1914-1918. La Grande Guerre des classes
Dans l’Europe de 1914, le droit de vote universel n’existait pratiquement pas. Partout, la noblesse et les grands industriels se partageaient le pouvoir. Mais cette élite, restreinte, méprisait la démocratie et craignait les masses populaires et le spectre d’une révolution. L’Europe devait sortir « purifiée » de la guerre, et « grandie » par l’extension territoriale. Et si la Première Guerre mondiale était avant tout la suite meurtrière de la lutte entre ceux d’en haut et ceux d’en bas initiée dès 1789 ? C’est la thèse magistrale du livre de Jacques Pauwels, qui connaît aujourd’hui une nouvelle édition, mise à jour, augmentée d’un index. L’historien démontre ici que les grandes puissances mondiales voulaient depuis longtemps cette guerre pour s’approprier colonies et autres richesses et écraser les idées révolutionnaires qui gagnaient de plus en plus l’Europe.  
Ce gros livre, facile à lire, donne à la Première Guerre mondiale l’éclairage, absent des commémorations médiatiques, des rapports sociaux. Les classes dirigeantes de tous les pays impérialistes ont voulu et préparé la guerre générale, 1° pour se repartager le monde qu’elles s’étaient, en vive concurrence, réparti depuis la grande crise systémique de 1873 ; 2° pour conjurer la « révolution » prétendue la menaçante, ou plutôt toute évolution vers la « démocratie ». Cette mise au point sur les réalités sociopolitiques montre comment l’immense boucherie a balayé l’union sacrée d’origine, d’ailleurs relative, et aggravé les divisions sociales, tant dans l’armée (étude passionnante) que dans la société civile, métropolitaine et coloniale. Appuyée sur une énorme bibliographie à laquelle manquent peu de titres, elle cite beaucoup de poèmes de guerre. Et, ce n’est pas la moindre de ses qualités, elle donne envie de lire les principaux ouvrages qui l’ont nourrie. Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine (Paris VII)

ISBN : 978-2-915854-99-2

548 pages 29€

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1917-2017. Staline tyran sanguinaire ou héros national ?
Malgré son titre « 1917-2017, Staline tyran sanguinaire ou héros national ? » ne porte pas seulement sur Staline, mais pose des questions sur la nature du pouvoir soviétique de 1917 à la chute de l’Union soviétique. Il présente des faits, des arguments. La notion de totalitarisme qui va jusqu’à identifier ce pouvoir à celui du nazisme, doit être dénoncée. Le livre part d’une interrogation sur la différence d’opinion entre ceux qui ont vécu l’URSS et l’image que nous en avons en France. 67 % des habitants de la Fédération de Russie en septembre 2017 regrettaient l’Union soviétique et 38 % d’entre eux plaçaient Staline et Lénine en tête des plus grands hommes de l’histoire. Pourquoi ? Ce que tous les sondages affirment, nous l’avons constaté sur le terrain. Staline est l’homme d’une époque, l’Union soviétique ne se limite pas à sa seule domination, mais incontestablement Lénine et Staline ont opéré une rupture et créé les conditions d’une autre société dans un encerclement permanent et une violence de quatorze États ligués contre elle. Un état des lieux s’impose. On ne peut pas ignorer cette extraordinaire tentative de changement de pouvoir et de société. Prétendre effacer la mémoire des peuples est aussi destructeur que d’imposer aux individus l’ignorance de leur passé et de leurs origines. Ce livre est donc une présentation des pièces du dossier en vue de l’ouverture d’une véritable analyse scientifique mais aussi politique, d’une expérience qui continue de marquer notre présent et qui conditionne notre avenir. Danielle BLEITRACH

ISBN : 978-2-37607-127-3

189 pages

17€

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Activité, conscience, personnalité
C’est une véritable révolution « copernicienne » qu’a opérée en psychologie Alexis Léontiev (1903-1979), par rapport à l’égocentrisme de la psychologie classique qui avait réduit l’activité à n’être qu’un simple moyen d’expression du sujet. Avec Léontiev, dans le prolongement de ce qu’avait établi en philosophie Marx dès ses Thèses sur Feuerbach et avant lui Hegel, la situation est retournée: c’est l’activité qui est première et le sujet en est son agent d’expression. C’est à l’aune de l’activité que doit être considérée la conscience, non pas comme un champ contemplé par le sujet et sur lequel se projettent par on ne sait quelle aptitude mystique du cerveau humain, ses images et concepts, mais comme un mouvement interne particulier engendré par le mouvement de l’activité humaine. Il n’y a pas de royaume des significations indépendant de l’activité, non plus que le langage ne saurait être le démiurge de celles-ci, bien qu’il les porte. « La psychologie classique ne s’est en général pas occupée d’étudier la conscience en tant que reflet du monde en fonction des rapports réels de la vie du sujet tels qu’ils se sont formés, en fonction de son être réel. Autrement dit, elle considérait la conscience comme une sorte de dérivé psychologique de la seule activité cognitive de l’homme et non pas de l’ensemble de sa vie, c’est-à-dire qu’elle la considérait d’un point de vue intellectualiste, comme connaissance, et non comme rapport. » A. L. « Avec le développement de la propriété privée des moyens de production et la différenciation de la société en classes antagoniques, l’activité de la pensée est isolée du travail manuel et opposée à l’activité pratique. Il semble alors qu’elle soit entièrement indépendante de cette dernière, qu’elle ait une autre origine, une autre nature. Ce sont ces représentations de l’activité mentale qui font loi dans les théories idéalistes de la pensée. La séparation de la pensée et de l’activité pratique et leur mise en opposition ne sont cependant pas inamovibles. » A. L.   Alexis Léontiev (1903-1979), psychologue soviétique membre de l’Académie des Sciences pédagogiques de l’URSS (1968). À partir de 1941, il enseigna à l’Université de Moscou ; en 1945, titulaire de la chaire de psychologie de la faculté de philosophie, puis, en 1966, doyen de la faculté de psychologie. Docteur honoris causa de l’Université de Paris (1968). Prix Lénine en 1963 pour son livre Le Développement du psychisme (Moscou, 1959).

ISBN 978-2-37607-224-9

310 pages

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Anthologie du syndicalisme français
Trente documents, pour la plupart en version intégrale, sont réunis dans cette anthologie qui couvre la période 1791-1968. Sont ainsi mis à la disposition des lecteurs des lois qui structurent le syndicalisme hexagonal, les discours fondateurs de la CGT, de la CFTC, de FO, de la CFDT, des écrits théoriques de Karl Marx, Antonio Gramsci, Rosa Luxemburg, Vladimir Ilitch Lénine qui ont influencé les conceptions françaises du syndicalisme, les grands accords conclus en 1936 et en 1968. Chaque texte est présenté dans son contexte et sa portée. Au total les quatre phases que traverse le mouvement syndical de la loi Le Chapelier au mouvement social de 1968 – la clandestinité, le syndicalisme révolutionnaire, l’ère des catastrophes de l’entre-deuxguerres, la phase keynesiano-fordiste – sont illustrées et éclairées. Les trois concepteurs de l’anthologie, Jean Magniadas, économiste, René Mouriaux, politologue, André Narritsens, historien, collaborent à l’Institut CGT d’histoire sociale. L’ouvrage est coédité par les Éditions Delga et l’ICGTHS. Jean MAGNIADAS René MOURIAUX André NARRITSENS

ISBN : 978-2-915854-42-8

207 pages 17€

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Aragon journaliste année 1933
Édition chronologique des articles et textes d’Aragon publiés dans l’année 1933 Textes et articles de L’Humanité (57 articles dont la série consacrée à l’affaire Nozière) Commune (8 textes) Regards (5 textes) Europe (1 texte) La Littérature internationale (1 texte) L’Almanach ouvrier et paysan (1 texte)

978-2-37607-230-0

380 pages

Études sur Elsa Triolet et Aragon Vincent Taconet : Elsa, d’un monument l’autre Arnaud Rebourg : Le Fou d’Elsa, essai de genèse
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Aragon journaliste année 1934
Édition chronologique des articles et textes d’Aragon publiés dans l’année 1934 Textes et articles de L’Humanité (dont la série Les Soviets partout ! et ceux sur le premier congrès des Ecrivains soviétiques) Commune (Enquête : Pour qui écrivez- vous ?) La Grande Revue Transcription des 21 interventions d’Aragon au Comité central du Parti communiste français de 1952 à 1974

978-2-37607-252-2

380 pages

 
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Aragon Parlons français et articles de Ce soir (1944-1947)

Aragon : « Parlons français » et autres textes de

Ce soir (1944-1947)

L’Église catholique et la préparation à la guerre

Elsa Triolet /Albert Camus : Correspondance

Elsa Triolet : Sur L’Étranger d’Albert Camus

Marie-Thérèse Eychart : Gloire et malentendus

d’un Prix Goncourt

Elsa Triolet : Deux textes sur le Prix Goncourt

Jean-Pierre Landais : Relire Le Rendez-vous

des étrangers aujourd’hui

François Albéra : Une controverse de l’année 1950 : Moussinac-Picasso, Lecoeur-Fougeron et Aragon

Léon Moussinac : L’exposition de Picasso

Léon Moussinac : Samedi 15 avril (nouvelle)

Denis Pernot : Henri Barbusse du Feu (1916) à Clarté (1919)

Claude Sicard : Pierre Gamarra poète

Silvia Baron Supervielle : Lettres françaises

en Argentine (1941-1947)

ISBN : 9782376071860

359 pages

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Aragon. Un jour du monde (1re partie) la crise de Munich
Aragon n’est pas seulement un poète et un romancier, il est aussi un journaliste et on ne saurait véritablement l’apprécier dans toutes ses dimensions sans avoir pris connaissance de ses articles de journaux. Ceux qui ont été publiés dans Ce soir sous le titre Un jour du monde à partir de septembre 1938 ont une importance particulière parce qu’ils donnent son point de vue sur une période capitale, celle qui mène à la Seconde Guerre mondiale. Ils étaient jusqu’à présent disponibles seulement dans les bibliothèques spécialisées. Les Annales les présentent. Ce numéro concerne la crise de Munich. Annales de la Société des Amis de Louis ARAGON et ELSA TRIOLET

ISBN : 978-2-37607-141-9

463 pages

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Aragon. Un jour du monde (2e partie)

Aragon n’est pas seulement un poète et un romancier, il est aussi un journaliste et on ne saurait véritablement l’apprécier dans toutes ses dimensions sans avoir pris connaissance de ses articles de journaux. Ceux qui ont été publiés dans Ce soir sous le titre Un jour du monde à partir de septembre 1938 ont une importance particulière parce qu’ils donnent son point de vue sur une période capitale, celle qui mène à la Seconde Guerre mondiale. Ils étaient jusqu’à présent disponibles seulement dans les bibliothèques spécialisées. Les Annales les présentent. Ce numéro reproduit les textes de 1939, jusqu’à l’interdiction de Ce soir à la suite du pacte germano-soviétique, en août 1939.

Prix public 22 euros

ISBN 978-2-37607-165-5

465 pages

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Aux origines du carcan européen (version augmentée de 2016)
L’union européenne a été présentée aux Français sous le jour engageant du « Plan Marshall », ennemi de la misère et de la servitude des peuples européens. Son objectif aurait cadré avec le projet pacifique des « pères de l’Europe», Jean Monnet, Robert Schuman, Konrad Adenauer, etc., appliqués à proscrire définitive- ment les guerres qui avaient endeuillé et affaibli le Vieux Continent de 1914 à 1918 puis de 1939 à 1945. La paix serait garantie par la protection américaine, gage d’une liberté refusée aux peuples « de l’Est » soviétisés. Cette union fondée sur la « libre concurrence » entre égaux, en lieu et place des puissants cartels, se débarrasserait du Comité des Forges des sidérurgistes et marchands de canons enrichis par les guerres mondiales : mettant fin aux crises et aux guerres, elle vaudrait à tous la prospérité et « le pain blanc », bref, l’Eldorado. Seule la ré- cente crise, née d’une « épidémie » financière, aurait fait « dériver » ce noble projet, au risque de compromettre ses objectifs initiaux. « Dérive » récente d’une « Europe sociale » ou « alibi euro- péen » indispensable, à l’ère impérialiste, à la maximisation du profit monopoliste et à la guerre aux salaires ? Le présent ouvrage décrit, sources à l’appui, la stratégie, depuis le début du xxe siècle, d’effacement du grand capital français devant ses deux grands alliés-rivaux hégémoniques, l’Allemagne et les États- Unis, si précieux boucliers sociopolitiques. Annie LACROIX-RIZ

ISBN : 978-2-915854-63-3

193 pages 15€

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Bataille pour le passée de la Chine
Mao et ses politiques ont longtemps été diabolisés en Occident, la Révolution culturelle étant considérée comme une violation fondamentale des droits de l’homme. Ce livre s’attaque à la description extrêmement négative de la Chine sous Mao dans les publications récentes et soutient que la plupart des gens en Chine, y compris les pauvres des zones rurales et la classe ouvrière urbaine, ont en réalité bénéficié de la politique maoïste d’un système de protection sociale complet pour les zones urbaines et d’un système de santé et d’éducation de base pour les zones rurales, lequel processus est en train de s’inverser dans la ruée actuelle vers le capitalisme.Par une analyse critique du récit général de l’ère Mao et de la Révolution culturelle et en révélant ce qui est proposé dans les débats non officiels sur les médias électroniques, ce livre remet les pendules à l’heure, en présentant un argument convaincant en faveur des effets positifs des politiques de Mao sur le bien-être du peuple chinois.

« Un puissant mélange de passion politique et de recherche originale, une polémique courageuse contre la vision à la mode de la Chine... Et qui porte un coup de grâce au récent livre de Jung Chang sur Mao, tant vanté par Bush et les conservateurs. »

Gregor Benton, professeur d’histoire chinoise, Université de Cardiff

« Ce livre important ouvre une fenêtre très nécessaire sur les perceptions chinoises de l’orientation du pays après Mao... Il met en évidence le renouvellement du soutien populaire au socialisme et l’opposition croissante aux politiques d’État contemporaines. »

Martin Hart-LandsBerg, professeur d’économie, Lewis & Clark College, Portland, Oregon

  Mobo Gao, né en 1952 dans le village de Gao dans le Jiangxi, il est un professeur de chinois et de civilisation chinoise à l’université d’Adélaïde en Australie, où il dirige depuis 2008 l’institut Confucius.

ISBN : 9782376071518

384 pages

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Bernard-Henri Lévy ou la règle du Je

Les prestations de Bernard-Henri Lévy se caractérisent par une double imposture : philosophique et journalistique. Ce n’est pas le personnage « glamour », philosophe mondain ou journaliste « romantique », qui nous intéresse ici, mais le système qu’il a mis au point et qu’il a trouvé à vendre : il s’agit de démonter les bouffonneries qu’il fait passer pour de la philosophie et du journalisme, avec l’aide des médias et de la grande édition qui sont les chiens de garde de l’idéologie la plus réactionnaire. Le personnage aspire au statut d’intellectuel total et prétend maintenant s’ériger en maître à penser de « la vraie gauche ». Un philosophe et un journaliste lui répondent pied à pied, dénudant le système Bernard-Henri Lévy serviteur de l’empire américain et du libéralisme mondialisé, ego médiatique vide et surdimensionné. Ce livre s’adresse aux professeurs de philosophie, aux journalistes et aux citoyens qui luttent pour un espace public critique de la pensée, de l’information et de la formation de l’opinion.

Nouvelle édition complétée et mise à jour par les auteurs

Bruno jeanmart est professeur de philosophie et psychanalyste.

Richard labévière est un journaliste et écrivain français. Ancien rédacteur en chef à Radio France Internationale (RFI), il est depuis 2014 rédacteur en chef de l’hebdomadaire numérique - prochetmoyen-orient.ch/ Observatoire Géostratégique

 

ISBN : 9782376071785

148 pages

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