Catalogue
Affichage de 193–204 sur 279 résultatsTrié du plus récent au plus ancien

Sartre et la praxis
Ce livre, sans doute la présentation la plus complète de l’ensemble de la philosophie de Sartre, s’efforce d’analyser les concepts sar- triens de « liberté » et de « praxis », dans toutes ses dimensions philosophiques, sociales et politiques.
Son objectif premier est de mettre en évidence que le passage de l’approche phénoménologique de L’Être et le Néant à l’existentialo-marxisme sartrien de la Critique de la Raison dialectique a comme corollaire le pas- sage d’un concept de praxis définie comme projection du Pour-soi vers « ce qui n’est pas », vers le concept d’une praxis définie, d’un côté, comme projet organisateur s’inscrivant par le travail dans la matière ouvrée (c‘est-à-dire comme remaniement du champ pratique en vue d’une fin), et, de l’autre, comme praxis-processus déterminant la pratique d’un ensemble social organisé (d’un groupe ou d’une classe) dans l’histoire.
Il s’agit de montrer comment cet effort destiné à jeter les fondements d’une nouvelle théorie des ensembles pratiques, conduira Sartre de l’ana- lyse de la praxis individuelle comme totalisation d’un projet dans le champ pratique à une analyse de plus en plus profonde des implications de la praxis dans le processus d’une dialectique qui préconise que « toute dialec- tique historique repose sur la praxis individuelle en tant que celle-ci est déjà dialectique ». Finalement, ce livre s’efforce aussi de mettre en évidence que cette théorie sartrienne de la praxis débouchera nécessairement sur une nouvelle théorie de la lutte (des classes) et des conflits et sur l’analyse de l’intelligibilité de la praxis dans l’histoire.
Arno MÜNSTER
ISBN : 978-2-37607-109-9
233 pages
24€

L’ère de Staline
Quatre mois après ma visite en août, la production avait atteint un nombre stable de cent dix tracteurs par jour. C’était « conforme au plan ». La guerre pour le premier laminoir soviétique était gagnée. Douze ans plus tard, les hommes de l’usine de tracteurs « Stalingrad » repoussaient les armées de Hitler, sur les ruines de leur usine, à bord de leurs propres chars.
Anna Louise STRONG
ISBN : 978-2-915854-84-8
162 pages 17€

1917-2017. Staline tyran sanguinaire ou héros national ?
Malgré son titre « 1917-2017, Staline tyran sanguinaire ou héros national ? » ne porte pas seulement sur Staline, mais pose des questions sur la nature du pouvoir soviétique de 1917 à la chute de l’Union soviétique. Il présente des faits, des arguments. La notion de totalitarisme qui va jusqu’à identifier ce pouvoir à celui du nazisme, doit être dénoncée.
Le livre part d’une interrogation sur la différence d’opinion entre ceux qui ont vécu l’URSS et l’image que nous en avons en France. 67 % des habitants de la Fédération de Russie en septembre 2017 regrettaient l’Union soviétique et 38 % d’entre eux plaçaient Staline et Lénine en tête des plus grands hommes de l’histoire. Pourquoi ? Ce que tous les sondages affirment, nous l’avons constaté sur le terrain. Staline est l’homme d’une époque, l’Union soviétique ne se limite pas à sa seule domination, mais incontestablement Lénine et Staline ont opéré une rupture et créé les conditions d’une autre société dans un encerclement permanent et une violence de quatorze États ligués contre elle. Un état des lieux s’impose. On ne peut pas ignorer cette extraordinaire tentative de changement de pouvoir et de société. Prétendre effacer la mémoire des peuples est aussi destructeur que d’imposer aux individus l’ignorance de leur passé et de leurs origines. Ce livre est donc une présentation des pièces du dossier en vue de l’ouverture d’une véritable analyse scientifique mais aussi politique, d’une expérience qui continue de marquer notre présent et qui conditionne notre avenir.
Danielle BLEITRACH
ISBN : 978-2-37607-127-3
189 pages
17€

Néo-fascisme et idéologie du désir
Pour Michel Clouscard, l’ensemble capitaliste se découpe séquentiellement en libéralisme classique, national-socialisme et néo-libéralisme. Chaque métamorphose correspond à une exigence pour sauver le capitalisme des crises et donc du communisme. Après le plan Marshall et Mai 1968, les idéologues des secteurs pilotes comme l’audiovisuel, la mode, les loisirs, vont promouvoir avec succès la consommation d’émancipation transgressive comme prétendu combat d’avant-garde contre le néo-capitalisme. Ce qui assurera de formidables nouveaux profits et la neutralisation de la lutte des classes. L’Anti-Œdipe de Deleuze/Guattari paru en 1972 en exprimera l’exaltation maximale.
Michel Clouscard montre ici que la polémique avec ce dernier maillon des générations bourgeoises est la clé qui permet de révéler l’anthropologie bourgeoise totale. Il montre que l’idéologie transgressive, qui a pour fonction d’habiliter la consommation parasitaire et de prôner un activisme anti-étatique, est une transition vers une anthropologie néo-fasciste : l’opposition y est réduite à un spontanéisme groupusculaire et permet la destruction des institutions étatiques et la domination des trusts sur des masses schizophrénisées.
Michel Clouscard démontre que toute l’anthropologie bourgeoise ne s’avère qu’une psychose – forclusion de la production, du producteur, du rapport immédiat au monde – et en dernière instance un sadisme – annexion acritique brutale de l’autre, des produits, du monde. Les « machines désirantes » autistiques fusionnent alors en une machine de mort. La terreur néo-fasciste commence. On peut mesurer aujourd’hui toute l’actualité de cette critique : FMI, UE, banques contre la Grèce, l’Irlande, le Portugal ; les opérations de l’OTAN en Yougoslavie, Afghanistan, Irak, Côte d’Ivoire, Libye, Syrie, etc.
Michel CLOUSCARD
ISBN : 978-2-915854-53-4
143 pages 15€

Epistémologie et philosophie politique. Pour une théorie de la liberté.
« Nous vivons actuellement un phénomène d’acculturation fondamentale, résultat du développement de la société capitaliste et qui, si on l’imagine développé jusqu’à ses limites, pourrait conduire à un automatisme social tel, que la vie culturelle deviendrait tout à fait superflue. »
Lucien GOLDMANN
ISBN : 978-2-915854-91-6
222 pages
15€

La démocratie de caserne
La « république » sécuritaire prétend échanger une partie des libertés publiques encore en vigueur contre une mise en spectacle de la « sécurité ». Avec pour conséquence de stigmatiser toutes celles et tous ceux qui n’entendent pas se plier à cette démocratie de caserne. Ce qui est en jeu, c’est l’instauration d’une société de la contrainte, basée sur l’hyper-surveillance des citoyens de première ou de seconde zone. C’est une forme de militarisation durable de la société à travers une stratégie de la tension, un management par la terreur.
Jean SALEM
ISBN : 978-2-915854-90-9
70 pages
9€

Le groupe Bilderberg. « L’élite » du pouvoir mondial
Nombreux sont les premiers ministres, ministres et banquiers centraux qui, avant d’accéder à leurs postes, ont siégé ou ont été invités au Groupe Bilderberg ou à la Commission Trilatérale. Parmi eux, Emmanuel Macron, Christine Lagarde, Jean-Claude Trichet, Mario Draghi, Mario Monti, Angela Merkel, Bill Clinton, Tony Blair, David Cameron. On note aussi la présence de dirigeants de multinationales comme Bill Gates (Microsoft), Jeff Bezos (Amazon) ou David Rockefeller, mais aussi de piliers du pouvoir états-unien comme le général David Petraeus (ancien directeur de la CIA) ou Henry Kissinger.
L’existence de ces organisations pose des questions décisives comme celle du contrôle démocratique sur les processus publics décisionnels. Est-il possible de répondre aux défis de notre temps avec des appareils de coordination contrôlés par des « élites » aussi restreintes ? D’autant que ces élites sont sélectionnées uniquement en vertu de leur immense richesse, qu’elles appartiennent à quelques pays seulement, ne sont élues par personne ni déléguées par aucune autorité publique, agissent souvent de manière secrète et sont inspirées par le dogme du marché autorégulé. Les récentes vicissitudes de l’euro montrent à quel point une gestion confiée à un groupe restreint et aux favorisés du marché est porteuse de chaos.
Ce livre analyse l’organisation des « élites » transnationales, les bases économiques de leur pouvoir, les orientations et procédés grâce auxquels elles réussissent à influencer les autres niveaux de pouvoir, à commencer par les États-nations. Il comporte également des tableaux explicatifs et les listes des participants aux récentes rencontres du Groupe Bilderberg et de la Commission Trilatérale.
Domenico MORO
ISBN : 978-2-915854-80-0
238 pages 19€

Les chemins de la praxis
Les Chemins de la praxis expriment le dernier état, le dernier moment, de la pensée clouscardienne. Donc, à lire certes, mais, plus impérativement que ce n’est le cas pour aucun de ses ouvrages précédents, à relire, tant y est poussé, à des limites rarement atteintes, l’extrême concentration du propos. La fulguration des ellipses, aussi bien que, en sens inverse, l’explicitation inédite des concepts dialectiques fondamentaux, sous-jacents à l’ensemble de ses publications antérieures, témoignent de cette tension permanente entre une lutte à mort contre le temps (celui des premiers symptômes de la maladie qui devaient finir par l’emporter), et la prodigieuse richesse du matériau interrogé.
« Le réel comme corollaire de la praxis est la proposition la plus radicale du concept de praxis. Celle-ci ne saurait être réduite à un quelconque réalisme du temps et de l’espace. Le réel est une construction. Il n’a pas recours à une rationalité qui serait extérieure à la praxis et indépendante. Il est l’identification d’une durée qui naît du travail et d’une chronologie qui n’est autre que la mise en forme de la production. La praxis est mesure de toute chose. »
(…)
« Cette ontologie sociale apporte un total renversement philosophique qui prétend répondre à la crise de la pensée “occidentale”. Notre contribution est un travail pour la reconnaissance… de ce qui est devenu nécessaire. Il s’agit, rien de moins, de passer de l’Être (d’origine “naturelle”, l’être de la nature) à l’Être de la praxis, du corps social. » M. Clouscard
Michel CLOUSCARD
ISBN : 978-2-915854-79-4
284 pages 20€

URSS vingt ans après. Retour de l’Ukraine en guerre
Qu’est-il advenu de l’Union soviétique, vingt ans après ? Loin de tout discours officiel, de la gloriole des « élites », c’est la parole des petites gens que nous avons recueillie dans toute une série de reportages en Crimée, au moment de son rattachement à la Russie en mai et juin 2014. Puis l’aventure s’est poursuivie à Odessa en octobre et novembre, peu de temps après le massacre dans la Maison des syndicats, puis en Moldavie, en Transnistrie et en Gagaouzie. Nous voulions connaître l’opinion de ceux dont les seules victoires, provisoi- rement acquises, se nomment « pain » et « abri pour dormir », étant entendu que tout est remis en cause le matin de chaque jour qui naît, quand la guerre est là, la pire des guerres la guerre civile… Ils ont dit ce que représentait l’Union soviétique pour eux, comment ils avaient vécu le Maïdan, la rébellion dans le Donbass et la catastrophe actuelle. En partageant avec eux le pain et le sel, nous avons commencé à entrevoir une autre réalité que celle rapportée par nos médias…
Danielle Bleitrach
Marianne Dunlop
ISBN : 978-2-915854-78-7
241 pages 19€

Marxisme et Universalisme
Faut-il continuer d’opposer, comme y invite l’opinion dominante, l’universalisme des « droits de l’homme » au particularisme des classes sociales, des nations ou des « civilisations » ? À l’inverse, « la » nation et l’« humanité », et en conséquence, le patriotisme et l’humanisme, ne sont-ils pas secrètement divisés par des fractures de classes bien réelles dont doit tenir compte toute stratégie progressiste ? Quant à la lutte des classes, dans laquelle les dominants ont provisoirement conquis l’initiative historique, n’est-elle pas le levier paradoxal par lequel le genre humain peut réellement s’unifier au lieu de s’abandonner au faux universalisme de la « construction européenne » et du « transatlantique », ce particularisme du riche qui voudrait imposer au monde une seule pensée et une seule langue ? C’est à quoi ce livre invite à réfléchir à travers une série d’articles sur la lutte des classes, la nation, l’exterminisme capitaliste, mais aussi sur le devenir de la France et de la langue française.
Georges GASTAUD
ISBN : 978-2-915854-77-0
486 pages 28€

La vie en rouge
Toute sa vie, Jeannette Thorez-Vermeersch (1910-2001) l’a consacrée à la lutte contre l’injustice, l’oppression, dévouée à la cause de la révolution. Née dans une famille où l’on connaît la misère absolue, elle travaille dès l’âge de dix ans, devient domestique, s’use les doigts dans les filatures, et, très vite, s’insurge contre l’exploitation et l’humiliation.
Elle se lance tôt dans la lutte politique. Au Parti communiste, elle découvre un foyer de fraternité, une solidarité avec l’expression de sa révolte, qui l’amènent à s’engager totalement. Dès lors, sa vie se confond avec l’action militante, avec tous les événements majeurs du siècle. Et, surtout, avec celle de Maurice Thorez. De leur histoire d’amour naîtront trois enfants.
Une vie d’une extraordinaire densité, qui la fait participer à de grands combats, rencontrer les plus grandes figures de la politique, mais aussi des créateurs comme Picasso, Aragon, Léger… Une vie de lutte quotidienne, de meetings, de débats, de voyages ; une vie de dirigeante, siégeant dans les instances suprêmes du Parti pendant des périodes mouvementées — les années fastes de l’après-guerre, celles de la déstalinisation, puis de la décolonisation…
Récit parfois haletant d’une existence menée tambour battant, ces Mémoires constituent aussi un formidable témoignage sur le fonctionnement interne du mouvement communiste ; mais, avant tout, ils sont un plaidoyer pour la nécessité de combattre sans relâche la misère, la pauvreté et l’oppression.
Et c’est à cette conviction que Jeannette Thorez-Vermeersch est demeurée fidèle, envers et contre tout.
Jeannette THOREZ-VERMEERSCH
ISBN : 978-2-915854-76-3
216 pages 19€

La maladie dégénérative de l’économie, le « néoclassicisme »
Croissance de très basse intensité, chômage de masse, explosion des inégalités… L’économie — capitaliste — est en crise. La discipline économique, sous le joug d’un courant
dominant néolibéral draînant les prix Nobel et revendiquant pour lui seul la scientificité, l’est aussi. Ce livre montre de quelle manière cette discipline, atteinte d’une maladie dégénérative — le « néo- classicisme », soit la théorie de ce courant dominant, dit « néoclassique » —, converge aujourd’hui non plus seulement vers la « pensée unique », mais surtout vers la « pensée zéro ».
Cinq thèmes sont plus précisément abordés: l’idéologie, les institutions, la croissance, le développement et la crise. La critique est également portée contre quelques «grands économistes», de Jean-Baptiste Say à Amartya Sen, en passant par Walt Rostow ou Robert Barro, sans oublier les Joseph Stiglitz, Paul Krugman, Jeffrey Sachs…
Rémy HERRERA
ISBN : 978-2-915854-73-2
219 pages 18€