La Corée du Nord, cette inconnue
La Corée du Nord, cette inconnue
Vous en entendez parler, mais connaissez-vous vraiment la Corée du Nord, de son nom officiel la République populaire démocratique de Corée ? Rarement les informations sur un pays donnent lieu à un tel traitement médiatique, où se conjuguent trop souvent anticommunisme relevant de la philosophie de comptoir, lourdes erreurs factuelles et désinformation délibérée. Le présent ouvrage vise à apporter des explications simples et concises sur ce pays, en rappelant sa géographie, son histoire et sa culture. Après un décryptage du processus de désinformation sur la Corée du Nord sur la base d’exemples précis, il décrit son système politique, économique et social, en prenant en compte les développements les plus récents des programmes nucléaires et balistiques. Les relations extérieures sont analysées pays par pays, tant avec les voisins sud-coréen, chinois, russe et japonais de la Corée du Nord qu’avec les États-Unis, la France et le Tiers-Monde. Enfin, il présente les soutiens et les partenaires non étatiques de la République populaire démocratique de Corée, en France et dans le monde. Disposant ainsi d’éléments d’analyse, chacun pourra se forger sa propre opinion pour comprendre pourquoi l’État le plus sanctionné au monde ne s’est pas effondré, contredisant les prédictions formulées depuis un quart de siècle par nombre d’« experts » de la question nord-coréenne, et apprécier les évolutions en cours d’un pays fermement attaché au principe de souveraineté nationale et ayant choisi sa propre voie socialiste de développement.
17.00 Ajouter au panier
L’Etre et le Code
L’Etre et le Code
Michel Clouscard aura pu écrire ailleurs : « On n’a jamais pensé faire la philosophie de la relation du produire et du consommer pour la bonne raison qu’elle a toujours été faite, mais à l’envers. La théologie, l’éthique, l’économie politique ont surdéterminé les deux processus qui n’ont servi que de moyens d’expression. Nous inversons la relation : produire et consommer se mettent en relation pour constituer la théologie, l’éthique, l’économie politique. » C’est bien la problématique de ce livre immense, qui reprend le projet hégélien : dire le réel selon sa logique, sans résidu transcendantal. À travers la phénoménologie de la praxis globale, du début du Moyen-Âge à nos jours, Clouscard montre la logique de la production à l’oeuvre et produisant le réel sous la forme d’un code réduisant l’être. De référentiel transcendant pour la période féodale, ce code mutera en un référentiel transcendantal (transcendant laïcisé) avec l’émergence de la bourgeoisie. Cette dernière séquence culminera avec l’avènement de la bourgeoisie de robe et la vénalité des charges : l’intellect deviendra un métier qui s’achètera… « “Je pense donc je suis”… donc je suis » aimait à dire Clouscard : une conquête irréversible sera captée par une classe pour prendre le pouvoir sur l’existentiel. L’ego transcendantal alors s’arrogera le pouvoir de décision épistémologique et proclamera une prétendue universalité de sa problématique. L’effet, le procès de production de la connaissance, ne retenant que le résultat, prétendra se substituer à sa cause : le procès de production qui sera nié. Il faudra empêcher la non-intellectualité d’accéder à la transparence et au savoir d’elle-même, qui serait sa désaliénation, en la réduisant à un résidu à tout savoir. C’est plus que jamais ce code de l’épistémologie bourgeoise qui réduit l’être de la cité aujourd’hui. L’épistémologie révolutionnaire, la philosophie de la praxis, procédera donc à rebours et reprendra le discours de ce néo-kantisme en révélant à travers lui la réalité qu’il cache. Par ce réalisme radical, on ne pourra faire l’économie d’étendre la lutte des classes au niveau épistémologique et ceci… même au sein de la famille marxiste. « Son grand mérite revient à indiquer les meilleures conditions pour que l’histoire se révèle concrètement pour ce qu’elle est : une totalisation en cours. » Jean-Paul Sartre. à propos de L’Être et le Code Michel Clouscard

ISBN : 978-2-37607-140-2

549 pages

29.00 Ajouter au panier
L’Ecologie réelle
L’Ecologie réelle
Des premières aires naturelles protégées (zapovedniki) en 1918 jusqu’au plus grand plan d’agroforesterie au monde en 1948, avant que Nikita Khrouchtchev ne s’aligne sur le modèle intensif américain dans les années soixante, c’est toute une écologie soviétique qui fut jadis raillée par les premiers zélateurs occidentaux de l’agriculture « chimique ». Cette « préhistoire dogmatique », pourtant riche d’enseignements pour l’époque actuelle, est aujourd’hui totalement passée sous silence, y compris dans le discours écologiste contemporain, « décroissant », volontiers malthusianiste, et concrètement incapable de participer au renversement du seul véritable responsable de la destruction barbare de notre environnement : le capital. De même, les efforts de l’écosocialisme, très en vogue aujourd’hui, pour tenter une nouvelle « rénovation » du marxisme, s’accompagnent d’une étrange omertà sur l’indiscutable avant-garde cubaine en matière d’agro-écologie. Sans doute par aversion pour une question indissociable de la protection de l’environnement, à Cuba comme ailleurs : celle de la souveraineté nationale. On l’aura compris, Guillaume Suing, agrégé de biologie et spécialiste de l’histoire de la biologie, nous montre que sur la question de l’écologie et du marxisme, tout est à revoir.

ISBN : 978-2-37607-134-1

212 pages 18€

18.00 Ajouter au panier
La trahison de l’avant-garde
La trahison de l’avant-garde
Le désenchantement du monde provoqué par l’explication rationnelle de l’univers apporta comme conséquence la réaction de ceux qui, éprouvant de la nostalgie pour un imaginaire paradis perdu, s’arrogèrent la mission d’un nouvel enchantement. Face au grandiose projet des Lumières de remplacer la religion par la philosophie et par la science, les romantiques, puis leurs épigones, se proposèrent un idéal non moins transcendant : remplacer la philosophie et la science non par la religion stricto sensu, mais par la religion de l’art ou la poésie. Ces mouvements irrationnalistes, aussi hétérogènes et confus qu’ils soient, avaient pourtant un trait essentiel en commun : leur hostilité à la société industrielle et la nostalgie d’un imaginaire paradis perdu du monde prémoderne. Ils ont constitué une tradition dont allait se nourrir le prétendu art « moderne », lequel, d’une façon contradictoire et paradoxale, représente également une attaque en règle contre la modernité. Juan José SEBRELI

ISBN : 978-2-915854-89-3

451 pages

24€

24.00 Ajouter au panier
Dix Jours qui ébranlèrent le monde
Dix Jours qui ébranlèrent le monde
C’est dans Dix Jours qui ébranlèrent le monde que le monde a fait la connaissance de la révolution d’Octobre ; aujourd’hui encore il n’existe en aucune langue — pas même en russe — de meilleur livre sur le sujet. Vladimir Pozner J’ai lu avec un immense intérêt et la même attention jusqu’au bout le livre de John Reed : Dix jours qui ébranlèrent le monde. Je le recommande du fond du cœur aux ouvriers de tous tes pays. Je voudrais que cet ouvrage fût répandu à des millions d’exemplaires et traduit dans toutes les langues, car il donne un tableau exact et extraordinairement vivant d’événements qui ont une si grande importance pour l’intelligence de ce qu’est la révolution prolétarienne, de ce qu’est la dictature du prolétariat.
V. I. Lénine
Le meilleur écrivain américain de son temps. John Dos Passos

ISBN : 978-2-37607-108-2

348 pages 19€

19.00 Ajouter au panier
Résistances
Résistances
Dans ces libres entretiens, Jean Salem revient, tout d’abord, sur une enfance dont le cours fut déterminé par les combats de ses parents, Henri et Gilberte Alleg. Combats pour l’indépendance de l’Algérie, pour la justice sociale et la victoire de l’idéal communiste, combats pour la cause de la paix, de la fraternité, de la liberté. Il évoque ses propres passions intellectuelles, son parcours académique, ainsi que le grand travail de conviction, de résistance aussi, qui fut nécessaire pour faire revivre à la Sorbonne, après trente années de plomb, l’étude de l’œuvre et de la pensée de Marx. En tirant, enfin, les enseignements des nombreux voyages qu’il effectue autour du monde en tant que militant et en tant qu’uni- versitaire, il livre ici ses réflexions sur la crise actuelle, sur la dégénérescence des gauches en Occident, et sur l’aggravation des tensions internationales. Jean SALEM

ISBN : 978-2-915854-75-6

317 pages 20€


20.00 Ajouter au panier
1914-1918. La Grande Guerre des classes
1914-1918. La Grande Guerre des classes
Dans l’Europe de 1914, le droit de vote universel n’existait pratiquement pas. Partout, la noblesse et les grands industriels se partageaient le pouvoir. Mais cette élite, restreinte, méprisait la démocratie et craignait les masses populaires et le spectre d’une révolution. L’Europe devait sortir « purifiée » de la guerre, et « grandie » par l’extension territoriale. Et si la Première Guerre mondiale était avant tout la suite meurtrière de la lutte entre ceux d’en haut et ceux d’en bas initiée dès 1789 ? C’est la thèse magistrale du livre de Jacques Pauwels, qui connaît aujourd’hui une nouvelle édition, mise à jour, augmentée d’un index. L’historien démontre ici que les grandes puissances mondiales voulaient depuis longtemps cette guerre pour s’approprier colonies et autres richesses et écraser les idées révolutionnaires qui gagnaient de plus en plus l’Europe.  
Ce gros livre, facile à lire, donne à la Première Guerre mondiale l’éclairage, absent des commémorations médiatiques, des rapports sociaux. Les classes dirigeantes de tous les pays impérialistes ont voulu et préparé la guerre générale, 1° pour se repartager le monde qu’elles s’étaient, en vive concurrence, réparti depuis la grande crise systémique de 1873 ; 2° pour conjurer la « révolution » prétendue la menaçante, ou plutôt toute évolution vers la « démocratie ». Cette mise au point sur les réalités sociopolitiques montre comment l’immense boucherie a balayé l’union sacrée d’origine, d’ailleurs relative, et aggravé les divisions sociales, tant dans l’armée (étude passionnante) que dans la société civile, métropolitaine et coloniale. Appuyée sur une énorme bibliographie à laquelle manquent peu de titres, elle cite beaucoup de poèmes de guerre. Et, ce n’est pas la moindre de ses qualités, elle donne envie de lire les principaux ouvrages qui l’ont nourrie. Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine (Paris VII)

ISBN : 978-2-915854-99-2

548 pages 29€

29.00 Ajouter au panier
Iejov contre Staline
Iejov contre Staline
Dans ce livre, Grover Furr répond aux questions centrales concernant les répressions de masse en Union soviétique en 1937-1938 connues sous le nom de « Iejovchtchina » (la triste période de Iejov) ou, par les anticommunistes, « la Grande Terreur » : – Qui en fut la cause ? – Des centaines de milliers de victimes innocentes ont-elles trouvé la mort ? – Joseph Staline était-il responsable de ces meurtres, comme cela est universellement revendiqué ? – Si – comme l’examen nous incite à le conclure – Staline était innocent et a effectivement mis un terme à ce crime massif, pourquoi Iejov et ses hommes ont-ils pu continuer à tuer de nombreuses personnes innocentes pendant plus d’un an ? La présente étude répond à ces questions. Le professeur Furr a étudié toutes les preuves disponibles, la plupart dans des archives soviétiques autrefois secrètes. Il propose des traductions originales de documents historiques essentiels et une analyse détaillée de leur signification dans une synthèse importante qui éclaire enfin l’un des événements clés de l’histoire soviétique. Grover Furr

ISBN : 978-2-37607-135-8

219 pages 19€

19.00 Ajouter au panier
Hobbes et la nature de l’Etat
Hobbes et la nature de l’Etat
Instigateur au xviiiie siècle de la modernité politique, le philosophe Thomas Hobbes fut le premier à dévoiler le lien indissoluble entre souveraineté populaire et pouvoir d’État. Son credo épistémologique était : « La raison est le pas, le progrès de la science la route, et l’avantage du genre humain le but ». Autant admirées que violemment combattues, ses oeuvres politiques finirent parfois au bûcher par suspicion de propager l’athéisme. Aujourd’hui encore, les idées reçues sur l’auteur du Léviathan sont nombreuses et son matérialisme fragmenté et dénaturé. Lilian Truchon restitue d’une façon totalement inédite la cohérence de la pensée de ce philosophe, articulée en trois temps comme elle fut conçue à l’origine : le corps, l’homme et le citoyen. Hobbes reste d’actualité non seulement pour penser de façon réaliste le rôle de l’État mais aussi pour comprendre le passage dialectique entre le naturel et l’artificiel, entre la nature et la civilisation, sans faire appel à une métaphysique de la rupture et des commencements absolus. C’est aussi l’occasion de proposer une juste évaluation du « matérialisme mécaniste » à l’âge classique, de repenser les rapports classiques entre liberté et nécessité, et enfin de présenter, sans la mutiler comme c’est souvent le cas, la théorie de l’État chez Marx et Engels, les deux penseurs majeurs qui ont envisagé en matérialistes le rôle de l’institution étatique à la suite de Hobbes. Lilian TRUCHON

ISBN 978-2-37607-136-5

212 pages

18.00 Ajouter au panier
Henri Barbusse l’anti prêt-à-penser
Henri Barbusse l’anti prêt-à-penser
Nous commémorons en cette période le centenaire de la guerre de 1914-1918. Nous étions quelques-uns à penser qu’Henri Barbusse, premier des écrivains-combattants de cette guerre, Prix Goncourt 1916 pour son livre Le Feu, attribué en plein conflit par conséquent, allait être mis en valeur. Cela s’est en effet produit pour Maurice Genevoix par exemple, dans des manifestations officielles organisées par la puissance publique, ou encore par les grands médias. Pour le pionnier Henri Barbusse, cela n’a pas été le cas ! Pourquoi Henri Barbusse, alors qu’il est le premier des écrivains-combattants de la guerre 1914-1918, reconnu comme tel depuis cent ans par la diffusion ininterrompue de son ouvrage Le Feu, Prix Goncourt 1916, et donc aussi apprécié sur le plan littéraire, pourquoi donc la puissance publique a-t-elle attendu jusqu’à ce 15 décembre 2016, ou omis de le prendre en considération pour révéler au grand public ses écrits et ses actions ? De son vivant, il a pourtant marqué son époque. La preuve nous en est fournie par les nombreuses artères et édifices publics qui, après son décès, se sont vu attribuer son nom. C’est à donner les raisons de ces « oublis » que s’attache dans ce livre Paul Markidès. Paul Markidès

ISBN : 978-2-37607-128-0

90 pages

12€

12.00 Ajouter au panier
Évolution : la preuve par Marx
Évolution : la preuve par Marx
La théorie moderne de l’évolution, compromis temporaire entre darwinisme de tendance matérialiste et génétique de tendance idéaliste, est en « crise de croissance », à l’heure où les généticiens de laboratoire eux-mêmes ne croient plus à la définition classique que l’on donne au gène, et lui préfèrent une prometteuse « épigénétique »… Sans voir qu’il s’agit là de redécouvertes d’agronomes soviétiques, hier tant vilipendés pourtant. Ces derniers avaient en effet eu le tort de critiquer la corruption idéaliste des thèses de Darwin par la génétique, lui préférant ce qu’ils considéraient comme la forme la plus haute du matérialisme : le matérialisme dialectique. Depuis l’époque de Darwin et de Marx, une tradition de critique des nouvelles théories scientifiques par les marxistes, s’est perdue entre l’excès d’arrogance des lyssenkistes et l’excès de révérence d’un Althusser par exemple, laissant, comme à chaque « crise scientifique », l’ombre du créationnisme obscurantiste refaire surface. À la lumière des dernières avancées de la biologie, il est temps de proposer à la critique une grille d’interprétation des faits nouveaux dans une définition réellement « matérialiste dialectique » de la vie, rendant son évolution aussi nécessaire que ses capacités à résister aux changements. Si on ressuscite la science marxiste pour comprendre la crise financière planétaire actuelle, il est temps d’admettre qu’elle peut aussi se rendre utile dans bien d’autres disciplines pour éclairer notre monde. Guillaume SUING Préface de Georges Gastaud, professeur agrégé de philosophie.

ISBN : 978-2-915854-93-0

219 pages 18€

18.00 Ajouter au panier
Les amalgames de Trotsky
Les amalgames de Trotsky
Bien que précédemment purgées d’éléments trop compromettants au moment de leur ouverture aux chercheurs en 1980, les Archives Trotsky de Harvard ont depuis laissé filtrer certains documents sans équivoque, comme des accusés de réception de lettres à des inculpés des procès de Moscou, ou encore une lettre de Léon Sedov à son père, Trotsky, évoquant la création d’un bloc conspirationniste unissant leurs partisans aux zinoviévistes. Des soviétologues éminents comme John Archibald Getty ou encore l’historien trotskyste de renommée mondiale Pierre Broué ont ainsi apporté les preuves tangibles et irréfutables de l’existence d’un complot trotskyste en URSS dans les années trente, fait que Trotsky avait toujours nié. Faisant fond sur les sources primaires des Archives Trotsky ainsi que sur les archives soviétiques, Grover Furr soumet les témoignages des accusés aux procès de Moscou à un contre-examen au plus près des sources. Sa conclusion : les aveux des témoins sont authentiques et concordent. Les mêmes sources primaires, ainsi que les écrits de Trotsky, démontrent que ce dernier a menti sur presque tout concernant l’URSS, dans ses écrits sur les procès de Moscou (1936, 1937 et 1938) ainsi que sur l’assassinat de Kirov, enfin dans son témoignage devant la Commission Dewey en 1937. Ce livre révolutionne la compréhension des procès de Moscou. Les écrits et les activités de Trotsky dans les années trente doivent être revus sous un nouveau jour, celui des ultimes menées d’un intriguant génial et sans scrupule, prêt à tout pour revenir au pouvoir. Grover FURR

ISBN : 978-2-37607-101-3

457 pages 29€

29.00 Ajouter au panier