Lutte héroïque, amère défaite
Lutte héroïque, amère défaite
Après avoir rappelé les raisons externes à l’effondrement de l’Union soviétique comme les agressions fasciste et capitaliste, la course aux armements, le poids de la solidarité internationaliste, l’auteur invoque la confusion des rôles entre le Parti et l’État pendant la période d’industrialisation rapide (1928-1945). La complexité de la nouvelle économie et la persistance de l’état de guerre (froide) après 1945 ont renforcé ces contradictions. Dans la période suivante, le XXe congrès se contenta de rejeter toute faute sur le « culte de la personnalité de Staline » sans chercher à approfondir. De nouveaux problèmes surgirent, relatifs cette fois à la politique économique : l’auteur relève la divergence croissante entre les salaires, la stagnation du salaire social (espace de logement, équipement en eau et chauffage central) ainsi que le manque relatif d’articles de consommation, ce qui eut pour effet d’encourager le système D, la corruption et les détournements. L’auteur blâme également le subjectivisme politique du XXIe congrès, qui, en confondant socialisme et communisme, brûla les étapes, annonçant déjà la période de l’édification complète de la société communiste. Le XXIIe congrès avalisa le passage de l’État prolétaire à l’État du peuple tout entier, qui, sous-entendant qu’il n’y avait plus qu’une classe sociale aux intérêts uniques, ne correspondait pas à l’état réel des choses. La classe ouvrière perdait ainsi son hégémonie historique. Dans ces conditions, il était impossible de s’opposer aux couches bureaucratiques et technocratiques qui contrôlaient de plus en plus l’appareil d’État. Bahman Azad,titulaire d’une maîtrise en économie et d’un doctorat en sociologie délivrés par des universités américaines, Bahman Azad a été directeur par intérim du centre d’études sur le Moyen-Orient de l’université Rutgers ainsi que professeur d’économie et de sociologie au Berkeley College dans le New Jersey.

ISBN 978-2-37607-271-3

200 pages

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L’Éducation face à l’impossible
L’Éducation face à l’impossible
Ce livre comporte quatre enjeux. Le premier consiste en une analyse critique des pouvoirs au sein de l’éducation nationale à tous les échelons. Le deuxième fait un diagnostic de la destruction du psychisme de l’enfant, atteint dans ses capacités d’apprentissage par l’évolution de la famille, le discours capitaliste et le numérique. Le troisième rebat les cartes de l’égalité républicaine à l’école, de l’autorité et de la laïcité. Le quatrième envisage des réponses alternatives sur la base d’une école repensée dans ses fondements. À travers ces enjeux, l’auteur s’efforce de montrer comment le savoir et le pouvoir sont interconnectés. En analysant les dispositifs de savoir-pouvoir, il met en lumière les stratégies de contrôle et de régulation sociales.
Patrick Coste a exercé plusieurs métiers et missions dans l’éducation nationale : école normale d’instituteurs, CPE en zone sensible, professeur de philosophie, personnel de direction (collège, lycée professionnel, lycée, en zone rurale et en ville), délégué académique à l’action culturelle (conseiller technique du Recteur), formateur de CPE, des personnels de direction, des agents comptables, des coordinateurs culture, dans les domaines de la santé, de la citoyenneté et de l’orientation. Il est chroniqueur dans une radio et fait des conférences à l’université populaire de philosophie de Toulouse.

ISBN 978-2-37607-269-0

322 pages

 
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Russie-occident une guerre de mille ans
Russie-occident une guerre de mille ans
AUX ORIGINES DE LA GUERRE EN UKRAINE Comment expliquer la guerre en Ukraine ? Pourquoi a-t-elle éclaté ? Pour les Occidentaux, la cause est entendue. C’est la Russie qui, sans raison, a sauvagement attaqué l’Ukraine, c’est le méchant autocrate Poutine qui a agressé le valeureux démocrate Zelensky. Ce narratif commode est ressassé ad nauseam dans les médias par tous les va-t-en-guerre qui, de Washington à Bruxelles, préconisent la guerre à outrance contre l’ennemi russe et la livraison d’armes « pour sauver des vies ». Pour comprendre cet acharnement, devenu hystérique, Guy Mettan remonte loin dans l’histoire, jusqu’à l’empereur Charlemagne. Il examine sans tabou ni a priori les lignes de forces religieuses, géopolitiques et idéologiques dont se nourrissent la russophobie occidentale et la hantise du prétendu envahisseur russe. Il démonte les ressorts du discours anti-russe et anti-Poutine qui ont pour effet de repousser toujours plus loin les chances de paix et de réconciliation.
« Une œuvre utile. ». Le Temps, Suisse. « En haïssant la Russie, on se fait du tort à soi-même. » Panorama, Italie.
Guy Mettan, journaliste, a notamment dirigé la Tribune de Genève et le Club suisse de la presse. Député et ancien président du Grand Conseil de la République et canton de Genève. Auteur d’une dizaine de livres parmi lesquels Genève, ville de paix (Slatkine, 2004), Le continent perdu. Plaidoyer pour une Europe démocratique et souveraine (Syrtes, 2019), La Tyrannie du Bien (Syrtes, 2022). Le présent ouvrage a paru en 2015 et a été publié dans sept pays dont les États-Unis, la Chine, l’Italie et la Russie.
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Le Fascisme tel qu’en lui-même
Le Fascisme tel qu’en lui-même
Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un chef de gouvernement, Giorgia Meloni, a choisi de traîner en justice un universitaire, Luciano Canfora, historien et philologue classique universellement connu. Lors d’un débat, ce dernier avait dit de Meloni : « Étant néo-nazie dans l’âme, elle s’est immédiatement rangée du côté des néo-nazis ukrainiens, est devenue une femme d’État très importante et est bien sûr très heureuse de ce rôle ». La question ne peut évidemment se trancher au tribunal mais avec les outils de l’argumentation. D’après Luciano Canfora, le fascisme n’est nullement un phénomène lié irrémédiablement au passé. Cycliquement, une théorie autoconsolatrice refait surface, qui affirme que le fascisme a pris fin avec la mort de Mussolini. Néanmoins, pour ceux qui connaissent la longue durée des phénomènes historiques, cela apparaît comme un non-sens. Et la chronique de la période de quatre-vingts ans qui s’est écoulée derrière nous suffirait à convaincre de l’inanité d’une telle théorie. À l’heure où l’extrême droite entend désormais dicter l’agenda politique en France, à l’heure où même la « gauche » française est si déboussolée qu’elle s’unit sur un programme de livraison d’armes à l’Ukraine néobandériste et pro-Otan (!), il est temps de comprendre ce qu’est le fascisme et pourquoi il renaît actuellement. Luciano Canfora, né à Bari en 1942, est un philologue classique, un historien et l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de l’Antiquité. Ont déjà paru aux éditions Delga : Vie de Lucrèce, Philologie et liberté et Politique et littérature dans la Rome ancienne.

ISBN 978-2-37607-268-3

80 pages

 
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Requiem pour la French Theory
Requiem pour la French Theory
Des deux côtés de l’Atlantique, des intellectuels engagés depuis des années dans des recherches concernant la philosophie française et le marxisme en viennent à la même conclusion : la French Theory fut un échec. Elle n’a pu appréhender les forces impérialistes qui l’ont conditionnée et soutenue, ni échapper à l’emprise de la propagande anticommuniste en cultivant un mini- mum d’esprit critique. Loin de faire une révolution intellectuelle, elle a au contraire participé à une contre-révolution théorique — en rejetant notamment les avancées de la pensée dialectique — qui n’était que la face académique de sa contre-révolution politique. Ce dialogue entre deux marxistes, dont l’un est un ancien élève de Derrida et Badiou, n’en reste pourtant pas à la surface, ni au constat d’échec. Il s’agit au contraire de poser une interrogation fondamentale quant aux forces économiques, politiques et sociales à l’œuvre derrière la promotion globale de la French Theory « made in USA ». Il en ressort une réflexion sur la production et la dissémination de l’idéologie, l’histoire de la lutte des classes internationale (surtout en France et aux États-Unis), l’impérialisme intellectuel, le marxisme dit occidental, le fascisme, la politique identitaire, la méthodologie marxiste, le socialisme réellement existant, et le développement innovant du matérialisme historique et dialectique. Ce requiem pour la French Theory s’interroge également sur les prolongements idéologiques contemporains de celle-ci et, loin de sombrer dans le défaitisme, anticipe une revitalisation de la pensée révolutionnaire dans une conjoncture historique où cette dernière est plus nécessaire que jamais. Les auteurs Gabriel Rockhill est directeur de l’Atelier de théorie critique / Critical Theory Workshop (ATC/CTW), professeur de philosophie à l’Université Villanova (Philadelphie), ancien directeur de programme au Collège international de philosophie et l’auteur ou l’édi- teur d’une dizaine de livres. Aymeric Monville, agrégé de l’Université, est l’auteur de plusieurs essais de philosophie politique. Jennifer Ponce de León est directrice associée de l’ATC/CTW et professeure associée à l’Université de Pennsylvanie.  

ISBN 978-2-37607-266-9

130 pages

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Infra Rouge
Infra Rouge
63 ans de militance au PCF est un parcours complexe ponctué de fréquentes défaites et de quelques succès. C’est une aventure humaine qui enrichit la vie et nous enseigne les colères de ceux qui souffrent. La poursuite persévérante de l’immense projet encore non accompli, le communisme, est une sorte d’histoire d’amour en création continue contre un système injuste et corrompu qui se croit tout permis. « C’est un joli nom camarade », comme dit la chanson, parlant de courage, d’intelligence, de ce qui nous tire vers le haut, mais aussi de nos faiblesses et de nos fautes si difficiles à corriger. Participer à l’Histoire n’exclut pas les anecdotes, les échecs et les coups bas, les batailles pour l’hégémonie sur nos ennemis et nos alliés, les redites et les retours en arrière... Sont cependant d’ores et déjà constitués des « éléments de communisme » et un fort capital culturel face au monde de l’argent ! Par-delà toutes les contradictions qui ont un parfum de fin d’un monde, il existe un avenir : l’Histoire continue. Robert Charvin, professeur émérite à l’Université de Nice, agrégé des Facultés de Droit, ex-responsable de diverses ONG, membre du PCF depuis 1960, ancien élu municipal et départemental dans les Alpes Maritimes, auteur de nombreux ouvrages juridiques et politiques, dont les plus récents sont : Répliques. Droit international. Relations internationales, Pédone 2022 ; La colère des peuples, Investig’Action 2022 ; Comment peut-on être coréen (du nord) ?,Delga 2017 ; Mouammar Kadhafi, une tentative pour changer le monde, Delga 2019 ; Ils ont tué Rossel (1871), Delga 2021.  

160 pages

ISBN 978-2-37607-267-6

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Ukraine : les torts de l’Occident
Ukraine : les torts de l’Occident
Depuis qu’a commencé en Ukraine la confrontation de l’Occident et de la Russie, l’emprise sur l’opinion d’une présentation médiatique accumulant chimères et préjugés atteint des niveaux inégalés. En dissimulant les faits et les enjeux cruciaux à l’origine d’une crise commencée bien avant février 2022, en manipulant les peurs fantasmagoriques pour mieux mobiliser sous la bannière atlantiste, en imposant non seulement à l’opinion mais à l’ensemble des partis politiques leur rhétorique belliciste, les entreprises médiatiques se posent plus que jamais en seules détentrices du discours légitime. Décryptant cette imposture, Fabrice Garniron revient égale-ment sur les torts des États occidentaux: les engagements pris par eux après la chute du mur de Berlin puis leur trahison peu après, leur volonté de prendre le contrôle de l’Ukraine quitte à déclencher une guerre civile, l’instigation d’un putsch sanglant pour renverser en 2014 un gouvernement démocratiquement élu et leur alliance avec la mouvance néonazie ukrainienne. Au-delà du cynisme, Fabrice Garniron, voit dans cette logique de guerre une cause fondamentale: le suprémacisme, qui est au cœur de la vision du monde des élites occidentales, décidées à imposer au reste du monde ce que jamais elles ne voudraient se voir imposer. Dérive séculaire mais que le déclin inexorable de l’Occident a paradoxalement accéléré. Analysant l’atlantisme comme la maladie sénile de l’Occident, Ukraine: les torts de l’Occident est un plaidoyer pour la paix et un nouvel équilibre du monde. Fabrice Garniron, pianiste et enseignant, il est aussi écrivain politique. À ce titre, il a publié nombre d’articles, notamment sur le site de Réseau International et dans la revue Le Débat. Il est également l’auteur d’un ouvrage sur les dérives médiatiques lors des guerres en Yougoslavie : Quand Le Monde...Décryptage des conflits yougoslaves, aux éditions Elya.

ISBN 978-2-37607-264-5

236 pages

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L’Imposture du "Testament de Lénine"
L’Imposture du « Testament de Lénine »
Les comptes rendus habituels des derniers écrits de Lénine propagent la version selon laquelle Lénine aurait quelque temps avant sa mort laissé un « testament » comprenant un certain nombre de remarques négatives sur Joseph Staline, souhai- tant ainsi écarter ce dernier du poste de secrétaire général du Parti communiste. Cette version provient en partie de Trotski, qui l’a adoptée avec enthousiasme lors de sa campagne pour rem- placer Staline à la tête du parti, en partie de l’épouse de Lénine, Nadejda Kroupskaïa, et enfin en partie de Nikita Khrouchtchev et de la cinquième et dernière édition des œuvres de Lénine datant de l’époque de Khrouchtchev. Le présent ouvrage s’appuie en grande partie sur les recherches du professeur Valentin A. Sakharov de l’Université d’État de Moscou. Son livre de 2003, Le Testament politique de Lénine, est le résultat d’années d’accès et d’étude de nombreuses copies d’archives des œuvres de Lénine, de brouillons de ces œuvres et d’originaux d’autres documents importants liés à la question du « testament » de Lénine. Il est intéressant de noter que Stephen Kotkin, auteur d’une biographie très officielle de Staline en trois volumes, et pourtant aux antipodes politiques du chercheur russe, a validé le sérieux de cette enquête. La présente étude aboutit à la même conclusion : ledit « testament » de Lénine est une imposture. Le présent ouvrage comprend des chapitres qui examinent le rôle de Léon Trotsky dans ces mensonges, les erreurs et les men- songes du livre Le Dernier Combat de Lénine de l’historien Moshe Lewin, qui fut l’un des partisans les plus ardents de la validité de ce testament, ainsi que des chapitres individuels sur le rôle de l’épouse de Lénine, Nadejda Kroupskaïa, et celui de sa sœur, Maria Ilinitchna Oulianova. Grover furr est professeur à Montclair State University. Sont déjà parus en français, aux éditions Delga, Khrouchtchev a menti, Les Amalgames de Trotsky, Iejov contre Staline, L’énigme du massacre de Katyn. Les preuves, la solution.

ISBN 978-2-37607-265-2

312 pages

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Le Développement du psychisme
Le Développement du psychisme
Le fil rouge de cet ouvrage est l’affirmation par Léontiev de la nature socio-historique du psychisme humain à tra- vers un ensemble très diversifié d’articles. C’est certainement unedes publications les plus riches et les plus passionnantes de cet auteur. Celle-ci a connu de nombreuses traductions et a reçu le prix Lénine en 1963. Par son « Essai sur le développement du psychisme » qui ouvre ce livre et qui constitue la pièce maîtresse de l’ouvrage Alexis Léontiev expose sa conception générale du psychisme, depuis l’apparition de l’irritabilité à l’égard des agents extérieurs jusqu’au développement de la conscience humaine. Il examine celle-ci depuis les prémices de l’humanité jusqu’au développe- ment de sa structure interne contradictoire et limité par la division sociale du travail en société capitaliste. Cet essai est un développement de haute tenue intellectuelle et de grande originalité sur la formation et les transformations du psychisme à l’échelle du monde vivant. Il s’agit d’abord du développement du psychisme animal qui passe par les stades du psychisme sensoriel élémentaire, du psychisme perceptif et du stade de l’intellect. Léontiev établit, chez les animaux, la loi de non correspondance directe entre la structure de l’activité et la forme du reflet psychique, la correspondance ne pouvant exister que comme moment signifiant le passage au degré supérieur du développement, par exemple du psychisme sensoriel au psychisme perceptif. Un saut qualitatif se réalise avec l’apparition de la conscience humaine fondée principalement sur l’activité de travail et la modification qui en découle des lois qui président au développement du psychisme. Alexis Léontiev (1903-1979) a produit une des œuvres psychologiques les plus importantes de l’époque contemporaine. Docteur honoris causa de l’Université de Paris (1968). Après avoir commencé d’importants travaux à Kharkov en 1932 il est revenu en 1935 à Moscou où il enseigna au sein de son Université à partir de 1941, dans laquelle il créa la faculté de psychologie. Il fut le président du Congrès international de psychologie de Moscou en 1971. Les éditions Delga ont déjà publié son ouvrage Activité, conscience, personnalité.

ISBN 978-2-37607-263-8

376 pages

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La France contre la Russie soviétique
La France contre la Russie soviétique
Au sortir de la Première Guerre mondiale, l’intervention antisoviétique fut avant tout motivée par l’étranglement de la contagion bolchevique. La France, comme treize autres puissances, à des degrés divers, y eut sa part. D’abord de manière indirecte en Sibérie, en cornaquant la légion tchèque, puis après la réouverture de la Mer Noire avec l’armistice de 1918, de manière directe, moyennant l’envoi de troupes françaises. Michael Jabara Carley montre, en nous immergeant dans les archives françaises, qu’il s’agissait alors de s’emparer de l’Ukraine et du Donbass, d’une part pour priver les bolcheviques de l’accès aux zones céréalières et minières afin de provoquer l’effondrement de ceux-ci et, d’autre part, de faire main basse sur cet immense réservoir de ressources à exporter vers la France à un prix fixé par celle-ci : en le « colonisant ».

Ces plans initiaux durent constamment être revus à la baisse (jusqu’au fiasco final après les mutineries des soldats français) du fait d’un faisceau de variables sous-estimées lors de cette intervention: absence totale de soutien à celle-ci de la population russe ; troupes françaises récalcitrantes à se faire tuer en combat- tant des prolétaires russes afin de sauver les intérêts de la bourgeoisie française, après déjà plus de quatre années de boucherie à son service ; contamination galopante de ces troupes par le bolchevisme ; opinion publique française remontée contre cette intervention juste après la dévastation de la guerre mondiale ; absence de fiabilité des troupes alliées « russes blanches » et sans base populaire, au contraire de l’Armée rouge dévouée et disciplinée.

 

« Il est arrivé ce qui devait arriver – l’échec complet d’une aventure ridicule. » Général P.-H. d’Anselme, commandant des troupes fran- çaises et alliées en Russie méridionale en 1919, au général Berthelot.

  Michael Jabara Carley né en 1945, est professeur d’histoire à l’Université de Montréal et spécialiste des relations entre l’Union soviétique et l’Occident. Il a publié plusieurs ouvrages, traduits dans différentes langues, sur ces relations, ainsi que de très nombreux articles.  

ISBN 978-2-37607-262-1

398 pages

 
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Dialectique de la nature
Dialectique de la nature
La dialectique de la nature, génialement explorée jadis par Engels qui l’a assortie d’une réflexion pénétrante sur la classification des sciences, est d’une croissante actualité. À des années-lumières du dogmatisme de Jdanov, lequel a jadis contribué à discréditer le « diamat » (matérialisme dialectique) en Occident, et à plus grande distance encore du révisionnisme politico- philosophique qui prétexte de l’ainsi-dite « déstalinisation » pour liquider à la fois le marxisme-léninisme dans le domaine théorico-politique, et l’ontologie matérialiste, la logique dialectique et la théorie matérialiste de la connaissance dans le champ philosophique et scientifique, il apparaît que la dialectique de la nature est indispensable : — pour fonder en raison le matérialisme historique qui est en quelque sorte enchâssé dans les rapports de l’homme et de la nature tels qu’ils sont médiatisés par le travail et la production — pour résoudre dynamiquement toute une série de questions insolubles dans le cadre de la philosophie idéaliste classique, y com- pris « dialectique » — pour aider les sciences modernes, dans leur vertigineux développement présent, à surmonter une série de faux dilemmes et d’autres apories (= embarras théoriques) qui encombrent leur champ conceptuel et dont l’irrésolution persistante ouvre de constantes brèches à l’idéalisme et au créationnisme religieux, voire à la pensée magique — pour fonder sur des bases matérialistes et scientifiques solides une philosophie de la praxis efficace qui soit capable de comprendre qu’on ne commande à la nature et à l’histoire qu’en leur obéissant. Ce qui implique de comprendre leurs principales dynamiques objectives, indépendantes de la volonté de l’homme, que ce soit sur le plan de l’agir révolutionnaire ou que ce soit sur celui de l’écologie ou sur celui de la résistance à l’exterminisme croissant d’une société capitaliste-impérialiste en voie de pourrissement mortifère. Georges Gastaud est un philosophe marxiste français, agrégé de philosophie ayant exercé en classes Terminales et en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles. Parmi ses ouvrages publiés, sont disponibles aux éditions Delga Lumières communes, Traité de philosophie générale à la lumière du matérialisme dialectique (en cinq tomes), Matérialisme et Universalisme, Le Nouveau Défi léniniste, ainsi que Mondialisation capitaliste et projet communiste.

508 pages

ISBN 978-2-37607-261-4

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Ouïghours, l’horreur était dans nos médias
Ouïghours, l’horreur était dans nos médias
Résumé en dix points pour le lecteur pressé : 1. Le 23 août 2018, Lawrence Wilkerson, ancien chef d’état-major du secrétaire d’État Colin Powell révèle que la CIA voudrait déstabiliser la Chine, via le Xinjiang. 2. En suivant, notre classe politico-médiatique dénonce un « génocide des Ouïghours, la persécution de la religion et de la culture musulmanes, l’interdiction de parler ouïghour, les camps de concentration, les prélèvements d’organes, la récolte de coton par 500 000 esclaves ». 3. En décembre 2020, dans un livre publié après deux voyages au Xinjiang, Maxime Vivas dénonce ces infaux et en dévoile les sources. Il est diffamé, insulté et menacé. 4. Le 20 janvier 2022, nos députés votent une condamnation du « génocide ». 5. Le 24 mai 2022, Michelle Bachelet « Haut-commissaire aux droits de l’homme » (HCDH) de l’ONU se rend au Xinjiang. Avant d’en repartir, elle fait une déclaration d’où sont absents les termes « génocide, persécution de la religion, etc. ». 6. Le 31 août 2022 et treize minutes avant la fin du mandat de quatre ans de Michelle Bachelet, le HCDH produit, non pas un « rapport », mais une « évaluation » de la situation. Les termes accusateurs sus-mentionnés, le nom de Michelle Bachelet et ceux des rédacteurs du document n’y figurent pas. 7. Le 7 mars 2023, dans son rapport annuel, le nouveau HCDH consacre trois phrases au Xinjiang sans employer les termes « génocide, persécution de la religion, etc. ». 8. Septembre/octobre 2023. Malgré quatre demandes, les auteurs de l’« évaluation » de 2022 refusent de donner leur nom. 9. Le 16 novembre 2023, l’ONU publie un communiqué sur Gaza (signé par les auteurs) où le mot « génocide » figure sept fois. 10. Au retour d’un troisième voyage au Xinjiang (auquel j’ai participé) en août 2023, Maxime Vivas a écrit ce second livre, agrémenté de quelques scoops accablants pour nos médias.

Aymeric Monville, éditeur

Maxime Vivas, ancien référent littéraire d’ATTAC, auteur de romans, polars, essais, nouvelles, Maxime Vivas a été trois fois primé et traduit en treize langues dont l’espéranto. Il est publié dans de nombreux pays, parmi lesquels la Chine et les États-Unis.  

276 pages

ISBN 978-2-37607-260-7

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