Quand la France s'éveillera à la Chine
Quand la France s’éveillera à la Chine
Nous n’allons pas vers un nouveau monde inconnu : il est déjà là. La France, l’UE, les USA sont la proie d’une crise interne multiforme, économique, environnementale, démocratique, avec sous-jacente la menace imminente de guerre mondiale. L’empire vacille sur ses bases. Avec le formidable endettement des USA, le dollar, la monnaie universelle est menacée d’effondrement. Un chantage est assumé ouvertement par Trump : imposer aux vassaux un financement toujours plus lourd de leur « protection », avec le sacrifice de leur intérêt national. La Chine, désignée comme l’adversaire, a créé un dispositif productif hautement compétitif. Désormais, elle bat les USA sur leur propre terrain, celui de l’innovation scientifique et technique. Un ordre international multipolaire, celui des BRICS, est une alternative s’adressant en priorité aux pays du sud, soumis à la « militarisation du dollar » : sanctions, blocus. Mais les vassaux asiatiques et européens des USA, la France, n’en sont pas exclus. Pour prendre ce train en marche, il faut partir des faits, des réalités, pas des idéologies. En finir avec « le péril jaune » ou autres prétextes à la guerre et se penser dans une relation d’égalité, de respect des souverainetés. Ouvrir un débat démocratique, c’est le sens de la préface de Fabien Roussel, dans une démarche de paix et de développement, basée sur la défense de l’emploi, des services publics, de la maitrise de l’énergie, une autre conception de la sécurité. Le fait que la Chine socialiste et l’ex-URSS (Russie) soient les locomotives de ce mouvement oblige aussi à repenser l’actualité du socialisme. Quelle autre force politique est en capacité de tenir le challenge ? Celui d’un socialisme à la française dans un monde multipolaire ? Les auteurs de ce livre sont parmi les contributeurs principaux du blog Histoire et société. Danielle Bleitrach, sociologue et ancienne membre du CC du PCF, et Marianne Dunlop, professeur de chinois et de russe, ont publié plusieurs ouvrages notamment aux Editions Delga. Jean Jullien est un spécialiste de l’histoire de la RPC et Franck Marsal est économiste et membre du PCF en responsabilité. Préface de Fabien Roussel.

340 pages

ISBN : 978-2-37607-278-2

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Fuir le progrès ?
Fuir le progrès ?
Crise systémique oblige, c’est la notion même de pro- grès qu’on trouve en ligne de mire des intellectuels de plateau. Progressistes, réactionnaires : l’opposition serait « déconstruite », la page tournée, par des postmodernes nouveaux favoris de la classe dominante, classe avide de contre-feux idéologiques au spectre marxiste qui la hante. C’est oublier un peu vite que cette « déconstruction » n’occupe que la gauche occidentale, affaiblie par l’abandon de ses principes fondateurs, et que celle du Sud global poursuit sa lutte révolutionnaire contre l’impérialisme, sans jamais opposer progrès social et progrès scientifique et technique. Pour une fois, la gauche occidentale gagnerait à faire preuve d’humilité et à s’inspirer de ce que le marxisme a pu produire hors d’Occident. Il est temps sans doute de mieux se comprendre, face aux nouveaux enjeux planétaires dont s’emparent les masses. Sans penser ces enjeux, les contour- nant par dogmatisme, le mouvement marxiste finirait, ici comme là-bas, par ressembler à la caricature qu’on lui a faite, actant une défaite passée pensée comme définitive, oubliant que la puissance sociale et les conquêtes scientifiques du socialisme furent le seul et unique cauchemar de la bourgeoisie, le seul et unique espoir des prolétaires et des peuples pour s’émanciper du capital. Préface de Bruno Drweski Guillaume Suing est agrégé de biologie, militant marxiste et syndicaliste CGT impliqué dans les réflexions sur l’écosocialisme. Les éditions Delga ont déjà publié Évolution, la preuve par Marx : dépasser la légende noire de Lyssenko, L’écologie réelle : une histoire soviétique et cubaine, L’origine de la vie : un siècle après Oparine, Le Profit contre la science : pour une épistémologie post-Covid.

221 pages

ISBN 978-2-37607-277-5

   
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Contre-histoire du Printemps de Prague
Contre-histoire du Printemps de Prague
Depuis la guerre froide, afin de détruire le socialisme, l’Occident capitaliste aura su déverser ses mythes à la peau dure, flanqués de leurs slogans démagogiques et de leurs saints factices. Incontestablement, le Printemps de Prague avec son « socialisme à visage humain » et la figure embaumée de Dubček, en fut le paradigme achevé. Vasil Bilak, Premier secrétaire du comité central du PC de Slovaquie en 1968 et l’un des principaux protagonistes des événements d’alors, resté lui indéfectiblement socialiste, convoque ici les faits demeurés inconnus de l’extérieur et jamais publiés auparavant, réduisant à néant la légende rose du Printemps de Prague. En effet, après 1956, le camp capitaliste ayant tiré les leçons de l’échec de sa contre-révolution de type armé en Hongrie, s’avisa que pour être efficaces, les forces antisocialistes ne devraient plus agir dorénavant sous le slogan du renversement du socialisme mais sous celui, tout à fait fourbe, d’améliorer le socialisme, pour tromper la classe laborieuse. C’est cette recette qui fut appliquée douze ans plus tard à Prague et qui le sera entre 1985 et 1991 en URSS puis dans des versions remaniées lors des « révolutions » de couleur. D’ailleurs, Zbigniew Brzeziński, un des architectes américains du démantèlement du bloc socialiste, était déjà présent à Prague en juin 1968 où il put donner une conférence provocatrice avec l’aval implicite de Dubček. En réalité, à Prague en 1968, sous couvert du prétendu « socialisme à visage humain » et sous la houlette plus que complaisante de Dubček, se mit en place une purge visant à écarter les forces saines, aux positions socialistes loyales, des organisations de base, des médias et de l’État. La déformation de la vérité à l’endroit du peuple tchécoslovaque, orchestrée par les médias désormais cornaqués par la contre-révolution, eut son pendant dans le bluff que Dubček opéra pendant toute la crise, vis-à-vis des pays frères du Pacte de Varsovie, avec ses promesses jamais tenues de s’opposer à la contre-révolution. Enfin, le récit de Bilak révèle en contrepoint la constitution idéologique des forces auxquelles il appartenait, leurs positions politiques et les motifs de leurs actions. Elles étaient fidèles au socialisme et le défendaient avec désintéressement lorsqu’il était en danger, et étaient tout à fait conscientes que les développements internes à la Tchécoslovaquie impactaient les intérêts vitaux de l’ensemble de la communauté socialiste. Préface, avant-propos et postface de Klaus Kukuk. Vasil Bilak (1917-2014), né en Slovaquie, a lutté contre les forces d’occupation nazies puis est devenu membre du PC à partir de 1945. Il sera Premier secrétaire du comité central du PC de Slovaquie en 1968 puis secrétaire du comité central du PC tchécoslovaque de 1968 à 1987.

408 pages

ISBN 978-2-37607-276-8

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L’Odyssée chinoise
L’Odyssée chinoise
L’expérience historique de la République populaire de Chine est unique : c’est la réussite d’une stratégie de sortie du sous-développement à une échelle sans précédent, sous la direction d’un parti communiste qui a mobilisé la population sur la longue durée. Aujourd’hui l’espérance de vie des Chinois dépasse celle des habitants des États-Unis. Les salaires augmentent, 93% des Chinois sont propriétaires de leur logement, et leur revenu moyen se rapproche à grand pas de celui des Français. La Chine est la première puissance industrielle et commerciale du monde. Ses entreprises construisent des infrastructures dans 150 pays, et elle effectue les deux tiers des investissements mondiaux dans les énergies vertes. Certes, les problèmes demeurent immenses : la population vieillit, la crise immobilière menace, l’endettement interne est élevé. La Chine contemporaine charrie son lot de contradictions, elle a ses faiblesses et ses fragilités, mais elle continue d’avancer. Elle développe son marché intérieur, poursuit la transition écologique et entend devenir un « pays socialiste puissant et prospère » à l’horizon 2049. Il faudra se faire une raison : fermant la parenthèse de la domination occidentale, la Chine aspire à retrouver la place qui lui revient. Très bien documenté, utilisant largement des sources chinoises, cet ouvrage brosse un portrait saisissant de la Chine contemporaine et balaie bien des idées reçues. Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA (Paris), Bruno Guigue est Professeur invité de l’École de marxisme, Université normale de la Chine du Sud (Visiting professor of the School of Marxism, South China Normal University). Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages et de nombreux articles traduits en dix langues. Dernier ouvrage paru : Communisme, aux Éditions Delga, 2022.

400 pages

ISBN 978-2-37607-273-7

 
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L’Invention d’atrocités
L’Invention d’atrocités
L’invention et la publication d’atrocités prétendument commises par un adversaire est depuis des siècles au cœur de la propagande et de la politique comme moyen efficace pour influencer l’opinion publique. Son utilisation peut servir de prétexte à toute une série de mesures hostiles contre des pays récalcitrants : de véritables guerres d’agression deviennent ainsi, aux yeux du public, des guerres de libération des opprimés, des blocus visant à affamer les civils ennemis, présentés sous l’étiquette moralisatrice de « sanctions », passent de même comme autant d’efforts visant à faire pression sur des gouvernements prétendument abusifs. Ce livre élucide le rôle central joué par l’invention d’atrocités dans onze conflits majeurs des années 1950 à nos jours : de la Corée, du Viêt Nam et de Cuba pendant la guerre froide à l’Irak, la Libye et la guerre froide sino-américaine apparue plus récemment. Il met en évidence les nombreuses variantes de l’invention d’atrocités, les constantes marquées dans la manière dont elle est utilisée et les conséquences qu’elle entraîne pour les populations des pays ciblés. Le livre démontre la part prise par les médias et les organisations gouvernementales et non gouvernementales dans la tromperie du public quant à la réalité de ces événements hautement relayés. Alors qu’elle joue un rôle important et croissant dans les conflits mondiaux du XXIe siècle, la compréhension de l’invention d’atrocités et des moyens cohérents par lesquels elle a été utilisée, est devenue cruciale pour comprendre les événements géopolitiques d’aujourd’hui. « Avec une précision clinique, A.B. Abrams a livré un exposé dévastateur sur le clan interventionniste qui a utilisé les droits de l’homme comme une arme afin de déstabiliser les nations ennemies et d’appauvrir leurs populations. » Max Blumenthal, rédacteur en chef de The Grayzone. A. B. ABRAMS est un expert en relations internationales et sécurité dans la région Asie-Pacifique, diplômé de l’université de Londres, qui a publié de nombreux ouvrages sur la défense et la politique internationale. Il maîtrise plusieurs langues orientales, dont le coréen, le chinois et l’arabe.

ISBN 978-2-37607-274-4

555 pages

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Soixante ans d’amitié entre la france et la Chine
Soixante ans d’amitié entre la france et la Chine

L’année 1964 a marqué un tournant géopolitique et idéologique majeur dans le monde, lorsque la France de Charles de Gaulle reconnut officiellement la République populaire de Chine. Cet acte audacieux, porteur d’une vision historique, fut bien plus qu’une simple décision diplomatique : il incarnait une alliance implicite entre deux nations partageant une ambition commune d’émancipation nationale et de souveraineté dans un contexte mondial dominé par les logiques impérialistes des blocs.

L’année 2024 a été scandée par une série d’événements mémorables qui ont mis en lumière l’exceptionnelle solidité des relations franco-chinoises. Le soixantième anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine a été célébré avec éclat comme un moment symbolique de la longévité et de la profondeur de cette amitié. Cette célébration a permis de souligner les progrès accomplis dans des domaines aussi variés que l’économie, la culture, la science et la diplomatie, mais aussi de rappeler les valeurs communes qui unissent les deux nations.

Dans cette dynamique, l’ancien ambassadeur de Chine en France Lu Shaye, dont nous publions ici quatre discours majeurs, a joué un rôle décisif. Depuis son arrivée en 2019, il a su non seulement renforcer les liens bilatéraux, mais aussi incarner un modèle de diplomatie pragmatique et respectueuse des traditions de chaque pays. Son engagement sans faille pour promouvoir une coopération renforcée, tout en respectant les principes de non-ingérence et d’égalité, a été un atout majeur dans la consolidation de la relation franco-chinoise.

Avec les contributions de l’ancien ambassadeur de Chine en France Lu Shaye, Zheng Ruolin, chercheur à l'Institut de recherche sur la Chine de l'Université de Fudan, Jean-Pierre Page, ancien responsable du secteur international de la CGT Jean-Claude Delaunay, professeur d’économie honoraire des universités, vit aujourd’hui à Nanning (Guangxi) Bruno Guigue, ancien énarque et normalien, professeur invité à l’université à l’École de marxisme, Université normale de la Chine du Sud, Jean Pegouret, président de Saphir France et Sonia Bressler, philosophe et fondatrice de la maison d'édition La Route de la soie

 

ISBN 978-2-37607-272-0

175 pages

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L’exception biélorusse
L’exception biélorusse
Le Bélarus (Biélorussie) est un objet politique atypique en Europe. Hybride entre socialisme et capitalisme, il a su garder une grosse part de l’héritage social de l’URSS. En effet, contrairement aux autres pays issus du démembrement de celle-ci, il a toujours refusé de s’ouvrir sans aucune protection au « libre marché ». C’est bien là ce qui le rend intolérable pour le camp atlantiste qui le couvre de boue via ses médias, organisations et institutions diverses, car il représente pour lui à la fois un manque à gagner et une potentielle contamination contestatrice de son ordre hégémonique. Il n’aura donc de cesse, comme il le fait pour tout État récalcitrant qui refuse de se plier à ses intérêts, d’orchestrer, au moment des élections bélarusses, des tentatives de changement de régime (« révolutions » de couleur). Instrumentalisant les nouvelles couches moyennes issues principalement des nouveaux services, très souvent conquises par les sirènes de l’Occident, et ressuscitant les éléments héritiers de la collaboration avec les nazis pendant la Grande guerre patriotique, il tente périodiquement de faire de cet équipage, le bélier de la déstabilisation du gouvernement. Dans le cas du Bélarus, cette stratégie s’est pour le moment avérée inefficace. En effet, dans un pays dont 25 % de la population a été exterminée par les nazis, une opposition qui porte sur ses épaules le poids de la collaboration avec les SS et la Wehrmacht part avec un handicap certain. Qui plus est, l’ukrainisation du Bélarus ne constitue pas aujourd’hui pour les Bélarusses un horizon enviable à aucun point de vue. Loïc Ramirez est né en Espagne et a grandi en France, à Nanterre. Historien de formation, il est aujourd’hui journaliste indépendant. Il s’est spécialisé sur l’Amérique du Sud et l’Europe de l’Est et a collaboré avec Le Monde Diplomatique, Le Courrier ou encore le média espagnol El Salto.

ISBN 978-2-37607-275-1

123 pages

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Lutte héroïque, amère défaite
Lutte héroïque, amère défaite
Après avoir rappelé les raisons externes à l’effondrement de l’Union soviétique comme les agressions fasciste et capitaliste, la course aux armements, le poids de la solidarité internationaliste, l’auteur invoque la confusion des rôles entre le Parti et l’État pendant la période d’industrialisation rapide (1928-1945). La complexité de la nouvelle économie et la persistance de l’état de guerre (froide) après 1945 ont renforcé ces contradictions. Dans la période suivante, le XXe congrès se contenta de rejeter toute faute sur le « culte de la personnalité de Staline » sans chercher à approfondir. De nouveaux problèmes surgirent, relatifs cette fois à la politique économique : l’auteur relève la divergence croissante entre les salaires, la stagnation du salaire social (espace de logement, équipement en eau et chauffage central) ainsi que le manque relatif d’articles de consommation, ce qui eut pour effet d’encourager le système D, la corruption et les détournements. L’auteur blâme également le subjectivisme politique du XXIe congrès, qui, en confondant socialisme et communisme, brûla les étapes, annonçant déjà la période de l’édification complète de la société communiste. Le XXIIe congrès avalisa le passage de l’État prolétaire à l’État du peuple tout entier, qui, sous-entendant qu’il n’y avait plus qu’une classe sociale aux intérêts uniques, ne correspondait pas à l’état réel des choses. La classe ouvrière perdait ainsi son hégémonie historique. Dans ces conditions, il était impossible de s’opposer aux couches bureaucratiques et technocratiques qui contrôlaient de plus en plus l’appareil d’État. Bahman Azad,titulaire d’une maîtrise en économie et d’un doctorat en sociologie délivrés par des universités américaines, Bahman Azad a été directeur par intérim du centre d’études sur le Moyen-Orient de l’université Rutgers ainsi que professeur d’économie et de sociologie au Berkeley College dans le New Jersey.

ISBN 978-2-37607-271-3

200 pages

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L’Éducation face à l’impossible
L’Éducation face à l’impossible
Ce livre comporte quatre enjeux. Le premier consiste en une analyse critique des pouvoirs au sein de l’éducation nationale à tous les échelons. Le deuxième fait un diagnostic de la destruction du psychisme de l’enfant, atteint dans ses capacités d’apprentissage par l’évolution de la famille, le discours capitaliste et le numérique. Le troisième rebat les cartes de l’égalité républicaine à l’école, de l’autorité et de la laïcité. Le quatrième envisage des réponses alternatives sur la base d’une école repensée dans ses fondements. À travers ces enjeux, l’auteur s’efforce de montrer comment le savoir et le pouvoir sont interconnectés. En analysant les dispositifs de savoir-pouvoir, il met en lumière les stratégies de contrôle et de régulation sociales.
Patrick Coste a exercé plusieurs métiers et missions dans l’éducation nationale : école normale d’instituteurs, CPE en zone sensible, professeur de philosophie, personnel de direction (collège, lycée professionnel, lycée, en zone rurale et en ville), délégué académique à l’action culturelle (conseiller technique du Recteur), formateur de CPE, des personnels de direction, des agents comptables, des coordinateurs culture, dans les domaines de la santé, de la citoyenneté et de l’orientation. Il est chroniqueur dans une radio et fait des conférences à l’université populaire de philosophie de Toulouse.

ISBN 978-2-37607-269-0

322 pages

 
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Russie-occident une guerre de mille ans
Russie-occident une guerre de mille ans
AUX ORIGINES DE LA GUERRE EN UKRAINE Comment expliquer la guerre en Ukraine ? Pourquoi a-t-elle éclaté ? Pour les Occidentaux, la cause est entendue. C’est la Russie qui, sans raison, a sauvagement attaqué l’Ukraine, c’est le méchant autocrate Poutine qui a agressé le valeureux démocrate Zelensky. Ce narratif commode est ressassé ad nauseam dans les médias par tous les va-t-en-guerre qui, de Washington à Bruxelles, préconisent la guerre à outrance contre l’ennemi russe et la livraison d’armes « pour sauver des vies ». Pour comprendre cet acharnement, devenu hystérique, Guy Mettan remonte loin dans l’histoire, jusqu’à l’empereur Charlemagne. Il examine sans tabou ni a priori les lignes de forces religieuses, géopolitiques et idéologiques dont se nourrissent la russophobie occidentale et la hantise du prétendu envahisseur russe. Il démonte les ressorts du discours anti-russe et anti-Poutine qui ont pour effet de repousser toujours plus loin les chances de paix et de réconciliation.
« Une œuvre utile. ». Le Temps, Suisse. « En haïssant la Russie, on se fait du tort à soi-même. » Panorama, Italie.
Guy Mettan, journaliste, a notamment dirigé la Tribune de Genève et le Club suisse de la presse. Député et ancien président du Grand Conseil de la République et canton de Genève. Auteur d’une dizaine de livres parmi lesquels Genève, ville de paix (Slatkine, 2004), Le continent perdu. Plaidoyer pour une Europe démocratique et souveraine (Syrtes, 2019), La Tyrannie du Bien (Syrtes, 2022). Le présent ouvrage a paru en 2015 et a été publié dans sept pays dont les États-Unis, la Chine, l’Italie et la Russie.
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Le Fascisme tel qu’en lui-même
Le Fascisme tel qu’en lui-même
Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un chef de gouvernement, Giorgia Meloni, a choisi de traîner en justice un universitaire, Luciano Canfora, historien et philologue classique universellement connu. Lors d’un débat, ce dernier avait dit de Meloni : « Étant néo-nazie dans l’âme, elle s’est immédiatement rangée du côté des néo-nazis ukrainiens, est devenue une femme d’État très importante et est bien sûr très heureuse de ce rôle ». La question ne peut évidemment se trancher au tribunal mais avec les outils de l’argumentation. D’après Luciano Canfora, le fascisme n’est nullement un phénomène lié irrémédiablement au passé. Cycliquement, une théorie autoconsolatrice refait surface, qui affirme que le fascisme a pris fin avec la mort de Mussolini. Néanmoins, pour ceux qui connaissent la longue durée des phénomènes historiques, cela apparaît comme un non-sens. Et la chronique de la période de quatre-vingts ans qui s’est écoulée derrière nous suffirait à convaincre de l’inanité d’une telle théorie. À l’heure où l’extrême droite entend désormais dicter l’agenda politique en France, à l’heure où même la « gauche » française est si déboussolée qu’elle s’unit sur un programme de livraison d’armes à l’Ukraine néobandériste et pro-Otan (!), il est temps de comprendre ce qu’est le fascisme et pourquoi il renaît actuellement. Luciano Canfora, né à Bari en 1942, est un philologue classique, un historien et l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de l’Antiquité. Ont déjà paru aux éditions Delga : Vie de Lucrèce, Philologie et liberté et Politique et littérature dans la Rome ancienne.

ISBN 978-2-37607-268-3

80 pages

 
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Requiem pour la French Theory
Requiem pour la French Theory
Des deux côtés de l’Atlantique, des intellectuels engagés depuis des années dans des recherches concernant la philosophie française et le marxisme en viennent à la même conclusion : la French Theory fut un échec. Elle n’a pu appréhender les forces impérialistes qui l’ont conditionnée et soutenue, ni échapper à l’emprise de la propagande anticommuniste en cultivant un mini- mum d’esprit critique. Loin de faire une révolution intellectuelle, elle a au contraire participé à une contre-révolution théorique — en rejetant notamment les avancées de la pensée dialectique — qui n’était que la face académique de sa contre-révolution politique. Ce dialogue entre deux marxistes, dont l’un est un ancien élève de Derrida et Badiou, n’en reste pourtant pas à la surface, ni au constat d’échec. Il s’agit au contraire de poser une interrogation fondamentale quant aux forces économiques, politiques et sociales à l’œuvre derrière la promotion globale de la French Theory « made in USA ». Il en ressort une réflexion sur la production et la dissémination de l’idéologie, l’histoire de la lutte des classes internationale (surtout en France et aux États-Unis), l’impérialisme intellectuel, le marxisme dit occidental, le fascisme, la politique identitaire, la méthodologie marxiste, le socialisme réellement existant, et le développement innovant du matérialisme historique et dialectique. Ce requiem pour la French Theory s’interroge également sur les prolongements idéologiques contemporains de celle-ci et, loin de sombrer dans le défaitisme, anticipe une revitalisation de la pensée révolutionnaire dans une conjoncture historique où cette dernière est plus nécessaire que jamais. Les auteurs Gabriel Rockhill est directeur de l’Atelier de théorie critique / Critical Theory Workshop (ATC/CTW), professeur de philosophie à l’Université Villanova (Philadelphie), ancien directeur de programme au Collège international de philosophie et l’auteur ou l’édi- teur d’une dizaine de livres. Aymeric Monville, agrégé de l’Université, est l’auteur de plusieurs essais de philosophie politique. Jennifer Ponce de León est directrice associée de l’ATC/CTW et professeure associée à l’Université de Pennsylvanie.  

ISBN 978-2-37607-266-9

130 pages

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