Henri Barbusse l’anti prêt-à-penser
Nous commémorons en cette période le centenaire de la guerre de 1914-1918. Nous étions quelques-uns à penser qu’Henri Barbusse, premier des écrivains-combattants de cette guerre, Prix Goncourt 1916 pour son livre Le Feu, attribué en plein conflit par conséquent, allait être mis en valeur. Cela s’est en effet produit pour Maurice Genevoix par exemple, dans des manifestations officielles organisées par la puissance publique, ou encore par les grands médias. Pour le pionnier Henri Barbusse, cela n’a pas été le cas ! Pourquoi Henri Barbusse, alors qu’il est le premier des écrivains-combattants de la guerre 1914-1918, reconnu comme tel depuis cent ans par la diffusion ininterrompue de son ouvrage Le Feu, Prix Goncourt 1916, et donc aussi apprécié sur le plan littéraire, pourquoi donc la puissance publique a-t-elle attendu jusqu’à ce 15 décembre 2016, ou omis de le prendre en considération pour révéler au grand public ses écrits et ses actions ? De son vivant, il a pourtant marqué son époque. La preuve nous en est fournie par les nombreuses artères et édifices publics qui, après son décès, se sont vu attribuer son nom. C’est à donner les raisons de ces « oublis » que s’attache dans ce livre Paul Markidès. Paul Markidès

ISBN : 978-2-37607-128-0

90 pages

12€

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Hillary Clinton. La Reine du Chaos
Diana Johnstone analyse le lien entre les ambitions d’une politicienne sans scrupule, Hillary Clinton, et la machine qui sous-tend “l’empire américain” : le complexe militaro-industriel, les médias, le lobby pro-israélien, et les intellectuels qui orientent le discours sur les droits de l’homme, le multiculturalisme ou les droits de minorités en faveur de la guerre perpétuelle. Passant en revue les conflits au Honduras, au Rwanda, en Libye, Bosnie, Kosovo, Irak, Syrie et Ukraine, Diana Johnstone illustre une caractéristique de l’empire américain qui diffère des empires passés : une volonté de destruction d’ennemis potentiels plutôt que d’occupation et d’exploitation. En se faisant la porte-parole de “gauche” de l’offensive actuelle contre la Russie, avec le risque de guerre nucléaire qu’elle entraîne, Hillary Clinton renforce un des principaux dangers qui menacent l’humanité aujourd’hui. Diana Johnstone

ISBN : 978-2-915854-85-5

225 pages 19€

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Histoire du droit romain
Ce livre, qui a déjà fait l’objet de quinze éditions en Italie, trace un profil complètement nouveau de l’histoire du droit romain. L’expérience juridique n’apparaît pas divisée, selon un schéma habituel, en secteurs qui peinent parfois à trouver un point de rencontre : le droit public et privé, le droit pénal, les « sources » de production et de compréhension normative, le procès ; mais elle est étudiée dans ses structures fondamentales et dans les « valeurs » qui la guident, dans sa constitution et ses mutations, des Douze Tables jusqu’à la codification justinienne. Terminus d’un long parcours, la codification justinienne prend place entre un passé et un futur ; elle clôt une his- toire du droit romain, mais est également à la base de la culture juridique byzantine comme de celle de l’Europe médiévale et moderne.
Mario BRETONE traduit de l’italien par Luigi-Alberto Sanchi (CNRS)

ISBN : 978-2-915854-98-5

509 pages 35€

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Hobbes et la nature de l’Etat
Instigateur au xviiiie siècle de la modernité politique, le philosophe Thomas Hobbes fut le premier à dévoiler le lien indissoluble entre souveraineté populaire et pouvoir d’État. Son credo épistémologique était : « La raison est le pas, le progrès de la science la route, et l’avantage du genre humain le but ». Autant admirées que violemment combattues, ses oeuvres politiques finirent parfois au bûcher par suspicion de propager l’athéisme. Aujourd’hui encore, les idées reçues sur l’auteur du Léviathan sont nombreuses et son matérialisme fragmenté et dénaturé. Lilian Truchon restitue d’une façon totalement inédite la cohérence de la pensée de ce philosophe, articulée en trois temps comme elle fut conçue à l’origine : le corps, l’homme et le citoyen. Hobbes reste d’actualité non seulement pour penser de façon réaliste le rôle de l’État mais aussi pour comprendre le passage dialectique entre le naturel et l’artificiel, entre la nature et la civilisation, sans faire appel à une métaphysique de la rupture et des commencements absolus. C’est aussi l’occasion de proposer une juste évaluation du « matérialisme mécaniste » à l’âge classique, de repenser les rapports classiques entre liberté et nécessité, et enfin de présenter, sans la mutiler comme c’est souvent le cas, la théorie de l’État chez Marx et Engels, les deux penseurs majeurs qui ont envisagé en matérialistes le rôle de l’institution étatique à la suite de Hobbes. Lilian TRUCHON

ISBN 978-2-37607-136-5

212 pages

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Hommage à Paul Boccara
Les recherches de Paul Boccara constituent un apport considérable à la pensée marxiste et à la vie intellectuelle et politique du xxe et du xxie siècles. Dès ses premiers travaux des années 1960, il élabore la théorie du capitalisme monopoliste d’État, émancipée des dogmatismes de la version soviétique du marxisme imposés jusque-là au mouvement communiste. Ce sont aussi ses travaux sur les crises et particulièrement sur la crise systémique actuelle, qu’il a repérée et analysée dès 1967-1968, sur les cycles longs et les transformations historiques du capitalisme. Dès 1971, ce sont ses recherches sur une nouvelle régulation. En 1983, il formalise le concept de révolution informationnelle avec ses antagonismes et ses potentialités. Ses travaux, si actuels, pour de nouveaux critères de gestion des entreprises et des services publics exigent de nouveaux droits des salariés. Son projet de sécurité d’emploi et de formation constitue une étape majeure de ses recherches et propositions pour sortir du chômage Parallèlement, il mène ses recherches novatrices pour une autre création monétaire, un nouveau crédit, ainsi que pour une autre mondialisation et une autre construction européenne. Tandis que le concept d’anthroponomie qu’il a fondé, formalise un système de relations entre les êtres humains : parentales, travail, politique, vie culturelle et psychique. Il débouche sur ses recherches pour une nouvelle civilisation. ISBN 978-2-37607-152-5
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Hong kong : le somnambulisme des mouvementistes
Hong Kong et son « mouvement » sont un petit rouage dans le dispositif actuel de la nouvelle guerre froide et ce dispositif a besoin plus que jamais de mots puissants qui soient aussi creux que puissants dans l’usage qu’en font ceux qui, un peu partout, poussent les feux de l’affrontement entre l’Occident en perte d’hégémonie et ce qui se cristallise aujourd’hui autour du signifiant « la Chine » – totalitarisme, démocratie, liberté, droits de l’homme... Le fait même de transfigurer Hong Kong (qui est quand même avant tout une oasis du mercantilisme d’une part, un microcosme mafieux de l’autre, une société divisée en patriciens et plébéiens enfin) en vitrine de la démocratie dans ses habits du dimanche – cela demande quand même un peu d’imagination et, aussi bien, cela donne une idée assez suggestive de la valeur que ceux qui se livrent à cette opération accordent à ce mot puissant – démocratie. Dans son endurance, dans sa virulence même, ce mouvement s’est aujourd’hui totalement enferré dans les contraintes géo-politiques qui pèsent sur lui, il s’est lui-même livré en otage à la guerre larvée et de plus en plus ouverte qui fait rage entre les États-Unis (et, plus généralement, l’Occident global) et la Chine. La première leçon qui se tire de ce mouvement, c’est que la référence obsessionnelle au signifiant vide « la démocratie », c’est, dans un contexte comme celui-ci, le raccourci le plus direct qui conduit à la contre-révolution trumpienne. Alain BROSSAT est né en 1946. Après avoir enseigné la philosophie à l’Université Paris VIII Saint-Denis, il est actuellement professeur invité à l’Université nationale Chiao-Tung, à Taïwan.

ISBN : 9782376071853

150 pages

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Iejov contre Staline
Dans ce livre, Grover Furr répond aux questions centrales concernant les répressions de masse en Union soviétique en 1937-1938 connues sous le nom de « Iejovchtchina » (la triste période de Iejov) ou, par les anticommunistes, « la Grande Terreur » : – Qui en fut la cause ? – Des centaines de milliers de victimes innocentes ont-elles trouvé la mort ? – Joseph Staline était-il responsable de ces meurtres, comme cela est universellement revendiqué ? – Si – comme l’examen nous incite à le conclure – Staline était innocent et a effectivement mis un terme à ce crime massif, pourquoi Iejov et ses hommes ont-ils pu continuer à tuer de nombreuses personnes innocentes pendant plus d’un an ? La présente étude répond à ces questions. Le professeur Furr a étudié toutes les preuves disponibles, la plupart dans des archives soviétiques autrefois secrètes. Il propose des traductions originales de documents historiques essentiels et une analyse détaillée de leur signification dans une synthèse importante qui éclaire enfin l’un des événements clés de l’histoire soviétique. Grover Furr

ISBN : 978-2-37607-135-8

219 pages 19€

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Il était une fois en U.R.S.S.

Quand on évoque leur ancienne patrie devant des habitants de l’ex-URSS, ceux-ci laissent percer un sourire, une lueur dans les yeux, renvoyant à des temps forts et des souvenirs impérissables, qu’ils ne demandent qu’à raconter.

Fin connaisseur de l’espace soviétique, où il effectua nombre de séjours, dont l’un en poste à Alma-Ata (Kazakhstan) de 1985 à 1988, et se basant, avec faits de société et anecdotes à l’appui, sur ses observations personnelles, Jean-Paul Batisse met au jour les raisons d’une telle nostalgie de la « belle époque » dans tous les domaines, pour voir en quoi celle-ci se distinguait du mode de vie occidental.

En Russie, d’après La Croix (2015), à la question « quel système préférez-vous ? », ils sont 34 % à répondre l’URSS, contre 29 % pour le système actuel et seulement 11 % pour la démocratie à l’occidentale. Un autre sondage, réalisé par la société Levada, indique que 56 % des Russes regrettent l’Union soviétique. Même les rares qui n’éprouvent pas une telle nostalgie reconnaissent que l’ancien système présentait quelques avantages, qu’un certain état d’esprit a disparu.

L’auteur, Jean-Paul BATISSE, ne se serait pas lancé dans l’écriture de ce livre s’il n’y avait pas été encouragé par de nombreux amis ex-soviétiques, qui estiment qu’il est essentiel que l’Occident connaisse la vérité sur leur ancienne patrie.

 

ISBN 978-2-37607-169-3

241 pages

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Ils ont tué Rossel !

Le colonel Louis Rossel est le seul officier supérieur de l’armée française à rejoindre en 1871 la Commune de Paris et à y jouer un rôle important, comme délégué à la Guerre. 

Paris s’est soulevé le 18 mars 1871, refusant la capitulation. Dès le 20 mars, Rossel s’est mis à la disposition du Comité central de la Garde nationale, siégeant à l’Hôtel de Ville de Paris où flotte le drapeau rouge. Rossel a essayé, pour la courte période de vie qui lui reste, de servir la Commune et la Révolution sociale. Après l’écrasement du mouvement, il refusera l’exil que lui proposera Adolphe Thiers et sera fusillé à l’âge de vingt-sept ans.

De manière très symbolique, il y a quantité d’avenues et de boulevards Thiers, il n’y a pas de rue Rossel ! Parmi les 28 000 noms propres cités dans le dictionnaire Larousse, édition 2009, on trouve, par exemple, deux militaires français vaincus par les Prussiens en 1870 et responsables de la répression des Communards en 1871, Bazaine et Gallifet, mais pas Rossel, leur adversaire militaire le plus direct durant les huit semaines de la Commune.

Robert Charvin

Né en 1938, professeur émérite de droit (spécialisé dans les relations internationales) à l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Doyen honoraire de la Faculté de droit et des Sciences économiques de Nice. Consultant en droit international, droit des relations internationales. Parmi ses récents ouvrages : Comment peut-on être Coréen du Nord ? (Éditions Delga) ; Mouammar Kadhafi. Une tentative pour changer le monde (Éditions Delga) ; Jacques Vergès, un aristocrate du refus (L’Harmattan) ; Faut-il détester la Russie ? (Investig’Action).

 ISBN 978-2-37607-212-6

156 pages

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Introduction à l’étude de la philosophie

« L’élément populaire “ sent ”, mais il ne comprend ou ne sait pas toujours. L’élément intellectuel “ sait ”, mais il ne comprend pas toujours, et surtout il ne “ sent ” pas toujours. Les deux extrêmes sont par conséquent la pédanterie et le philistinisme d’un côté, la passion aveugle et le sectarisme de l’autre. Non que le pédant ne puisse être passionné, au contraire ; la pédanterie passionnée est tout aussi ridicule et dangereuse que le sectarisme et la démagogie les plus effrénés. L’erreur de l’intellectuel consiste à croire qu’il puisse “ savoir ” sans comprendre, et spécialement sans sentir, et sans être passionné (non seulement du savoir en soi, mais de l’objet de ce savoir), autrement dit cette erreur consiste à croire que l’intellectuel puisse être tel (et non un pur pédant) s’il est séparé et détaché du peuple-nation, c’est-à-dire sans sentir les passions élémentaires du peuple, en les comprenant, et donc les expliquant et les justifiant dans la situation historique déterminée, et en les rattachant dialectiquement aux lois de l’histoire, à une conception supérieure du monde élaborée scientifiquement et d’une façon cohérente : le “ savoir ” ; on ne fait pas de politique-histoire sans cette passion, c’est-à-dire sans ce lien sentimental entre les intellectuels et le peuple-nation. »

Antonio GRAMSCI  

ISBN : 978237607169

212 pages

ISBN 978-2-37607-167-9

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Je sens que ça vient
« La révolution n’est pas un dîner de gala », énonçait le président Mao. Peut-être pas, mais à lire ce qu’Eric Hazan et ses pareils écrivent sur celle à venir, on a l’impression qu’elle aurait presque l’air d’une partie de plaisir. Les ouvrages qu’ils rédigent à son sujet pourraient être, à cet égard, rangés dans une bibliothèque rose d’un nouveau type, et plus du tout rouge et noire comme jadis.
Blocage de tous les flux, paralysie générale du système, le pouvoir « s’évapore » : telle est la dernière mouture stratégique en date coproduite par les forçats du concept à La Fabrique pour en finir avec le capital et l’Etat. C’est la révolution sans pleurs ni grincements de dents.
Comité Translucide
ISBN : 978-2-915854-97-8
24 pages
3€
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Jean Janssen. Peintre du quotidien
Monographie du peintre Auversois Jean JANSSEN (1913-2006). Réalisation et présentation d'Edmond Janssen.
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