des réformes libérales. Inséparablement elle offre à tous les militants et aux progressistes l’espoir de réformes alternatives de pro- grès et d’efficacité sociale.

ISBN 978-2-37607-236-2

367 pages

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La Constitution de Staline
La Constitution de Staline
Lors de son adoption en décembre 1936, les dirigeants soviétiques ont salué la nouvelle Constitution, dite « de Staline », comme la plus démocratique du monde. Les chercheurs se sont longtemps moqués de cette affirmation, notant que la répression de masse de 1937-1938 qui suivit en a fait un document creux. Cette étude n’aborde pas ces affirmations contradictoires, mais se concentre plutôt sur les six mois que dura le débat populaire sur le projet de Constitution avant son adoption officielle en décembre 1936. S’appuyant sur de riches sources d’archives, ce livre utilise la discussion du projet de Constitution de 1936 pour examiner le dialogue entre les dirigeants de l’État central et les citoyens sur le nouveau contrat social soviétique délimitant les rôles qu’ils devaient respective- ment jouer dans le développement du socialisme.
Samantha Lomb est professeur assistant au département des langues étrangères de l’université d’État de Viatka, à Kirov, en Russie, où elle enseigne depuis 2012. Elle a obtenu son doctorat en his- toire à l’université de Pittsburgh en 2014. Outre ce présent livre, elle a déjà publié en 2016, « Personal and Political : A Microhistory of the «Red Column» Collective Farm, 1935-36 », dans The Carl Beck Papers in Russian and East European Studies.

ISBN 978-2-37607-235-5

255 pages

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