Catalogue
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Chávez. L’homme qui défia l’histoire
Cette biographie complète du commandant Hugo Chávez, écrite par un intellectuel vénézuélien reconnu, révèle les traits essentiels d’un personnage qui n’appartient pas seulement à la légende mais aussi à l’histoire de son temps.
Le lecteur est entraîné dans ce parcours exceptionnel, de la province de Barinas jusqu’aux plus hautes charges de la plus grande révolution d’après la guerre froide. Le portrait intime et politique rejoint ici l’épopée de la libération d’un peuple et de tout un continent.
Modesto E.GUERRERO
Préface de Rémy Herrera, chercheur au CNRS, Centre d’Économie de la Sorbonne
ISBN : 978-2-37607-100-6
514 pages 29€

Lettre ouverte aux communistes
Nous sommes en 1976. Doutant de lui-même, le Parti communiste français commence un périlleux aggiornamento. C’est l’époque de l’abandon de la « dictature du prolétariat », prélude à d’autres reculs et renoncements. Michel Clouscard, dont l’œuvre commence à s’étoffer, lance alors aux camarades une bouteille à la mer.
Le texte nous parvient quarante ans plus tard. Clouscard y a tout vu : le scenario catastrophe, la victoire de la social-démocratie « libérale libertaire », dont il fut le premier à avoir forgé le concept, puis la fascisation rampante du pays à la faveur de la crise.
Il a vu aussi — et c’est en cela que ce texte fait date —, les moyens de sortir de l’impasse, le nécessaire alliage « rouge-bleu » de la République et du socialisme, de Robespierre et de Lénine, de Rousseau et de Marx. Le lecteur est ainsi plongé au cœur du réacteur du marxisme qui n’est pas seulement, comme le rappelle Clouscard, une technique, une méthode, mais aussi une vision du monde, une éthique révolutionnaire qui engage totalement.
Michel CLOUSCARD
ISBN : 978-2-915854-95-4
159 pages 15€

L’Assassinat de Jules César
Pourquoi une coterie de sénateurs romains a-t-elle assassiné un des leurs, un aristocrate et dirigeant renommé, Jules César ? L’opinion qui domine parmi les historiens, aussi bien les anciens que les modernes, est que les sénateurs avaient l’intention de restaurer les libertés républicaines en supprimant un usurpateur despotique. Dans ce livre, je présente une autre explication : les sénateurs aristocrates ont tué César parce qu’ils le percevaient comme un diri- geant populaire qui menaçait leurs intérêts et privilèges.
Le péché de César ne fut pas de renverser la Constitution romaine, consti- tution non écrite, mais de desserrer l’emprise autoritaire que l’oligarchie exerçait sur elle. Pire encore, il a utilisé le pouvoir d’État pour accorder des prestations limitées aux petits fermiers, aux débiteurs et au prolétariat urbain, aux frais de la riche minorité. Peu importe que ces réformes se soient avérées limitées, les oligarques ne le lui ont pas pardonné. César connut ainsi le même sort que d’autres réformateurs romains avant lui.
Voici donc une histoire de latifundia et d’escadrons de la mort, de maîtres et d’esclaves, de patriarches et de femmes subordonnées, de capitalistes auto-en- richis et de provinces pillées, de marchands de sommeil et d’émeutiers urbains. Voici la lutte entre quelques ploutocrates et la multitude des indigents, des privi- légiés contre le prolétariat, mettant en vedette des politiciens corrompus et des élections motivées par l’argent et l’assassinat politique des dirigeants populaires. Je laisse au lecteur le soin de décider si tout cela peut entrer en résonance avec le caractère de notre époque.
Un livre provocateur et éloquent. Howard Zinn
ISBN : 978-2-37607-110-5
211 pages
19€

Le Visage de l’impérialisme
«Dans ce livre, l’impérialisme est défini comme le processus par lequel les intérêts des investisseurs dominants dans un pays mettent à profit la puissance militaire et financière contre un autre pays afin d’exproprier la terre, le travail, le capital, les ressources naturelles, le commerce et les marchés de celui-ci. »
À un moment historique où, d’un côté, la fuite en avant de l’impérialisme états-unien s’accélère et devient de plus en plus dangereuse pour le monde, et où, de l’autre, la compréhension générale de ce phénomène est au plus bas, ce livre remplit une fonction essentielle. Avec une approche pédagogique, il éclaire les différents ressorts de l’interventionnisme états-unien, décrit sa nature, ses méthodes, ses agents, son fonctionnement. Il illustre ses arguments avec des exemples qui témoignent de la profonde culture de son auteur, sans perdre pour autant le lecteur dans les méandres de l’histoire : plutôt qu’un livre d’histoire, il fait œuvre d’analyse et d’explication.
Michael PARENTI
ISBN : 978-2-915854-82-4
156 pages 17€

Famine et transformation agricole en URSS (Nouvelle édition 2024)
De sa formation originelle au xe siècle jusqu’aux xixe et xxe siècles, la Russie a connu un long passé de famines (plus de quatre cents recensées). En URSS, la NEP, que Lénine dut mettre en place suite à la guerre dite « civile », n’était pas parvenue à éradiquer ce fléau, comme le démontrent les famines de 1924 et 1928. Dans l’espoir d’y mettre un terme, l’URSS s’inspira des conseils des meilleures fermes industrielles américaines pour lancer la collectivisation. De fait, après la famine de 1932-1933, il n’y eut pas d’autre famine majeure avant celle de 1946 qui se situait dans les difficiles conditions de l’après-Seconde Guerre mondiale. Autrement dit, ce n’est pas la collectivisation qui a créé la famine, mais c’est au contraire la collectivisation qui l’a éradiquée.
Quant à la thèse conspirationniste qui attribue au régime soviétique la volonté de tuer par la faim les nationalistes ukrainiens, les recherches de Mark Tauger, historien reconnu de l’agriculture russe et auteur d’une histoire mondiale de l’agriculture, contestent cette interprétation trop largement répandue et véhiculée notamment par Robert Conquest et Timothy Snyder. Contrairement à ce que disent ces auteurs, le régime a réduit ses exportations de blé et distribué des millions de tonnes de vivres à partir de ses réserves pour contrer la famine, ce qui invalide l’image d’une famine artificiellement créée. De plus, la famine ne se limitait pas à l’Ukraine, mais a touché pratiquement toute l’Union soviétique et elle résultait d’abord d’une série de catastrophes naturelles qui ont diminué considérablement les récoltes.
Plus important encore, le régime soviétique dépendait pour sa survie de la paysannerie et s’est appuyé sur elle pour surmonter la famine. Les paysans ont ainsi produit une plus grande récolte en 1933, malgré les conditions tragiques dans lesquelles ils ont dû travailler. Ces éléments montrent que la collectivisation a permis la mobilisation et la répartition des ressources, comme l’usage des tracteurs, l’aide aux semences et l’aide alimentaire, afin de permettre aux agriculteurs de produire une bonne récolte pendant une famine sans précédent dans l’histoire russe puis soviétique. Enfin, l’un des désastres naturels qui causa la famine de 1933 incita le scientifique soviétique Pavel Loukianenko à créer de nouvelles variétés de blé, ce qui fut à l’origine de la révolution verte soviétique.
Mark TAUGER
ISBN : 978-2-37607-114-3
399 pages
28€

Histoire du droit romain
Ce livre, qui a déjà fait l’objet de quinze éditions en Italie, trace un profil complètement nouveau de l’histoire du droit romain. L’expérience juridique n’apparaît pas divisée, selon un schéma habituel, en secteurs qui peinent parfois à trouver un point de rencontre : le droit public et privé, le droit pénal, les « sources » de production et de compréhension normative, le procès ; mais elle est étudiée dans ses structures fondamentales et dans les « valeurs » qui la guident, dans sa constitution et ses mutations, des Douze Tables jusqu’à la codification justinienne. Terminus d’un long parcours, la codification justinienne prend place entre un passé et un futur ; elle clôt une his- toire du droit romain, mais est également à la base de la culture juridique byzantine comme de celle de l’Europe médiévale et moderne.
Mario BRETONE
traduit de l’italien par Luigi-Alberto Sanchi (CNRS)
ISBN : 978-2-915854-98-5
509 pages 35€

La pensée dure du grand timonier mou
La pensée dure du grand timonier mou
Ce bel ouvrage, de 208 pages et autant de superbes images, est en quelque sorte le catalogue raisonné des cartes postales politiques de la librairie Tropiques au fil du quinquennat Mollande et donc la première monographie historico-hagiographique, solidement documentée et richement illustrée, consacrée à l’oeuvre grandiose du Grand Timonier Mou.
Un livre idéal pour les fêtes de fin d’année et de fin de quinquennat.
Collectif Invisible Line Pialle Haut
Librairie Tropique
ISBN : 978-2-37607-106-8
207 pages 25€

Les jolis grands hommes de gauche
Onfray suggérant de bombarder Cuba ; Badiou nageant en pleine eurolâtrie bruxelloise ; Lordon promu porte-parole du mouvement Nuit Debout mais annonçant d’emblée que toutes les révolutions « sont belles parce qu’elles échouent » ; Michéa ne voyant dans l’antifascisme qu’un alibi « stalinien » ; Rancière se déclarant déçu dans ses doux « espoirs nés de l’effondrement de l’empire soviétique » pour mieux affirmer, blasé, que « la prise de pouvoir, nul ne sait aujourd’hui ce que ça veut dire » ; Todd qualifiant le communisme de pathologie pour mieux vanter les mérites dudit « hollandisme révolutionnaire »…
Le vieux rêve de la réaction, exclure les communistes de la communauté nationale (« communiste, pas français »), prend ici l’apparence de la bonne conscience « progressiste », ingénue. Mais si certains n’ont trouvé d’autre solution que de refaire le congrès de Tours à l’envers et de revenir au temps du grand Jaurès, ce n’est pas pour s’inspirer de son courageux combat pour la paix ; c’est pour mieux conjurer toute une époque : Octobre-17 et Stalingrad, la Résistance et le programme du CNR, l’antifascisme et l’anticolonialisme insufflés par le Komintern, et mieux se plonger ainsi la tête dans le sable. Pourront-ils encore longtemps « fuir l’histoire » ?
Rédigés sur une dizaine d’années, ces articles pianotent sur la gamme qui va de la polémique acerbe à la controverse argumentée, sans exclure parfois l’« exercice d’admiration » (Clouscard, Lukács et d’autres). Ils offrent un point de vue privilégié sur les débats qui agitent la gauche actuelle.
Aymeric MONVILLE
ISBN : 978-2-37607-119-8
315 pages
19€

Réponse à Michel Onfray
Au moment où l’ensemble de nos médias, à longueur d’ondes ou de colonnes banalisent quotidiennement le nazisme, criminalisant sans cesse le communisme, continuant à affirmer malgré toutes les preuves que les communistes ne sont entrés en Résistance qu’après l’attaque contre l’Union soviétique, il apparaît plus que jamais indispensable de mettre en évidence le rôle primordial joué par les communistes dans la libération de notre pays.
Léon LANDINI
ISBN : 978-2-915854-86-2
157 pages
15€

Le Vacillement des choses
Après L’Oubli de la raison et La Trahison de l’avant-garde déjà publiés par nos soins, Juan José Sebreli poursuit sa défense et illustration d’un marxisme qui, à rebours d’un certain avant-gardisme romantique, viendrait se revivifier à sa source première : les Lumières, le rationalisme, la pensée de Hegel.
Cet exercice de décantage salutaire n’est ni indolore ni anodin. Mais qu’on soit avant tout critique envers les expériences révolutionnaires comme l’auteur de ce livre — à l’instar des penseurs de l’école de Francfort —, ou au contraire animé envers elles par une certaine bienveillance heuristique comme bon nombre des ouvrages figurant à notre catalogue, l’essentiel est qu’un débat puisse avoir lieu sur ce que pourra être une société future débarrassée de l’aliénation et de l’exploitation.
Qu’on décide donc d’assumer l’épopée révolutionnaire moderne comme un « processus d’apprentissage nécessaire » (comme le dit Domenico Losurdo, autre hégéliano-marxiste) ou qu’on cherche, comme Juan José Sebreli, d’autres alternatives possibles, force est de constater que ce sont ces auteurs enterrés toujours trop vite, Marx et Hegel, qui détiennent encore, pour une bonne part, les clefs de l’avenir et du « vacillement des choses » (Hegel). C’est pourquoi l’auteur s’attache ici à en montrer toutes les potentialités critiques : émergence du travailleur collectif, validité de la logique dialectique en regard des découvertes contemporaines, progrès de la recherche hégélienne, diversité des interprétations possibles de Marx (révolutionnaire ou évolutionnaire), montée d’une nouvelle « classe » technocratique au sein desdites démocraties occidentales (dont le « macronisme » nous montre aujourd’hui la part inquiétante).
Juan José SEBRELI
Traduit de l’espagnol par Luis Dapelo
ISBN : 978-2-37607-132-7
389 pages 24€

Le Procès de l’incendie du Reichstag
L’INCENDIE DU REICHSTAG est le paradigme de ce type de complot, nommé depuis peu « opération sous faux drapeau » (falseflag en anglais), et qui consiste pour la bourgeoisie à perpétrer un attentat et à en imputer la paternité aux communistes (ou par extension plus récente au camp anti-impérialiste) et en retour justifier une répression massive contre ceux-ci.
Ainsi, un mois après l’arrivée au pouvoir d’Hitler — grâce entre autres à la social-démocratie —, l’incendie du Reichstag permit au « capitalisme et à son chien fidèle le fascisme » de réprimer dans le sang et d’éradiquer le Parti communiste allemand (17 % et 6 millions de voix aux législatives trois mois auparavant). Trois communistes bulgares dont Georges Dimitrov furent mis en accusation lors d’un procès (devant la presse internationale) à Leipzig, monté de toutes pièces, censé terrasser le communisme, mais qui aboutit à son (exact) contraire : le nazisme y fut démasqué et dut acquitter l’héroïque Dimitrov et ses camarades.
Creuser la question des faux drapeaux revêt de nos jours une importance capitale, au vu de leur fréquence qui croît exponentiellement (Yougoslavie, Irak, Libye, Ukraine, Syrie, etc.) se conjuguant avec les « contre-révolutions colorées » suivies de guerres d’ « ingérence humanitaire » laissant abasourdi tout honnête homme qui ne peut avaler le credo médiatique.
Une chose est sûre, c’est qu’il n’y eut jamais à l’inverse de faux drapeau orchestré par les communistes pour en faire porter la responsabilité à la bourgeoisie ! Pourquoi ? Selon Dimitrov le vrai communisme « ignore la comptabilité à partie double […] sa politique étant ouverte, conséquente et conforme à ses principes ».
Bref, la duplicité n’est pas son mode de rapport au réel tout comme ce n’est pas celui de la classe ouvrière. N’y a-t-il pas en revanche une relation d’immanence entre la manipulation de l’opinion par les faux drapeaux et l’instrumentalisation du travailleur par l’extorsion de son surtravail, et qui signerait un être de classe, celui
de la bourgeoisie, dont les « élites » fabriquent justement ce credo médiatique ? La boucle serait alors bouclée…
Gueorgui DIMITROV
ISBN : 978-2-37607-125-9
229 pages
17 €

Le Nouveau défi léniniste
Le centenaire d’Octobre 1917 est placé sous haute pression réactionnaire. La contre-révolution a triomphé (provisoirement) à l’Est et les contre-réformes se déchaînent à l’Ouest et dans les pays du Sud sur fond de guerres impérialistes, d’ingérences pseudo-humanitaires, de remontée des pires courants de l’histoire (intégristes religieux, néonazis ukrainiens, super-faucons états-uniens, racistes franco-français…) de négation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, de prédations environnementales potentiellement irréversibles, d’américanisation galopante de la culture et de la langue, de montée de la barbarie, de marche à la guerre mondiale sous l’impulsion de Donald Trump. Avec pour toute réponse la marche à l’Europe impériale et la mise en place d’États policiers belliqueux et tentaculaires…
Dans ces conditions, nombre de dirigeants « progressistes » sont tentés de « jeter du lest » et, s’agissant des dirigeants du PCF, de rompre leurs ultimes (et feintes) amarres avec le marxisme, sans parler des références à Lénine et de l’héritage patriotique mal assumé du PCF de 36 et de la Résistance. Alors que la droite dite républicaine singe le FN ou dérive vers le thatchérisme débridé, que les résidus du PS se rêvent en parti démocrate à l’américaine et que le PCF parachève sa mutation en section hexagonale du Parti de la gauche européenne, les Éditions Delga ont demandé à Georges Gastaud, philosophe, secrétaire du Pôle de Renaissance Communiste en France, de s’exprimer sur cette question plus ouverte que ne le laisse croire la criminalisation bien-pensante du communisme historique : la révolution prolétarienne, le socialisme-communisme ouvrent-ils encore une issue progressiste possible à l’impasse du capitalisme euro-mondialisé ?
Georges GASTAUD
ISBN : 978-2-37607-120-4
141 pages
15€