Catalogue
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CGT : pour que les choses soient dites !
LE MONDE DU TRAVAIL fait face à un déficit de luttes, d’ambitions et d’organisation.
Cela pèse sur l’état d’esprit général des travailleurs et sur le rapport
des forces en France, en Europe et dans le monde. Après plus de vingt ans de reculs,
une torpeur s’est abattue sur la principale organisation syndicale française. Où en
est la CGT, ce syndicat de luttes que nous aimons, au premier rang du combat des
cheminots, des électriciens, des Carrefour, d’Air France et des personnels de santé ?
Comment fédérer les actions en cours pour mettre en échec Macron, les patrons,
Bruxelles ? Le syndicalisme rassemblé est-il toujours d’actualité ?
Dans les rangs de la CGT, de nombreuses questions se posent sur ses orientations
comme sur ses affiliations internationales à des organisations conciliatrices et
réformistes comme la CES en Europe, ou la CSI internationalement. Or cette nouvelle
période des luttes de classes impose de débattre, partager et agir sans ostracisme
avec ceux qui ont les mêmes objectifs et valeurs, comme par exemple avec la FSM.
Le 52e congrès confédéral de la CGT en 2019 à Dijon doit contribuer à ce bilan, cette
mise à jour et ce droit d’inventaire. La CGT doit, comme elle l’a toujours fait, prendre
parti pour demeurer la grande organisation de classe, de masse, démocratique et
indépendante dont les travailleurs ont plus que jamais besoin.
Jean-Pierre PAGE
ISBN 978-2-37607-142-6
165 pages

Le carcan de l’euro
Les traités européens et l’euro ont réduit la démocratie à la simple ratification des décisions d’institutions supranationales qui n’ont été élues par personne. L’intégration économique et monétaire européenne a fait exactement le contraire de ce qu’elle avait promis : elle a accentué les écarts économiques et les écarts de pouvoir entre les pays européens et les inégalités à l’intérieur de ceux-ci. Avec l‘euro, le chômage et la pauvreté, le nationalisme et la xénophobie se sont massivement répandus en Europe pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Quitter l’euro serait-il un retour anachronique au nationalisme ou une étape nécessaire pour reconstruire une véritable solidarité entre les travailleurs européens ? L’État national est-il un atout à reléguer au musée de l’histoire ou le contexte dans lequel la démocratie et les droits du travail peuvent être mieux défendus ?
Le but de ce livre est de répondre à ces questions. Pour ce faire, l’auteur retrace les raisons du scepticisme à l’égard de l’État national et de la diffusion du cosmopolitisme et de l’européisme, démontrant comment la construction européenne est née et conçue en opposition aux intérêts populaires. Les traités européens et l’euro sont placés sur une trajectoire de collision avec les Constitutions anti-fascistes et les droits démocratiques et sociaux garantis par plus de deux siècles d’histoire et de luttes qui se sont concrétisés au sein de l’État national. Ce n’est donc pas un hasard si nous assistons au transfert de certains pouvoirs fondamentaux de l’État national à des organes supranationaux. La question est donc moins d’affirmer la souveraineté nationale que de défendre et d’élargir la souveraineté populaire et démocratique, pour contrer le projet des élites économiques et politiques des nouvelles démocraties oligarchiques.
Domenico MORO
ISBN : 9782376071457
89 pages
10€

Missions en conflit
Cet ouvrage présente un récit haletant de la politique cubaine en Afrique de 1959 à
1976 et de son conflit croissant avec les États-Unis. L’auteur conduit le lecteur des premiers
pas de Cuba pour aider les rebelles algériens combattant la France en 1961, à la guerre
secrète entre La Havane et Washington au Zaïre en 1964-65 — où 100 Cubains menés par le
Che Guevara ont affronté 1 000 mercenaires contrôlés par la CIA — et, finalement, à l’envoi
héroïque de 30 000 Cubains en Angola en 1975-76, qui a stoppé l’avance sud-africaine sur
Luanda et condamné la grande opération masquée d’Henry Kissinger.
Seul chercheur étranger à avoir eu accès aux archives cubaines, l’auteur a étayé ses travaux
sur des resources complètement inédites et des entretiens de première main dans presque tous
les pays concernés. Ce travail complet et équilibré apporte un éclairage nouveau sur la politique
étrangère américaine et les opérations secrètes de la CIA. Il révolutionne notre vision du rôle
international de Cuba, remet en question les convictions américaines quant à l’influence de l’Union
soviétique dans la direction de la politique cubaine en Afrique et offre pour la première fois un
regard de l’intérieur de la politique étrangère cubaine pendant la guerre froide.
« Fascinant . . . et souvent même divertissant. . . . Gleijeses raconte l’histoire cubaine avec
un flair considérable, profitant d’un matériau extrêment riche. »
Washington Post Book World
« Les recherches de Gleijeses. . . contredisent franchement le témoignage du Congrès
de l’époque et les Mémoires d’Henry Kissinger. . . Après avoir examiné les travaux du
Dr Gleijeses, plusieurs anciens diplomates américains chevronnés ayant participé à l’élaboration
de la politique à l’égard de l’Angola ont largement approuvé ses conclusions. »
New York Times
« Avec la publication de Missions en conflit, Piero Gleijeses établit sa réputation d’historien
le plus impressionnant de la Guerre froide au Tiers-Monde. S’appuyant sur des
sources cubaines, africaines et américaines auparavant indisponibles, il raconte une histoire
pleine d’informations fraîches et surprenantes. Et, pour combler le tout, il le fait
avec une sensibilité remarquable aux perspectives des protagonistes. Ce livre est déjà
un classique. »
John Lewis Gaddis, auteur de We Now Know: Rethinking Cold War History
ISBN 978-2-37607-148-8
650 pages

Les Aventures sibériennes des Etats-Unis
« Les Aventures sibériennes des Etats-Unis » de William S. Graves
Traduit de l’américain par Nicole Porte et Daniel Sillou
Traduits ici pour la première fois en fois en français, les Mémoires du général Graves (1865-1940), commandant en chef du corps expéditionnaire états-unien en Sibérie en 1918-1919, au cours de ladite « guerre civile russe », sont un document exceptionnel. Graves y raconte ses difficultés sur place, ses relations avec des groupes des autres nations – Winston Churchill se réjouissait d’en compter quatorze ! – qui, avec l’aide Département d’État, utilisaient l’armée US contre les bolcheviks. Son récit est édifiant :
« Le fait est qu’une telle action était une ingérence délibérée dans les affaires intérieures du peuple russe prolongeant la guerre civile et entraînant une perte incalculable en vies et en biens. »
Drôle de guerre « civile », où l’étranger luttait contre la « terreur » rouge, au prix d’une terreur blanche CENT FOIS plus importante :
« Il y avait d’horribles meurtres, mais ils n’ont pas été commis par les bolcheviks comme le monde entier le croit. Je prends une large marge de sécurité en disant que pour chaque personne tuée par les bolcheviks les anti-bolcheviks en ont tué une centaine. »
Cette campagne étrangère, dont un certain Livre noir du communisme ne nous a pas dit un seul mot, montrait la profonde connivence de classe avec des criminels locaux dissimulés en « Russes blancs », les Koltchak, Kalmykov, Semeonoff, Denikine etc. :
« Les actes de ces cosaques et d’autres hommes de Koltchak, sous la protection des troupes étrangères étaient le plus grand atout qu’on puisse imaginer en faveur du bolchevisme. Les atrocités étaient d’une telle nature, que le peuple russe s’en souviendra sûrement et continuera à les raconter pendant cinquante ans. »
De fait, avec la famine favorisée par la guerre et le blocus occidental, les morts se comptent à plus de huit millions. L’ingérence desdites « démocraties occidentales », prodigues, à l’époque comme aujourd’hui, en belles leçons de morale, n’en était encore qu’à ses débuts…
En savoir plus sur l’auteur… William S.GRAVES
Prix public 20 euros ISBN 978-2-37607-144-0
292 pages