Les guerres de Staline
Les guerres de Staline
Sur le Staline et l’URSS des années 1939-1953, je n’ai pas souvenir d’avoir lu de travail universitaire aussi sérieux et globalement indifférent au qu’en-dira-t-on (c’est-à-dire à l’historiographie occidentale dominante) depuis la généralisation à l’ensemble de l’Europe, au cours des années 1980, de la chape de plomb réactionnaire. Tout en sacrifiant d’abondance au thème du « dictateur soviétique » et en se défendant de vouloir « réhabiliter Staline », Roberts s’est livré à un bel exercice de courage intellectuel. C’est en ce début du xxie siècle faire beaucoup pour la science historique que de résister à la marée antisoviétique qui a recouvert le champ de la « soviétologue » internationale et submergé la française. L’historien irlandais aura notablement contribué à donner satisfaction posthume à la revendication d’histoire honnête de l’URSS émise en 1964 par Alexander Werth qui – à la différence de son fils Nicolas, porté toujours plus loin au fil du temps vers la diabolisation de Staline et vers l’indulgence pour tout label antisoviétique – aima le peuple soviétique de la « Grande Guerre patriotique » et estima grandement son leader « aux nerfs d’acier » (formule empruntée au maréchal Joukov). Geoffrey ROBERTS Préface d'Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine (Paris VII)

ISBN : 978-2-915854-66-4

543 pages 30€

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Khrouchtchev a menti
Khrouchtchev a menti
Dans son « rapport secret » de février 1956, Nikita Khrouchtchev a accusé Joseph Staline de crimes immenses. Le rapport a porté un coup terrible au mouvement communiste international, il a changé le cours de l’histoire. Grover Furr a passé une décennie à étudier le flot de documents provenant des anciennes archives soviétiques et publiés depuis la fin de l’URSS. Dans cette étude approfondie du rapport Khrouchtchev, il révèle les résultats étonnants de son enquête : pas une seule des « révélations » de Khrouchtchev n’est exacte ! Le discours le plus influent du axe siècle – sinon de tous les temps – s’avère une escroquerie. Les implications pour notre compréhension de l’histoire de la gauche sont immenses. En fondant leurs oeuvres sur les mensonges de Khrouchtchev, les historiens soviétiques et occidentaux, notamment les trotskistes et les anticommunistes, ont véritablement falsifié l’histoire soviétique. Presque tout ce que nous croyions savoir sur les années Staline est à revoir. L’histoire de l’URSS et du mouvement communiste est à réécrire complètement. Khrouchtchev a menti est un livre magnifique, un formidable travail de recherche et de raisonnement, clair et précis dans son écriture et palpitant dans ses découvertes et conclusions. En ce qu’elle revisite de vieilles sources et utilise le nouveau matériau des archives soviétiques, l’étude de Grover Furr exige de repenser complètement l’histoire soviétique, l’histoire du socialisme et même l’histoire mondiale du XXe siècle. Roger Keeran, professeur d’histoire à l’Empire State College de New York, co-auteur de Le Socialisme trahi : les causes de la chute de l’Union soviétique Grover Furr a rendu un fier service au champ des études soviétiques en s’attaquant en profondeur au rapport secret de N. Khrouchtchev de 1956. […] Alors que certaines accusations lancées par Khrouchtchev ont depuis longtemps été rejetées par l’Occident et la Russie, par exemple l’idée que le chef de la police secrète Lavrenti Beria était un agent étranger, de nombreux autres points soulevés par G. Furr sont nouveaux et méritent une attention renouvelée. Robert W. Thurston, professeur d’histoire, Miami University ; auteur de Life and Terror in Stalin’s Russia, 1934-1941 (Yale University Press, 1998).

ISBN : 978-2-915854-68-8

441 pages 28€

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La non-violence, une histoire démystifiée
La non-violence, une histoire démystifiée
Nous connaissons les larmes et le sang qu’ont coûtés les projets de transformation du monde par la guerre ou la révolution. À partir de l’essai publié en 1921 par Walter Benjamin, la philosophie du axe siècle s’est engagée dans la « critique de la violence » même quand celle-ci prétend être « un moyen pour de justes fins ». Mais que savons-nous des dilemmes, des « trahisons », des désillusions et des véritables tragédies auxquels s’est heurté le mouvement qui s’est inspiré de l’idéal de la non-violence ? Domenico Losurdo parcourt une histoire fascinante: des organisations chrétiennes qui, au début du xixe siècle, se proposent aux états-Unis de combattre de façon pacifique le fléau de l’esclavage et de la guerre, jusqu’aux acteurs des mouvements qui, soit par passion, soit par calcul, ont agité le drapeau de la non-violence : Thoreau, Tolstoï, Gandhi, Martin Luther King, le Dalaï Lama et les récents inspirateurs des «révolutions colorées».

ISBN : 978-2-915854-67-1

346 pages 20€

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Qui aidait Hitler ?
Qui aidait Hitler ?
Par ce témoignage de première main, Ivan Maïski ambassadeur soviétique en Grande-Bretagne de 1932 à 1943, déconstruit la légende, forgée par l’Occident, de la connivence intrinsèque entre le Reich et l’Union soviétique. Les pourparlers en vue d’un pacte tripartite d’assistance mutuelle entre l’Angleterre, la France et l’URSS (mars-août 1939) n’ont pas été interrompus à cause du pacte de non-agression germano-soviétique d’août 39. Au contraire, l’URSS a conclu ce dernier parce que les Anglais et Français ont systématiquement saboté toute tentative de coopération loyale avec l’URSS pendant toute la durée des pourparlers tripartites. Anglais et Français sont en effet rentrés dans ces pourparlers à reculons, uniquement pour calmer leur opinion publique et faire traîner les négocia- tions, dans l’espoir de donner à Hitler le temps d’attaquer l’URSS. Dès 1937, les dirigeants anglais ont même adressé des supplications serviles au chancelier du Reich pour la signature d’un pacte quadripartite des « Quatre Grands » (Allemagne, Angleterre, France, Italie) qui laisserait aux nazis les coudées franches à l’est. L’URSS ne pouvant espérer de front anti-hitlérien, il fallut donc consentir à une paix séparée provisoire (et non à une alliance) avec l’Allemagne. Et c’est cette dernière qui en prit l’initiative. Il fallait pour l’URSS prévenir coûte que coûte la création d’un front capitaliste unique contre elle et re- tarder l’agression nazie pour mieux se préparer à la guerre future. L’URSS pesa le pour et le contre : bien qu’elle sût que cet accord serait utilisé pour attiser à l’Ouest les ressentiments antisoviétiques, elle décida que les avantages l’emportaient malgré tout. Si l’on peut vérifier, aujourd’hui comme hier, que « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage », Ivan Maïski rappelle que le camp socialiste, de par ses principes mêmes, a toujours dirigé ses efforts pour lutter en faveur de la paix. Il était en effet exempt de classes susceptibles de gagner quoi que ce fût de la guerre et, entièrement absorbé par la première expérience de construction du socialisme, il avait tout à perdre d’un conflit qui l’eût détourné de sa tâche. Ivan MAÏSKI

ISBN : 978-2-915854-64-0

217 pages 18€

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Ecritures d’Auschwitz
Ecritures d’Auschwitz
Le nom d’épouvante « Auschwitz » sert à symboliser la « destruction des Juifs d’europe » par les nazis, leurs alliés et complices. Une littérature multiforme lui est, sans relâche, consacrée depuis quelques décennies : psychanalytique, romanesque, poétique, de témoignage… Dans cet océan, l’auteur s’attache aux philosophes pour s’efforcer de cerner les raisons de la déception que leurs tentatives procurent. C’est que, à se tenir éloignés de la saisie des faits politiques et « culturels » qui ont pourtant présidé aux cruautés hitlériennes, la plupart des essais philosophiques semblent se satisfaire de ramener « Auschwitz » à des thèmes et notions aptes à détenir, selon ces auteurs, une portée bien plus élevée que toute connaissance précise de l’histoire multiforme et touffue désignée, par le vocable « le IIIe Reich », comme si son unicité était l’évidence même. Ces vastes vues se tourneraient vers l’ontologie (Agamben), vers la politologie (avec Arendt), l’histoire de la philosophie tout entière (avec Lévinas), l’éthique (avec Jonas). En revanche, des tentatives proprement artistiques parviennent selon de multiples voies à affronter « l’indicible » et « l’innommable ». De façon inévitablement partielle et partiale, l’essai s’attache à quelques œuvres afin de rendre hommage à leur auteur. Ainsi en va-t-il pour Jean Améry, pour Imre Kertész, Rosetta Loy et Sebald enfin. Chacune des œuvres s’attache à un moment, à une face de la tentaculaire entreprise génocidaire nazie ; à chaque fois, la persévérante élaboration poétique sans en masquer l’épouvante en brise cependant l’opacité. À l’obscurcissement que produit la défiguration « spéculative » de l’histoire, fait face la vérité de sa transfiguration artistique. Edith FUCHS

ISBN : 978-2-915854-62-6

252 pages 17€

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Aux origines du carcan européen (version augmentée de 2016)
Aux origines du carcan européen (version augmentée de 2016)
L’union européenne a été présentée aux Français sous le jour engageant du « Plan Marshall », ennemi de la misère et de la servitude des peuples européens. Son objectif aurait cadré avec le projet pacifique des « pères de l’Europe», Jean Monnet, Robert Schuman, Konrad Adenauer, etc., appliqués à proscrire définitive- ment les guerres qui avaient endeuillé et affaibli le Vieux Continent de 1914 à 1918 puis de 1939 à 1945. La paix serait garantie par la protection américaine, gage d’une liberté refusée aux peuples « de l’Est » soviétisés. Cette union fondée sur la « libre concurrence » entre égaux, en lieu et place des puissants cartels, se débarrasserait du Comité des Forges des sidérurgistes et marchands de canons enrichis par les guerres mondiales : mettant fin aux crises et aux guerres, elle vaudrait à tous la prospérité et « le pain blanc », bref, l’Eldorado. Seule la ré- cente crise, née d’une « épidémie » financière, aurait fait « dériver » ce noble projet, au risque de compromettre ses objectifs initiaux. « Dérive » récente d’une « Europe sociale » ou « alibi euro- péen » indispensable, à l’ère impérialiste, à la maximisation du profit monopoliste et à la guerre aux salaires ? Le présent ouvrage décrit, sources à l’appui, la stratégie, depuis le début du xxe siècle, d’effacement du grand capital français devant ses deux grands alliés-rivaux hégémoniques, l’Allemagne et les États- Unis, si précieux boucliers sociopolitiques. Annie LACROIX-RIZ

ISBN : 978-2-915854-63-3

193 pages 15€

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Antonio Gramsci, penseur et révolutionnaire
Antonio Gramsci, penseur et révolutionnaire
La vie d’Antonio Gramsci est une vie de combats. Combat contre le fascisme, l’absurdité de la guerre et l’injustice. En 1926, alors secrétaire général du Parti communiste italien, il est arrêté par le régime fasciste.  À l’issue d’un procès où le procureur demandera que l’on « empêche ce cerveau de fonctionner », Gramsci est condamné à 20 ans de prison. Depuis sa cellule, il poursuivra sous une autre forme son combat en faveur des classes subalternes en écrivant plus de 35 cahiers qui contiennent quelques-uns des concepts les plus novateurs du XXe siècle. Le documentaire Antonio Gramsci, penseur et révolutionnaire, pénètre dans cette œuvre riche et passionnante en présentant les concepts gramsciens (hégémonie, bloc historique, Etat intégral, révolution passive…) qui sont aujourd’hui encore à travers le monde un instrument privilégié de transformation de la société. Car chez Gramsci la pensée et l’action sont inextricablement liées. Avec la participation de : Alberto BurgioAngelo D’OrsiFabio FrosiniRazmig KeucheyanGuido LiguoriDomenico Losurdoet André Tosel. Vous pouvez commander en ligne le documentaire chez nos amis Les mutins de Pangée Télécharger le dossier de presse
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Sciences humaines et philosophie
Sciences humaines et philosophie
Depuis le déclin de l’Église et le renversement de l’ordre féodal, la transformation de la nature par l’homme guidé par les sciences exactes est bien acceptée. En revanche, l’on dénie toujours à l’homme la possibilité de la transformation de la société guidée par la connaissance de la vie sociale. L’émergence de cette conscience possible est en effet entravée par le dévoiement néopositiviste organisé dans les « sciences humaines » elles-mêmes, qui interdiront au niveau social l’unité de la pensée et de l’action, en imposant des instruments épistémologiques dé- formés. Car l’analyse adéquate des antagonismes de classe contempo- rains pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les intérêts des classes exploiteuses. Pour Lucien Goldmann, considérer la communauté humaine comme un objet d’étude, coupé, isolé de toute transformation est déjà le four- voiement épistémologique fondamental de ces sciences. De là leurs autres distorsions dériveront plus ou moins nécessairement: et notam- ment en plaquant dessus directement et indûment la méthodologie des sciences dures. Pour ce qui est de la connaissance de la vie sociale, l’uni- té de la pensée et de l’action exige d’être totale : il ne peut y avoir en ce domaine de conscience vraie et partielle en même temps, contrairement au domaine des sciences exactes. Lucien GOLDMANN

ISBN : 978-2-915854-61-9

134 pages 15€

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Trajectoires de la peinture
Trajectoires de la peinture
Attention, ceci n’est pas un livre d’art. Encore moins un essai sur l’esthétique. C’est le livre d’un peintre sur la peinture. A part Delacroix, Van Gogh et quelques autres, le phénomène est trop rare pour ne pas être signalé. Jean-Pierre Jouffroy fait ici parler la peinture de l’intérieur, dans son histoire et sa dialectique interne. De Giotto à Nicolas de Staël, de Bruegel à Charles Lapicque, la peinture est envisagée comme une succession de systèmes figuratifs d’ensemble, pensés historiquement. Loin de plaquer sur elle une rhétorique arbitraire, la peinture est ici conçue comme un langage propre, qui obéit à ses propres lois et excède le simple rôle d’ « illustration » naturaliste que l’académisme lui assigne. Avant de savoir ce que la peinture représente, il faut d’abord comprendre comment elle se présente, comprendre les lois de fonctionnement instrumental, gestuel et mental du peintre. Au travers de ce recueil presque exhaustif des textes de Jouffroy de 1962 à nos jours, de sa lutte en milieu communiste pour refuser les diktats du « réalisme socialiste » jusqu’à ses ultimes recherches sur la lumière, on apprendra également une multitude de détails : Comment évoluent les techniques et les matériaux ? Pourquoi le modelé est-il incompatible avec la couleur ? Quelle est la raison plastique de la rupture entre Van Gogh et Gauguin ? Pourquoi l’académisme contemporain en veut spécialement à la peinture ? Quel rôle jouent la division de la touche ou le ton local de l’objet dans la modernité ? Pourquoi l’abstraction porte-t-elle une attention nouvelle au caractère concret des moyens plastiques ? En quoi le physicien Chevreul a-t-il révolutionné la peinture ? Quel point de convergence peut-on établir entre les progrès de la physique et certaines théories picturales ? En quoi l’oeuvre de Chardin est-elle un point d’appui de toutes les modernités à venir ? Pourquoi ce qui caractérise le cubisme est moins le caractère statique du cube que le mouvement ? En quoi David est-il le père d’une conception pluraliste en art comme fondement de la politique culturelle ? En quoi Nicolas de Staël initie-t-il une reconstruction figurative à partir de l’abstraction ? Voici donc une invitation au voyage en compagnie de tous ceux qui ont fait la peinture moderne. Jean-Pierre JOUFFROY

ISBN : 978-2-915854-23-7

653 pages 28€

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Tout est permis mais rien n’est possible
Tout est permis mais rien n’est possible
La logique libérale-libertaire, concept théorisé pour la première fois par Michel Clouscard en 1972, conjugue libéralisme économique et libertarisme sociétal, tous deux fonctionnant en étroit rapport, tous deux représentant la même face d’une pièce. Tout est permis, mais rien n’est possible propose, à partir des principaux concepts de Michel Clouscard, de décrire les processus qui ont mené à l’émergence de ce système, d’en décrypter les enjeux idéologiques et d’aborder les conséquences sociales, culturelles et économiques : émergence historique du néolibéralisme ; consumérisme, rites de consommation, rôle et la place des « marchés de la séduction » dans l’économie et disparition de la figure du travailleur de la scène médiatique.
Avec la participation de : Jean-Pierre Garnier, ancien chercheur au CNRS, Jean-Pierre Garnier est sociologue, spécialiste de l’urbanisme. Il est notamment l’auteur de La pensée aveugle. Quand les intellectuels ont des visions (1993) et de Une violence éminemment contemporaine. Essais sur la ville, la petite bourgeoisie intellectuelle et l’effacement des classes populaires (2010). Jean-Pierre Levaray, ouvrier de production dans l’industrie chimique dans l’agglomération rouennaise. Il est l’auteur de Putain d’usine, Après la catastrophe, La classe fantôme et Plan social. Aymeric Monville, philosophe, directeur de collection des éditions Delga et rédacteur en chef adjoint de la revue La Pensée. Il est notamment l’auteur de l’Idéologie européenne avec Benjamin Landais et Pierre Yaghlekdjian (2008) et de Misère du nietzschéisme de gauche (2007). Dominique Pagani, ancien professeur de philosophie, musicologue, proche collaborateur de Michel Clouscard. Auteur de Féminité et communauté chez HegelLe rapport de l’esthétique au politique dans le Système.  
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Sagesses pour un monde disloqué
Sagesses pour un monde disloqué
Des études ayant trait au matérialisme, à l’hédonisme épicurien, aux romans libertins du xviiie siècle français ; des recherches liées à l’actualité immédiate ou presque immédiate, sur le « bonheur de la lutte », sur la démocratie très formelle que l’on a coutume d’identifier à la démocratie-tout-court ; quelques textes, enfin, qui concluent l’ouvrage, qui concernent la Révolution russe, l’œuvre de Lénine, la guerre idéologique menée contre le « socialisme réel » au tournant des années 1980, ou l’organisation d’un séminaire « Marx au xxie siècle » à la Sorbonne. Matérialisme philosophique, socialismes, marxisme… Jean Salem propose ici une sorte d’arrêt sur image, un retour sur son itinéraire intellectuel et académique des dernières années. Autant d’éléments indispensables à la réflexion, à la résistance, à l’action, dans un monde qui paraît si plein de tensions, de violences, de déséquilibres. Et d’espoirs aussi. Jean SALEM

ISBN : 978-2915854527

313 pages 17€

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Jean-Jacques Rousseau, le commencement d’un monde
Jean-Jacques Rousseau, le commencement d’un monde
Dans la nuit du 6 au 7 septembre 1765, suite aux polémiques qui ont suivi la publication du Contrat social et de L’Emile, la maison de Jean-Jacques Rousseau est lapidée à Môtiers, en Suisse. La vie de Jean-Jacques Rousseau aura été marquée par des désaccords, des querelles et des incompréhensions. En effet, sa pensée marque à la fois un aboutissement et une rupture avec l’idéal des Lumières. Si avec Voltaire un monde finit, avec Rousseau, un monde commence. Commence l’irruption du peuple dans la politique, la recherche de la liberté et de l’égalité. Commence alors notre modernité. Le documentaire s’attache ainsi à présenter l’itinéraire et les idées d’un philosophe atypique du siècle des Lumières. Avec la participation de Dominique Pagani
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