Le Développement du psychisme
Le fil rouge de cet ouvrage est l’affirmation par Léontiev de la nature socio-historique du psychisme humain à tra- vers un ensemble très diversifié d’articles. C’est certainement unedes publications les plus riches et les plus passionnantes de cet auteur. Celle-ci a connu de nombreuses traductions et a reçu le prix Lénine en 1963. Par son « Essai sur le développement du psychisme » qui ouvre ce livre et qui constitue la pièce maîtresse de l’ouvrage Alexis Léontiev expose sa conception générale du psychisme, depuis l’apparition de l’irritabilité à l’égard des agents extérieurs jusqu’au développement de la conscience humaine. Il examine celle-ci depuis les prémices de l’humanité jusqu’au développe- ment de sa structure interne contradictoire et limité par la division sociale du travail en société capitaliste. Cet essai est un développement de haute tenue intellectuelle et de grande originalité sur la formation et les transformations du psychisme à l’échelle du monde vivant. Il s’agit d’abord du développement du psychisme animal qui passe par les stades du psychisme sensoriel élémentaire, du psychisme perceptif et du stade de l’intellect. Léontiev établit, chez les animaux, la loi de non correspondance directe entre la structure de l’activité et la forme du reflet psychique, la correspondance ne pouvant exister que comme moment signifiant le passage au degré supérieur du développement, par exemple du psychisme sensoriel au psychisme perceptif. Un saut qualitatif se réalise avec l’apparition de la conscience humaine fondée principalement sur l’activité de travail et la modification qui en découle des lois qui président au développement du psychisme. Alexis Léontiev (1903-1979) a produit une des œuvres psychologiques les plus importantes de l’époque contemporaine. Docteur honoris causa de l’Université de Paris (1968). Après avoir commencé d’importants travaux à Kharkov en 1932 il est revenu en 1935 à Moscou où il enseigna au sein de son Université à partir de 1941, dans laquelle il créa la faculté de psychologie. Il fut le président du Congrès international de psychologie de Moscou en 1971. Les éditions Delga ont déjà publié son ouvrage Activité, conscience, personnalité.

ISBN 978-2-37607-263-8

376 pages

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La France contre la Russie soviétique
Au sortir de la Première Guerre mondiale, l’intervention antisoviétique fut avant tout motivée par l’étranglement de la contagion bolchevique. La France, comme treize autres puissances, à des degrés divers, y eut sa part. D’abord de manière indirecte en Sibérie, en cornaquant la légion tchèque, puis après la réouverture de la Mer Noire avec l’armistice de 1918, de manière directe, moyennant l’envoi de troupes françaises. Michael Jabara Carley montre, en nous immergeant dans les archives françaises, qu’il s’agissait alors de s’emparer de l’Ukraine et du Donbass, d’une part pour priver les bolcheviques de l’accès aux zones céréalières et minières afin de provoquer l’effondrement de ceux-ci et, d’autre part, de faire main basse sur cet immense réservoir de ressources à exporter vers la France à un prix fixé par celle-ci : en le « colonisant ».

Ces plans initiaux durent constamment être revus à la baisse (jusqu’au fiasco final après les mutineries des soldats français) du fait d’un faisceau de variables sous-estimées lors de cette intervention: absence totale de soutien à celle-ci de la population russe ; troupes françaises récalcitrantes à se faire tuer en combat- tant des prolétaires russes afin de sauver les intérêts de la bourgeoisie française, après déjà plus de quatre années de boucherie à son service ; contamination galopante de ces troupes par le bolchevisme ; opinion publique française remontée contre cette intervention juste après la dévastation de la guerre mondiale ; absence de fiabilité des troupes alliées « russes blanches » et sans base populaire, au contraire de l’Armée rouge dévouée et disciplinée.

 

« Il est arrivé ce qui devait arriver – l’échec complet d’une aventure ridicule. » Général P.-H. d’Anselme, commandant des troupes fran- çaises et alliées en Russie méridionale en 1919, au général Berthelot.

  Michael Jabara Carley né en 1945, est professeur d’histoire à l’Université de Montréal et spécialiste des relations entre l’Union soviétique et l’Occident. Il a publié plusieurs ouvrages, traduits dans différentes langues, sur ces relations, ainsi que de très nombreux articles.  

ISBN 978-2-37607-262-1

398 pages

 
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Dialectique de la nature
La dialectique de la nature, génialement explorée jadis par Engels qui l’a assortie d’une réflexion pénétrante sur la classification des sciences, est d’une croissante actualité. À des années-lumières du dogmatisme de Jdanov, lequel a jadis contribué à discréditer le « diamat » (matérialisme dialectique) en Occident, et à plus grande distance encore du révisionnisme politico- philosophique qui prétexte de l’ainsi-dite « déstalinisation » pour liquider à la fois le marxisme-léninisme dans le domaine théorico-politique, et l’ontologie matérialiste, la logique dialectique et la théorie matérialiste de la connaissance dans le champ philosophique et scientifique, il apparaît que la dialectique de la nature est indispensable : — pour fonder en raison le matérialisme historique qui est en quelque sorte enchâssé dans les rapports de l’homme et de la nature tels qu’ils sont médiatisés par le travail et la production — pour résoudre dynamiquement toute une série de questions insolubles dans le cadre de la philosophie idéaliste classique, y com- pris « dialectique » — pour aider les sciences modernes, dans leur vertigineux développement présent, à surmonter une série de faux dilemmes et d’autres apories (= embarras théoriques) qui encombrent leur champ conceptuel et dont l’irrésolution persistante ouvre de constantes brèches à l’idéalisme et au créationnisme religieux, voire à la pensée magique — pour fonder sur des bases matérialistes et scientifiques solides une philosophie de la praxis efficace qui soit capable de comprendre qu’on ne commande à la nature et à l’histoire qu’en leur obéissant. Ce qui implique de comprendre leurs principales dynamiques objectives, indépendantes de la volonté de l’homme, que ce soit sur le plan de l’agir révolutionnaire ou que ce soit sur celui de l’écologie ou sur celui de la résistance à l’exterminisme croissant d’une société capitaliste-impérialiste en voie de pourrissement mortifère. Georges Gastaud est un philosophe marxiste français, agrégé de philosophie ayant exercé en classes Terminales et en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles. Parmi ses ouvrages publiés, sont disponibles aux éditions Delga Lumières communes, Traité de philosophie générale à la lumière du matérialisme dialectique (en cinq tomes), Matérialisme et Universalisme, Le Nouveau Défi léniniste, ainsi que Mondialisation capitaliste et projet communiste.

508 pages

ISBN 978-2-37607-261-4

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Ouïghours, l’horreur était dans nos médias
Résumé en dix points pour le lecteur pressé : 1. Le 23 août 2018, Lawrence Wilkerson, ancien chef d’état-ma- jor du secrétaire d’État Colin Powell révèle que la CIA voudrait déstabiliser la Chine, via le Xinjiang. 2. En suivant, notre classe politico-médiatique dénonce un « génocide des Ouïghours, la persécution de la religion et de la culture musulmanes, l’interdiction de parler ouïghour, les camps de concentration, les prélèvements d’organes, la récolte de coton par 500 000 esclaves ». 3. En décembre 2020, dans un livre publié après deux voyages au Xinjiang, Maxime Vivas dénonce ces infaux et en dévoile les sources. Il est diffamé, insulté et menacé. 4. Le 20 janvier 2022, nos députés votent une condamnation du « génocide ». 5. Le 24 mai 2022, Michelle Bachelet « Haut-commissaire aux droits de l’homme » (HCDH) de l’ONU se rend au Xinjiang. Avant d’en repartir, elle fait une déclaration d’où sont absents les termes « génocide, persécution de la religion, etc. ». 6. Le 31 août 2022 et treize minutes avant la fin du mandat de quatre ans de Michelle Bachelet, le HCDH produit, non pas un « rapport », mais une « évaluation » de la situation. Les termes accusateurs sus-mentionnés, le nom de Michelle Bachelet et ceux des rédacteurs du document n’y figurent pas. 7. Le 7 mars 2023, dans son rapport annuel, le nouveau HCDH consacre trois phrases au Xinjiang sans employer les termes « génocide, persécution de la religion, etc. ». 8. Septembre/octobre 2023. Malgré quatre demandes, les auteurs de l’« évaluation » de 2022 refusent de donner leur nom. 9. Le 16 novembre 2023, l’ONU publie un communiqué sur Gaza (signé par les auteurs) où le mot « génocide » figure sept fois. 10. Au retour d’un troisième voyage au Xinjiang (auquel j’ai participé) en août 2023, Maxime Vivas a écrit ce second livre, agrémenté de quelques scoops accablants pour nos médias.

Aymeric Monville, éditeur

Maxime Vivas, ancien référent littéraire d’ATTAC, auteur de romans, polars, essais, nouvelles, Maxime Vivas a été trois fois primé et traduit en treize langues dont l’espéranto. Il est publié dans de nombreux pays, parmi lesquels la Chine et les États-Unis.  

276 pages

ISBN 978-2-37607-260-7

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Big Business avec Hitler
Hitler n’aurait jamais pu accéder au pouvoir sans le sou- tien des élites allemandes de son temps, et surtout des grands banquiers et industriels. Ceux-ci entendaient au-delà de leurs desseins antisoviétiques prééminents, en retirer aussi tous les bénéfices financiers immédiats : Hitler comblera leurs attentes. De grandes banques et entreprises américaines, elles aussi, ont pu engranger de gros bénéfices, notamment grâce à une large gamme de produits militaires (Ford, General Motors), de carburants (Standard Oil, Texaco, Davis), de caoutchouc (Standard Oil) et d’autres matières premières et services fournis à l’Allemagne nazie pendant la guerre et sans lesquels cette dernière n’aurait pu se poursuivre longtemps. Le capital américain a eu lui également recours à la main-d’œuvre esclave (prisonniers de guerre, déportés de pays occupés, voire détenus de camps de concentration) tout comme le capital allemand. Les bénéfices augmentèrent de ce fait au-delà de toute espérance. Les vies humaines n’entraient évidemment pas dans le calcul des profits et des pertes: il s’agissait de dommages collatéraux dans le cadre de cette moisson des profits sordides. En outre, à l’issue des douze années de la dictature nazie dont ils avaient pourtant été les parrains, banquiers et industriels rejetteraient tous les crimes sur le dos d’Hitler et plaideraient pieusement « non coupables ». Jacques Pauwels est né à Gand en 1946, il réside au Canada depuis 1969. Il a enseigné dans différents universités ontariennes, notamment aux universités de Toronto, de Waterloo et de Guelph. Outre La Grande Guerre des classes, on lui doit également Le Paris des sans-culottes, Bacchus en Gaule, Le Mythe de la bonne guerre ou encore Les Mythes de l’histoire moderne.

ISBN 978-2-37607-259-1

336 pages

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Misère du nietzschéisme de gauche
Étonnant Nietzsche ! Tour à tour enrôlé par les gauchistes, les nazis, les anarchistes, les néo-fascistes, les intellectuels de gauche, le voici à présent pro-européen et libéral. Parler de « récupération » est un peu court. Comment comprendre cette postérité extravagante du solitaire de Sils-Maria ? Aymeric Monville revisite avec acuité la réception de Nietzsche en France. Andler, Palante, Blanchot, Camus, Bataille, Deleuze, Foucault, Derrida, furent autant de grands prêtres d’un culte devenu religion officielle : le « nietzschéisme de gauche ». Passé dans les mœurs modernes, ânonné par les managers, les magazines télévisés, les hommes politiques autant que par Michel Onfray, ce retour de Nietzsche par la gauche autorise le consensus irrationaliste, individualiste et anticommuniste, de la « gauche morale » à la réaction. Le but de ce livre n’est pas de lancer un débat philosophique de plus mais bien de dévoiler la signification politique de cet engouement pour l’auteur d’Ainsi parlait Zarathoustra. Ce recyclage philosophique a un but : détruire au sein de la gauche le matérialisme des Lumières et in fine l’ensemble de la philosophie issue du marxisme et du mouvement ouvrier. « Ce petit livre polémique, souvent excessif, a le mérite de se demander comment un penseur antirationaliste, apologiste de la domination et de la violence, de l’écrasement des faibles, de l’aristocratie, antiféministe et même antisémite a pu devenir une des grandes réfé- rences de l’intelligentsia française de gauche. » (Le Monde diplomatique) Aymeric Monville est l’auteur de plusieurs essais de philosophie politique, dont le présent livre, paru pour la première édition en 2007 (Aden, Bruxelles), traduit en italien dans Marxismo Oggi en 2008, et qui reparaît ici augmentée d’une nouvelle présentation de l’auteur. Citons aussi, entre autres, Le néocapitalisme selon Michel Clouscard, 2011 ou encore Et pour quelques bobards de plus. Contre-enquête sur Staline et l’Union soviétique, 2020, traduits tous deux en espagnol et en anglais.

90 pages

ISBN 978-2-37607-258-4

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Trotsky, le choix de la défaite
En 1933, Léon Trotsky, en exil politique, tente secrètement, mais en vain, de négocier avec Staline sa réadmission au sein de la direction bolchévique. C’est pourtant au chef du Kremlin qu’il attribue la « dégénérescence bureaucratique » de l’Union soviétique et une supposée entente de ce dernier avec Hitler afin de retarder une guerre prochaine dont l’exilé est le premier à la croire perdue d’avance pour les Soviétiques. Toujours animé du désir de revenir quoi qu’il en coûte au pouvoir – ne dit-il pas avoir personnellement sauvé de justesse une première fois la révolution russe, laquelle, sans lui, n’aurait été qu’un coup de main de Lénine ? –, Trotsky conspire alors pour éliminer de l’intérieur Staline et sa « clique ». Il s’agit de sauver le malade (l’URSS) de la « syphilis » stalinienne par « l’ablation d’une excroissance pernicieuse » que l’« on ne peut faire que par la force », en recourant « non pas à des mesures de guerre civile, mais plutôt à des mesures d’ordre policier ». La fin justifie les moyens. De nouveau mis en échec, il fait le choix de la défaite en préparant un nouveau « Brest-Litovsk ». Cela inclut de s’entendre tactiquement avec les nazis puisque « les victoires du fascisme, qui est en train de refaire à sa manière la carte de l’Europe, devront être payées en monnaie véritable dans tous les domaines, y compris dans celui de la question ukrainienne ». La référence instrumentale de l’exilé au « défaitisme révolutionnaire » sert son combat douteux: soutenir l’ambition territoriale nazie en Ukraine mais à mots couverts auprès de l’opinion publique pour renverser Staline qu’il considère comme le nouveau tsar. Lilian Truchon opère ce qui, à l’évidence, n’a jamais été fait auparavant: lire Trotsky. Cet autre regard sur l’ensemble de son activité théorique et pratique se démarque par nécessité de la légende dorée que l’exilé a forgée de lui-même. L’auteur touche à des problèmes tou- jours d’actualité : la question européenne, l’Ukraine et les relations germano-russes, la nature contradictoire du socialisme réel contre l’« autophobie » toujours aussi prégnante des communistes et leur fuite hors de l’Histoire, et ce que doit redevenir une politique anti- impérialiste authentique, incompatible avec le « nihilisme national ». Lilian Truchon est philosophe de formation. Il est l’auteur de Lénine épistémologue (Delga, 2013), Hobbes et la nature de l’État (Delga, 2018) et Évolution et civilisation en Chine (Classiques Garnier, 2020).

ISBN 978-2-37607-255-3

336 pages

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Socialisme 1.0
La littérature anticommuniste a toujours préféré utiliser des arguments moralisateurs stigmatisant les répressions dans les pays du socialisme réel plutôt que de laisser la porte ouverte à des analyses contextualisées, comparatives et rationnelles des politiques appliquées dans ces pays. Et pour rendre le tableau encore plus apocalyptique, elle a mélangé dans un tout quasi inexplicable les répressions visant les crimes de droit commun réels, les répressions visant les crimes politiques réels avec les excès qui ont visé des innocents. Sans tenir compte par ailleurs de l’état économique et des conditions mentales des populations vivant dans des pays à peine arrachés à des conditions de vie archaïques, pour ne pas dire sordides. Se trouvant en plus, à cause des changements révolutionnaires dans lesquels s’étaient engagés ces États, dans une situation de forteresse assiégée, de blocus, de sanctions et de guerre. Le concept de totalitarisme appliqué mécaniquement aux pays socialistes a permis d’empêcher toute analyse de la vie réelle de ces sociétés traversées par des contradictions démontrant en fait leur vitalité et leur créativité. Il a souvent fallu attendre la fin de la communauté socialiste pour découvrir que c’est elle qui avait imposé, de 1945 à 1991, un rapport de force international permettant de mener des politiques de paix, de désarmement et de sécurité collective. Choses aujourd’hui oubliées depuis que le bloc occidental a cru avoir gagné la guerre froide et multiplié, dans la foulée, les interventions, les pressions, les chantages et les guerres contre tout État et tout peuple refusant le règne globalitaire du néolibéralisme néoconservateur. Ce livre a pour but d’appeler à faire un effort d’analyse rationnelle de ce que fut le socialisme réel comme première étape du passage du capitalisme au socialisme. Bruno Drweski est historien, politologue, professeur des universités à l’INALCO (Langues’O), ancien rédacteur en chef de La Pensée et de Recherches internationales, co-fondateur et ancien membre de la direction d’Espaces Marx, rédacteur à Ruptures, militant de l’ARAC, auteur d’articles et d’ouvrages sur l’Europe orientale et le monde arabe. Aux éditions Delga ont déjà paru : La nouvelle russie est-elle de droite ou de gauche ? ainsi que Une solidarité qui a coûté cher – Histoire populaire de Solidarność.

ISBN 978-2-37607-254-6

100 pages

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L’Essence pratique de l’Homme
« Il importe de comprendre que le concept de l’activité, ainsi qu’Ilyenkov et de nombreux autres penseurs russes l’ont développé, n’est pas un concept empirique, mais quelque chose de plus fondamental : une catégorie logique. Autrement dit, l’approche par l’activité, si elle est bien assimilée, ne cherche pas à décrire ou caractériser l’activité humaine comme pourrait le faire un anthropologue ou un psychologue empirique, ni même à fournir une typologie philosophique de différents types d’activité (orientée vers l’objet, matérielle, intellectuelle, instrumentale, communicative, interactive ou autre). L’activité est plutôt censée constituer une catégorie explicative de base, chargée d’élucider la relation entre le sujet et l’objet, la pensée et l’être, d’expliquer la possibilité même d’une relation entre l’esprit et le monde. C’est pourquoi elle est centrale dans la quête du vrai matérialisme. [...] Je soupçonne en effet que le concept d’activité, sous une forme ou une autre, pourrait graviter progressivement vers le centre de l’attention philosophique et, de ce fait, les réflexions d’Ilyenkov et d’autres philosophes russes aux idées voisines pourront sembler curieusement prescientes. L’avenir dira si j’ai raison sur ce point. » David Bakhurst Cet ouvrage regroupe les contributions de : Andreï Maïdanski, Vesa Oittinen, David Bakhurst, Inna Titarenko, Edward M. Swiderski, Sergueï Mareev, Éléna Mareeva, Alexandre Khamidov, Vladimir Lektorski, Pentti Määtänen, Alex Levant. Traduction de l'anglais par Jean-Paul Batisse.

ISBN 978-2-37607-257-7

322 pages

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Chine / USA. La guerre imminente ?
La guerre est-elle imminente entre les États-Unis et la Chine ? Avec l’Ukraine, cette guerre par procuration dont l’objectif est de démanteler la Russie pour mieux affaiblir la Chine, assistons-nous à une répétition générale ? Ces questions se posent et font l’objet de nombreux commentaires médiatiques mais aussi ceux d’experts, de journalistes, de diplomates et d’hommes politiques, et même de prétendus spécialistes. Le seul fait qu’ils se posent la question donne lieu à des interprétations, à des anticipations et des extrapolations plus où moins pertinentes. Ils alimentent cette atmosphère de conflictualité permanente dans laquelle les États-Unis ont fait le choix d’impliquer le monde entier. Trente ans après la destruction de l’URSS, cette situation est inédite. Elle est source de danger extrême. Ne nous pré- pare-t-elle pas au pire ? Les textes retenus dans ce livre proviennent de journalistes et chercheurs du monde entier ou même de hauts gradés de l’Armée française. Ils, elles, rappellent ces principes, refusent le piétinement du droit international et l’engrenage dans une guerre que fomentent les États-Unis contre la Chine.   Avec des textes de John Pilger, Tony Andréani, Peggy Cantave-Fuyet, Stephen Cho, Bruno Drweski, Albert Ettinger, Bruno Guigue, Julio C. Gambina, Rémy Herrera, Aymeric Monville, Oscar Oramas Oliva, Jean- Pierre Page, Dr Connie Rahakundini Bakrie, Antonio Tujan Jr., Elena Veduta, Maxime Vivas, Zhang Zhongsheng, Zheng Ruolin. En documents : Son Excellence l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine en France Lu Shaye ; les généraux 2S Daniel Schaeffer et Grégoire Diamantidis.  

ISBN 978-2-37607-256-0

361 pages

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Tout leur reprendre
L’ère néolibérale du capitalisme semble se clore. Elle nous laisse un pays appauvri et en proie à une colère populaire exacerbée. En l’absence de projet alternatif de rupture portée par la gauche, la population de notre pays sombre dans un imaginaire de plus en plus fataliste. Ébranlés par la crise économique mondiale de 2008, les gouvernements français successifs ont fini de livrer notre pays aux marchés financiers. La capacité de l’État à garantir notre souveraineté est aujourd’hui remise en cause. C’est au cœur de cette pénombre que s’est imposé le gouvernement macronien. Le dénouement des mobilisations sociales du premier semestre 2023 ne laisse plus de place au doute. Le gouvernement casse toutes les règles qui permettaient le fonctionnement des institutions héritées de l’après- guerre. Corruptions, mensonges, humiliations, brutalités: sous la présidence d’Emmanuel Macron, tous les leviers de l’appareil répressif de l’État sont activés. L’objectif est précis, il s’agit de rendre inutiles toutes les organisations traditionnelles de la gauche et d’empêcher que les mouvements sociaux récents franchissent un stade supérieur d’organisation. Face à cette attaque globale, les stratégies de la gauche, oscillant entre indignation et réformisme, sont dans l’impasse. Leur utilité comme outil de lutte efficace est fortement remise en cause. Pour sortir de cette situation, elles doivent à leur tour s’affranchir des règles de l’Ancien Monde pour aller à la rencontre de ceux qui ont intérêt au changement en reprenant le chemin du socialisme. C’est cette perspective socialiste qui est la base nécessaire au rassemblement de ceux qui ne croient pas aux miracles, mais à l’action et à l’organisation. « Non seulement on doit plus rien lâcher, mais on doit tout leur reprendre, camarades ! Parce que sans nous ils ne sont rien ! »

Olivier Mateu, meeting CGT de Lavéra (Martigues), 26 janvier 2023

  Rémi Castay et Tibor Sarcey sont analystes financiers. Ils sont ou ont été membres jusqu’à récemment du Parti communiste français.

ISBN 978-2-37607-253-9

100 pages

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Aragon journaliste année 1933
Édition chronologique des articles et textes d’Aragon publiés dans l’année 1933 Textes et articles de L’Humanité (57 articles dont la série consacrée à l’affaire Nozière) Commune (8 textes) Regards (5 textes) Europe (1 texte) La Littérature internationale (1 texte) L’Almanach ouvrier et paysan (1 texte)

978-2-37607-230-0

380 pages

Études sur Elsa Triolet et Aragon Vincent Taconet : Elsa, d’un monument l’autre Arnaud Rebourg : Le Fou d’Elsa, essai de genèse
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