Patriotes, traîtres et empires. L’histoire de la lutte de la Corée pour la liberté
PATRIOTES, TRAÎTRES ET EMPIRES offre le récit de l’histoire coréenne contemporaine, écrit du point de vue de ceux qui se sont battus pour libérer la Corée de la domination des empires étrangers. Il retrace l’histoire de la lutte de la Corée pour secouer le joug colonial japonais à partir de 1905 jusqu’aux efforts actuels de la Corée du Nord pour dissuader les États-Unis ou tout autre adversaire d’entreprendre une invasion. Les Coréens sont en guerre civile depuis 1932, année où Kim Il-sung, fondateur de la République populaire démocratique de Corée, a lancé une guerre de guérilla contre la domination coloniale japonaise. D’autres Coréens, traîtres à la cause de la liberté de la Corée, y compris un futur président sud-coréen, ont rejoint l’empire japonais, pour devenir officiers de l’armée japonaise ou s’enrôler dans la force de police coloniale détestée de la population. Après la division politique de leur pays par les États-Unis en 1945, les Coréens ont mené une guerre conventionnelle de 1950 à 1953. Trois millions de personnes y ont sacrifié leur vie. Patriotes, traîtres et empires. L’histoire de la lutte de la Corée pour la liberté est un antidote indispensable contre la clameur chauvine et colonialiste qui fuse de toutes parts chaque fois qu’il est question de la Corée. Stephen GOWANS Prix public 20 euros

ISBN 978-2-37607-156-3

257 pages

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Penser printemps
L’histoire de France par les belles images continue. Après, « La Pensée dure du grand timonier mou », « Penser Printemps »! Un manuel pédagogique illustré et un guide spirituel de pensée complexe en marche. Une belle idée de cadeau pour les fêtes. sous la direction de Viktor Yougov ouvrage illustré en couleur nombre de pages : 192 Référence : 978-2-37607-1310 Prix public : 25 euros
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Philologie et liberté
Dans son nouveau livre, Luciano Canfora établit explicitement le lien entre l’analyse rigoureuse des textes – la philologie – et l’indépendance et la fierté intellectuelle, cette liberté de pensée qui est la grande réalisation de l’époque moderne. En septembre 1943, Pie XII publie une encyclique, Divino afflante spiritu, pour proclamer que la critique des textes dits « sacrés » est une pratique légitime. Cette concession tardive a permis de « dédouaner » la plus subversive des disciplines, la philologie, et a autorisé les chercheurs à soumettre la « parole de Dieu » à une analyse critique. Mais le chemin vers ce document papal historique fut laborieux, dégoulinant de censure et de répression de la liberté de pensée. À travers l’histoire fascinante des disciplines philologiques, des premiers spécialistes de l’Écriture Sainte qui ont osé soumettre des textes intouchables à Érasme de Rotterdam, Spinoza et Giordano Bruno, des obscurs copistes médiévaux qui ont sauvé les grands écrits de l’Antiquité aux philologues de l’époque moderne qui ont rétabli la vérité historique de l’écriture et de la tradition contre les mystifications idéologiques ou religieuses, Luciano Canfora montre comment la philologie est une pratique de la liberté intellectuelle, de l’indépendance de la recherche et du droit des hommes à la vérité contre tout obscurantisme.

Luciano Canfora, Né à Bari en 1942, Luciano Canfora est un philologue classique, historien et l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de l’Antiquité.Déjà paru aux éditions Delga : Vie de Lucrèce. Voir bibliographie de ses autres livres édités en français en page 143 du présent ouvrage.

 

ISBN : 9782376071792

141 pages

 
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Philosophie de la Praxis
« La catégorie de praxis devient dans le marxisme la catégorie centrale. À la lumière de celle-ci, il faut aborder les problèmes de la connaissance, de l’histoire, de la société et de l’être lui-même. » Fort de ce primat, l’ambition affichée dans ce livre par Adolfo Sánchez Vázquez, sans doute le plus grand penseur marxiste latino-américain, est d’avoir « essayé d’élever la conscience philosophique de l’activité pratique matérielle [praxis] de l’homme ». Parmi les multiples niveaux de ce livre sans équivalent, deux semblent saillir encore plus opportunément que les autres pour féconder notre présent : - la conscience ordinaire qui à travers sa praxis prend pour objet le monde pour le transformer, ne prend pas par contre spontanément la praxis pour objet, qui apparaît donc comme un angle mort de la conscience bien que cette dernière paradoxalement en émane ontologiquement (voir les Thèses sur Feuerbach de Marx). - ordinairement, bien que les praxis individuelles transformant le monde soient par définition intentionnelles, la praxis commune globale résultante de toutes ces praxis intentionnelles est, elle, non intentionnelle. L’idéologie libérale a su enrôler ces deux taches aveugles de l’homme « pré-historique » en les exhaussant au rang de dogme : l’idéologie d’une « société civile » comme résultante du télescopage entropique de praxis non réflexives sou mises à la seule main invisible du marché. Il s’agira alors pour Adolfo Sánchez Vázquez de montrer que l’accumulation exponentielle des contradictions actuelles du libéralisme débridé nous fait basculer dans une phase d’accélération du développement historique dont la résolution décisive ne pourra se produire que par un saut qualitatif, prenant à rebours le libéralisme et la conscience ordinaire sur les deux points précités et devant se traduire par le fait : - d’une authentique conscience de la praxis, qui devient objet pour la conscience. Le réel devient rationnel. - que cette prise de conscience, conjuguée à la coïncidence éprouvée des intérêts des subalternes dans la promiscuité des luttes de classes grandissantes, conduira à travers l’émergence de fins communes à une praxis commune intentionnelle (la planification de l’appropriation collective des moyens de production, le socialisme). Le rationnel devient réel.  

Adolfo SÁNCHEZ VÁZQUEZ (1915-2011), professeur de philosophie à l’université autonome de Mexico, auteur de nombreux ouvrages. Membre du PCE, il fut un combattant actif pendant la guerre civile espagnole, puis dut émigrer au Mexique.

 

ISBN : 9782376071808

573 pages

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Philosophie Politique

Le temps présent met à l’épreuve les catégories de la philosophie politique classique. Il impose de penser à nouveaux frais la justice et la force, la liberté et la servitude, la politique et la morale. Aucune philosophie universelle ne fournissant les réponses exigées par la raison, l’histoire en acte se charge de rebattre les cartes. Signe des temps, les notions les plus communes ne résistent pas au vent de la critique, les vieilles idoles vacillent sur leur piédestal. Ainsi le discours dominant brandit le nom de démocratie comme un talisman. Mot-valise, bon à tout et propre à rien, emblème douteux des régimes occidentaux, il doit son efficacité symbolique à son caractère équivoque. Pour peu qu’on lui donne une définition rigoureuse, le charme s’évanouit, la supercherie s’évente.

B.G. 

Bruno Guigue

Normalien, énarque, chercheur en philosophie politique et chroniqueur en géopolitique, Bruno Guigue est l’auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages, dont Chroniques de l’impérialisme (Delga, 2017) et La Fable du libéralisme qui sauve le monde (Delga, 2019). 

ISBN : 9782376072065

354 pages

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Politique et littérature dans la Rome ancienne
Rendez-vous est pris avec la grande histoire de Rome et de la Méditerranée antique, prodrome de l’histoire européenne, et avec la langue latine et sa littérature. Le présent volume offre un aperçu des auteurs romains qui ont illustré les liens entre la « politique » – gestion de l’État par les élites, mais aussi relations internationales, lutte des classes et lutte idéologique – et les écrits littéraires. À plu- sieurs égards, on ne retrouvera pas tels quels les auteurs latins classiques trop connus ; ou, plutôt, on les verra avec des yeux nouveaux, on les connaîtra entourés d’une foule d’autres personnages plus ou moins célèbres, on comprendra l’opportunité de se pencher sur leurs vies, leurs drames, leur désir de mettre par écrit les textes qui par la suite – parfois du vivant de l’auteur – sont devenus des « classiques ». Nous devons à Luciano Canfora cet effort méritoire de mettre à la portée du grand public une série de questions qui offrent autant de leçons sur le monde actuel, ses conflits et ses batailles d’idées. SOMMAIRE DES CHAPITRES Rome, « cité grecque » – Ennius et son entourage – César – Cicéron et l’art oratoire dans la république romaine – Lucrèce – Cicéron et la philosophie grecque – Salluste et la naissance d’une historiographie classiciste – Livres, lecteurs et bibliothèques – Tite-Live – École, édu- cation et alphabétisation – Naissance d’une histoire de la littérature – Tacite et son entourage – Des cercles intellectuels décisifs – Augustin et son temps – Remarques en guise de conclusion. Luciano Canfora, Né à Bari en 1942, Luciano Canfora est un philologue classique, un historien et l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de l’Antiquité. Ont déjà paru aux éditions Delga : Vie de Lucrèce et Philologie et liberté.

ISBN 978-2-37607-245-4

570 pages

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Pourquoi je suis communiste
« S’il y a bien eu et s’il y a, encore aujourd’hui, un capitalisme de la séduction, il faut produire un communisme du sublime. Parce qu’il faut comprendre que tout "je" est d’abord un commun. Celui qui dit "je" est le résultat d’une langue, d’une culture, d’un héritage et des pré-jugés (littéralement) qui l’accompagnent. L’enjeu est alors de révéler à soi ce commun qui me et nous constitue, au lieu d’être dans la simple illusion d’un "je", purement subjectif et individuel. Ce "je" communiste dans une nécessité sociale et vitale, plus que dans une affinité idéologique, est réminiscence de ce qui me fait être en tant que singularité. »

Loïc Chaigneau

Né en 1993, il est professeur de philosophie, président de l’IHT, institut de formation philosophique et politique, ainsi que l’auteur de trois précédents livres : Le nouveau fascisme (2013), Faucons rouges (2016) et L’Imposture présidentielle (2017).

 

ISBN : 9782376071730

165 pages

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Principes élémentaires de philosophie
Magnifique effort d’explication et de synthèse, cet ouvrage constitue une entrée presque obligée dans le monde de la pensée critique. Centré autour du matérialisme et de la dialectique — trop souvent occultés par l’enseignement officiel —, le propos en est limpide, profond et polémique, à l’image de son auteur, Georges Politzer (1903-1942), mort pour avoir organisé la résistance à la barbarie nazie. Diffusé à déjà plus de 100 000 exemplaires en France, traduit dans de nombreuses langues, il est désormais un classique. Georges POLITZER

ISBN : 978-2-915854-15-2

305 pages format poche 12.20€

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Projet de constitution pour la Corse
A l’occasion du tricentenaire de la naissance de Rousseau, pour la première fois le lecteur peut disposer d’une version bilingue du Projet de constitution pour la Corse. Ce texte a été rédigé à la demande de Pascal Paoli, qui avait noté dans Le Contrat social un passage à la gloire des luttes nationales de libération des insulaires. Bien qu’inachevé, l’ouvrage exprime un moment essentiel dans la vie et l’oeuvre du penseur. Jean-Jacques ROUSSEAU Traduction en corse par Stefanu CESARI.
ISBN : 978-2-915854-37-1
174 pages 15€
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Prolégomènes à l’ontologie de l’être social
Lukács inscrit l’être social de l’homme dans ce que la manipulation capitaliste a pour fonction d’occulter : le travail, fondement ontologique, duquel dérivent la pensée, le sujet, la langue, etc. Face à la négation du procès de production (prévalence des actionnaires sur les producteurs, prétendu avènement d’une société de l’immatériel, prépondérance des services en Occident et « usine du monde » délocalisée partout ailleurs, etc.), face à l’imposture capitaliste qui voudrait identifier le marché mondial avec le terminus de l’émancipation humaine et ainsi décréter la fin de l’histoire, cet ouvrage de Georges Lukács, livre de philosophie fondamentale, l’un des plus importants du siècle, constitue l’indispensable antidote. Leur intégration sociale organisera au niveau global la praxis humaine, dans toute la richesse de ses manifestations historiques. Cette praxis se développe, tendanciellement, vers l’accomplissement d’une généricité humaine authentique toujours plus consciente de ses déterminations objectives : la préhistoire de l’homme dans laquelle nous végétons encore laisserait alors place à son histoire réelle. Telle est la perspective de ce livre qui entend concentrer, condenser la charge ontologique, le potentiel concret, présents dans l’œuvre monumentale de Marx. Loin d’un incantatoire « retour à Marx » conçu formellement comme produit fini, Lukács nous permet de penser le marxisme comme outil de production. D’une ontologie l’autre : on comprend pourquoi ce siècle n’aura autorisé que celle d’Heidegger, anti-historique et apologétique du statu quo capitaliste. Georges LUKACS

ISBN : 978-2-915854-12-1

413 pages 23€

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Quand l’espoir venait de l’est
Le présent ouvrage permettra au lecteur de prendre connaissance d’une des pages les moins connues de la Seconde Guerre mondiale : celle de la participation de citoyens soviétiques et d’émigrés russes au mouvement de la Résistance et de la Libération de la France. Les unités de résistants, les forces armées intérieures de la Résistance et d’autres groupes comprirent plus de trente mille Russes. Il s’agissait de soldats soviétiques évadés des camps de prisonniers, d’émigrés russes entrés dans la lutte dès les premiers jours de l’Occupation aux côtés des Français patriotes, et de civils soviétiques qui avaient été libérés de camps de travail par les résistants. Sept mille cinq cents d’entre eux perdirent la vie dans des combats menés pour la liberté de la France. Dans les villes libérées, des monuments ont été dressés en l’honneur des héros russes et autour d’eux se réunissent des anciens combattants et les jeunes générations. Les anciens de la Résistance gardent la mémoire de leurs camarades, les partisans russes, avec lesquels ils combattirent contre l’occupant. Ouvrage réalisé sous la direction de Youri Vinoguine et Alexandre Ignatov Sergueï Dybov. Préface Youri Vinoguine et Alexandre Ignatov. Avant-propos Oleg Ozerov. Extraits du livre « Vers la Victoire à travers la détention et l’exploit » Nicolaï Pletoukhine. Extraits du livre « Parcelle de Russie. Chronique d’épreuves » Préface d’Annie Silvestri, maire de la ville de Thil René Barchi. « Normandie-Niemen » et « Rodina », ou Deux histoires extraordinaires Arkady Nagaïtsev et Youri Plotnikov. Les 37 courageuses Anna Domachenko. Le destin d’une femme Roman Lebedenko. Regard d’Historien Roland Haas. La France se souvient de vous.

ISBN : 9782376071952

255 pages

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Questions esthétiques et artistiques contemporaines
L’esthétique sémantique de Galvano della Volpe ; la poétique de Youri Lotman ; l’esthétique terrestre de José Revueltas ; le monde et la langue de Wifredo Lam ; Lénine devant Tolstoï ; Lounatcharski et les apories de l’art et de la révolution ; les clés de l’idéologie esthétique de Diego Rivera... Voici certains des thèmes abordés par Adolfo Sánchez Vázquez, qui, par ce livre paru en 1996, clôture près d’un siècle de réflexion philosophique dans le cadre d’une esthétique marxiste dont il a complètement renouvelé le langage après son ouvrage pionnier Les Idées esthétiques de Marx, étayé par le cadre général de sa réflexion sur la praxis (cf. son ouvrage de portée philosophique générale Philosophie de la praxis , paru également aux éditions Delga). Ne sont pas oubliées non plus les réflexions sur la place de l’art dans notre modernité, de la critique d’art à la critique de l’art, de la réflexion sur la socialisation de la création jusqu’à une nouvelle refondation de l’éducation esthétique. On aurait donc tort de prendre ce livre pour un recueil de texte épars, subjectifs et anecdotiques. Il témoigne au contraire du souci de couvrir exhaustivement, kaléïdoscopiquement, les questions soulevées par deux siècles d’esthétique au sein de la pensée-monde issue de Marx. Le tout servi par le déploiement serein d’une pensée systématique. Traduit de l’espagnol par Luis Dapelo Présentation par Aymeric Monville. Adolfo Sánchez Vázquez (1915-2011), philosophe, poète et critique littéraire hispano-mexicain. Militant communiste pendant la IIe République espagnole, qu’il défend activement jusqu’à la fin de la guerre civile, il est ensuite contraint de s’exiler au Mexique. Il y commence alors une carrière académique en devenant professeur de philosophie à la prestigieuse UNAM. Il est considéré, avec Bolívar Echeverría, comme l’un des plus grands théoriciens du « marxisme critique » hispanique. Les Éditions Delga ont déjà édité Philosophie de la praxis, son oeuvre majeure, et publieront prochainement Les Idées esthétiques de Marx.

ISBN : 9782376072010

339 pages

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