Bacchus en Gaule
Qu’il s’agisse d’un grand cru bourguignon ou d’un coup de rouge anonyme : boire du vin est un plaisir. Mais il est encore plus agréable de le faire si vous connaissez un peu l’histoire de cette boisson des dieux, qui est esquissée dans ce livre richement illustré. L’épopée commence dans le Caucase, où la viniculture a été « inventée » il y a dix mille ans. Via les Grecs et les Romains, la viticulture a atteint la Gaule, la « terre promise » de Bacchus. Le dieu du vin y a connu des moments forts, comme au Moyen Âge où il n’y avait pas de concurrence du café ou des boissons gazeuses et où l’on plantait même des vignes à l’extrême nord du royaume de France, le comté de Flandre. Mais il y a eu aussi des moments creux, comme la crise désastreuse vers 1900, causée par le phylloxéra venu d’Amérique. Et il y a eu des épisodes ambivalents, comme au début de la période moderne, où Bacchus a perdu du terrain d’un côté, mais de l’autre a donné à la France de nouvelles sortes de nectar, comme le champagne. Un livre à « déguster ».
Jacques Pauwels est né en 1946 à Gand et est un historien, politologue et essayiste belgo-canadien. Parmi ses ouvrages, Le Mythe de la bonne guerre, Big Business avec Hitler. Les éditions Delga ont déjà publié 1914-1918. La grande guerre de classe et Le Paris des sans-culottes. Cet ouvrage sur l’histoire du vin français est le fruit d’un enseignement de cinq ans donné à l’université de Guelph en Ontario — et de nombreuses explorations dans les régions viticoles de France !

ISBN 978-2-37607-238-6

306 pages

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La Constitution de Staline
Lors de son adoption en décembre 1936, les dirigeants soviétiques ont salué la nouvelle Constitution, dite « de Staline », comme la plus démocratique du monde. Les chercheurs se sont longtemps moqués de cette affirmation, notant que la répression de masse de 1937-1938 qui suivit en a fait un document creux. Cette étude n’aborde pas ces affirmations contradictoires, mais se concentre plutôt sur les six mois que dura le débat populaire sur le projet de Constitution avant son adoption officielle en décembre 1936. S’appuyant sur de riches sources d’archives, ce livre utilise la discussion du projet de Constitution de 1936 pour examiner le dialogue entre les dirigeants de l’État central et les citoyens sur le nouveau contrat social soviétique délimitant les rôles qu’ils devaient respective- ment jouer dans le développement du socialisme.
Samantha Lomb est professeur assistant au département des langues étrangères de l’université d’État de Viatka, à Kirov, en Russie, où elle enseigne depuis 2012. Elle a obtenu son doctorat en his- toire à l’université de Pittsburgh en 2014. Outre ce présent livre, elle a déjà publié en 2016, « Personal and Political : A Microhistory of the «Red Column» Collective Farm, 1935-36 », dans The Carl Beck Papers in Russian and East European Studies.

ISBN 978-2-37607-235-5

255 pages

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La destruction de la raison. Schelling, Schopenhauer, Kierkegaard
Que l’histoire de la philosophie, de la Révolution française à la barbarie nazie, nous soit intelligible, voilà bien le propos de La Destruction de la raison écrit par Georges Lukács en 1954 et dont nous publions ici les chapitres concernant la première moitié du XIXe siècle. Le développement des forces productives et le bouleversement des rapports de production pendant cette période, s’accompagneront de grandes avancées scientifiques porteuses d’une évolution déterminante en philosophie. Face à cette nouvelle donne, l’aristocratie de la Restauration puis surtout la bourgeoisie victorieuse, adapteront leur arsenal intellectuel en fonction de l’expression des antagonismes de classe. Aux côtés d’une apologétique directe du capitalisme – insurpassable apogée du développement humain, aujourd’hui nous dirions « la mondialisation heureuse » – Georges Lukács met en lumière une apologétique indirecte du capitalisme : séries de dispositifs philosophiques mis en place (peu importe si ces philosophes en furent ou non complètement conscients) pour faire pièce à la pensée progressiste, à la philosophie dialectique, à travers la négation de l’histoire et du progrès, de la société, de l’objectivité de la réalité, de la causalité, de la raison (tout en concédant a contrario quand même à l’entendement autant qu’il était nécessaire à la technologie au service de la production capitaliste). Ces négations, visant à rendre vaine philosophiquement toute idée de progrès social, seront juxtaposées àdes philosophèmes allant du mysticisme pur à l’ « athéisme religieux », pour au final célébrer l’individu privé de la bourgeoisie triomphante comme un donné anthropologique absolu. Georges LUKACS

ISBN : 978-2-915854-21-3

266 pages 20€

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Le Conflit russo-ukrainien
Le conflit russo-ukrainien n’a pas éclaté le 24 février 2022 avec l’intervention militaire russe mais a des racines lointaines. Si lointaines que la vraie question à se poser n’est pas Pourquoi la guerre ? Mais Pourquoi maintenant ? L’ouvrage retrace les origines historiques et politiques du conflit et se concentre sur ses conséquences économiques. D’après la description qui en ressort, le Pourquoi maintenant n’a pas grand-chose à voir avec la Russie, ni avec l’Ukraine, mais avec les stratégies américaines en Europe. Ce processus est également lié à un autre processus majeur de notre époque : le déclenchement de la pandémie, qui marque une accélération violente dans les relations entre les États-Unis et la Chine dans la transition vers le nouveau monde vert et high-tech, basé sur les énergies renouvelables. De ce point de vue, la politique apparemment suicidaire de l’UE vis-à-vis de la Russie n’est pas simplement le résultat d’une subalternité par rapport aux États-Unis. Au contraire, elle reflète des intérêts économiques précis, avec des gagnants et des perdants, même parmi les groupes capitalistes européens.   Giulio Palermo, chercheur en économie politique, enseignant à l’Université de Brescia (Italie), ancien analyste économico-financier au ministère de l’Économie et des Finances, Giulio Palermo s’occupe de marxisme, de critique de l’économie politique, d’histoire économique, de finance et d’impérialisme. Il a publié des livres et des articles en dix langues, dont le français, l’anglais, l’espagnol, le russe et le chinois. Ses principaux travaux scientifiques sont parus dans Cambridge Journal of Economics, Journal of Economic Methodology, Capital & Class, Review of Political Economy, Journal of Economic Issues, Science & Society, Economía y Desarrollo .  

ISBN 978-2-37607-246-1

132 pages

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Le Fascisme tel qu’en lui-même
Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un chef de gouvernement, Giorgia Meloni, a choisi de traîner en justice un universitaire, Luciano Canfora, historien et philologue classique universellement connu. Lors d’un débat, ce dernier avait dit de Meloni : « Étant néo-nazie dans l’âme, elle s’est immédiatement rangée du côté des néo-nazis ukrainiens, est devenue une femme d’État très importante et est bien sûr très heureuse de ce rôle ». La question ne peut évidemment se trancher au tribunal mais avec les outils de l’argumentation. D’après Luciano Canfora, le fascisme n’est nullement un phénomène lié irrémédiablement au passé. Cycliquement, une théorie autoconsolatrice refait surface, qui affirme que le fascisme a pris fin avec la mort de Mussolini. Néanmoins, pour ceux qui connaissent la longue durée des phénomènes historiques, cela apparaît comme un non-sens. Et la chronique de la période de quatre-vingts ans qui s’est écoulée derrière nous suffirait à convaincre de l’inanité d’une telle théorie. À l’heure où l’extrême droite entend désormais dicter l’agenda politique en France, à l’heure où même la « gauche » française est si déboussolée qu’elle s’unit sur un programme de livraison d’armes à l’Ukraine néobandériste et pro-Otan (!), il est temps de comprendre ce qu’est le fascisme et pourquoi il renaît actuellement. Luciano Canfora, né à Bari en 1942, est un philologue classique, un historien et l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de l’Antiquité. Ont déjà paru aux éditions Delga : Vie de Lucrèce, Philologie et liberté et Politique et littérature dans la Rome ancienne.

ISBN 978-2-37607-268-3

80 pages

 
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L’Essence pratique de l’Homme
« Il importe de comprendre que le concept de l’activité, ainsi qu’Ilyenkov et de nombreux autres penseurs russes l’ont développé, n’est pas un concept empirique, mais quelque chose de plus fondamental : une catégorie logique. Autrement dit, l’approche par l’activité, si elle est bien assimilée, ne cherche pas à décrire ou caractériser l’activité humaine comme pourrait le faire un anthropologue ou un psychologue empirique, ni même à fournir une typologie philosophique de différents types d’activité (orientée vers l’objet, matérielle, intellectuelle, instrumentale, communicative, interactive ou autre). L’activité est plutôt censée constituer une catégorie explicative de base, chargée d’élucider la relation entre le sujet et l’objet, la pensée et l’être, d’expliquer la possibilité même d’une relation entre l’esprit et le monde. C’est pourquoi elle est centrale dans la quête du vrai matérialisme. [...] Je soupçonne en effet que le concept d’activité, sous une forme ou une autre, pourrait graviter progressivement vers le centre de l’attention philosophique et, de ce fait, les réflexions d’Ilyenkov et d’autres philosophes russes aux idées voisines pourront sembler curieusement prescientes. L’avenir dira si j’ai raison sur ce point. » David Bakhurst Cet ouvrage regroupe les contributions de : Andreï Maïdanski, Vesa Oittinen, David Bakhurst, Inna Titarenko, Edward M. Swiderski, Sergueï Mareev, Éléna Mareeva, Alexandre Khamidov, Vladimir Lektorski, Pentti Määtänen, Alex Levant. Traduction de l'anglais par Jean-Paul Batisse.

ISBN 978-2-37607-257-7

322 pages

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Misère du nietzschéisme de gauche
Étonnant Nietzsche ! Tour à tour enrôlé par les gauchistes, les nazis, les anarchistes, les néo-fascistes, les intellectuels de gauche, le voici à présent pro-européen et libéral. Parler de « récupération » est un peu court. Comment comprendre cette postérité extravagante du solitaire de Sils-Maria ? Aymeric Monville revisite avec acuité la réception de Nietzsche en France. Andler, Palante, Blanchot, Camus, Bataille, Deleuze, Foucault, Derrida, furent autant de grands prêtres d’un culte devenu religion officielle : le « nietzschéisme de gauche ». Passé dans les mœurs modernes, ânonné par les managers, les magazines télévisés, les hommes politiques autant que par Michel Onfray, ce retour de Nietzsche par la gauche autorise le consensus irrationaliste, individualiste et anticommuniste, de la « gauche morale » à la réaction. Le but de ce livre n’est pas de lancer un débat philosophique de plus mais bien de dévoiler la signification politique de cet engouement pour l’auteur d’Ainsi parlait Zarathoustra. Ce recyclage philosophique a un but : détruire au sein de la gauche le matérialisme des Lumières et in fine l’ensemble de la philosophie issue du marxisme et du mouvement ouvrier. « Ce petit livre polémique, souvent excessif, a le mérite de se demander comment un penseur antirationaliste, apologiste de la domination et de la violence, de l’écrasement des faibles, de l’aristocratie, antiféministe et même antisémite a pu devenir une des grandes réfé- rences de l’intelligentsia française de gauche. » (Le Monde diplomatique) Aymeric Monville est l’auteur de plusieurs essais de philosophie politique, dont le présent livre, paru pour la première édition en 2007 (Aden, Bruxelles), traduit en italien dans Marxismo Oggi en 2008, et qui reparaît ici augmentée d’une nouvelle présentation de l’auteur. Citons aussi, entre autres, Le néocapitalisme selon Michel Clouscard, 2011 ou encore Et pour quelques bobards de plus. Contre-enquête sur Staline et l’Union soviétique, 2020, traduits tous deux en espagnol et en anglais.

90 pages

ISBN 978-2-37607-258-4

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Politique et littérature dans la Rome ancienne
Rendez-vous est pris avec la grande histoire de Rome et de la Méditerranée antique, prodrome de l’histoire européenne, et avec la langue latine et sa littérature. Le présent volume offre un aperçu des auteurs romains qui ont illustré les liens entre la « politique » – gestion de l’État par les élites, mais aussi relations internationales, lutte des classes et lutte idéologique – et les écrits littéraires. À plu- sieurs égards, on ne retrouvera pas tels quels les auteurs latins classiques trop connus ; ou, plutôt, on les verra avec des yeux nouveaux, on les connaîtra entourés d’une foule d’autres personnages plus ou moins célèbres, on comprendra l’opportunité de se pencher sur leurs vies, leurs drames, leur désir de mettre par écrit les textes qui par la suite – parfois du vivant de l’auteur – sont devenus des « classiques ». Nous devons à Luciano Canfora cet effort méritoire de mettre à la portée du grand public une série de questions qui offrent autant de leçons sur le monde actuel, ses conflits et ses batailles d’idées. SOMMAIRE DES CHAPITRES Rome, « cité grecque » – Ennius et son entourage – César – Cicéron et l’art oratoire dans la république romaine – Lucrèce – Cicéron et la philosophie grecque – Salluste et la naissance d’une historiographie classiciste – Livres, lecteurs et bibliothèques – Tite-Live – École, édu- cation et alphabétisation – Naissance d’une histoire de la littérature – Tacite et son entourage – Des cercles intellectuels décisifs – Augustin et son temps – Remarques en guise de conclusion. Luciano Canfora, Né à Bari en 1942, Luciano Canfora est un philologue classique, un historien et l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de l’Antiquité. Ont déjà paru aux éditions Delga : Vie de Lucrèce et Philologie et liberté.

ISBN 978-2-37607-245-4

570 pages

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Socialisme 1.0
La littérature anticommuniste a toujours préféré utiliser des arguments moralisateurs stigmatisant les répressions dans les pays du socialisme réel plutôt que de laisser la porte ouverte à des analyses contextualisées, comparatives et rationnelles des politiques appliquées dans ces pays. Et pour rendre le tableau encore plus apocalyptique, elle a mélangé dans un tout quasi inexplicable les répressions visant les crimes de droit commun réels, les répressions visant les crimes politiques réels avec les excès qui ont visé des innocents. Sans tenir compte par ailleurs de l’état économique et des conditions mentales des populations vivant dans des pays à peine arrachés à des conditions de vie archaïques, pour ne pas dire sordides. Se trouvant en plus, à cause des changements révolutionnaires dans lesquels s’étaient engagés ces États, dans une situation de forteresse assiégée, de blocus, de sanctions et de guerre. Le concept de totalitarisme appliqué mécaniquement aux pays socialistes a permis d’empêcher toute analyse de la vie réelle de ces sociétés traversées par des contradictions démontrant en fait leur vitalité et leur créativité. Il a souvent fallu attendre la fin de la communauté socialiste pour découvrir que c’est elle qui avait imposé, de 1945 à 1991, un rapport de force international permettant de mener des politiques de paix, de désarmement et de sécurité collective. Choses aujourd’hui oubliées depuis que le bloc occidental a cru avoir gagné la guerre froide et multiplié, dans la foulée, les interventions, les pressions, les chantages et les guerres contre tout État et tout peuple refusant le règne globalitaire du néolibéralisme néoconservateur. Ce livre a pour but d’appeler à faire un effort d’analyse rationnelle de ce que fut le socialisme réel comme première étape du passage du capitalisme au socialisme. Bruno Drweski est historien, politologue, professeur des universités à l’INALCO (Langues’O), ancien rédacteur en chef de La Pensée et de Recherches internationales, co-fondateur et ancien membre de la direction d’Espaces Marx, rédacteur à Ruptures, militant de l’ARAC, auteur d’articles et d’ouvrages sur l’Europe orientale et le monde arabe. Aux éditions Delga ont déjà paru : La nouvelle russie est-elle de droite ou de gauche ? ainsi que Une solidarité qui a coûté cher – Histoire populaire de Solidarność.

ISBN 978-2-37607-254-6

100 pages

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Ukraine : les torts de l’Occident
Depuis qu’a commencé en Ukraine la confrontation de l’Occident et de la Russie, l’emprise sur l’opinion d’une présentation médiatique accumulant chimères et préjugés atteint des niveaux inégalés. En dissimulant les faits et les enjeux cruciaux à l’origine d’une crise commencée bien avant février 2022, en manipulant les peurs fantasmagoriques pour mieux mobiliser sous la bannière atlantiste, en imposant non seulement à l’opinion mais à l’ensemble des partis politiques leur rhétorique belliciste, les entreprises médiatiques se posent plus que jamais en seules détentrices du discours légitime. Décryptant cette imposture, Fabrice Garniron revient égale-ment sur les torts des États occidentaux: les engagements pris par eux après la chute du mur de Berlin puis leur trahison peu après, leur volonté de prendre le contrôle de l’Ukraine quitte à déclencher une guerre civile, l’instigation d’un putsch sanglant pour renverser en 2014 un gouvernement démocratiquement élu et leur alliance avec la mouvance néonazie ukrainienne. Au-delà du cynisme, Fabrice Garniron, voit dans cette logique de guerre une cause fondamentale: le suprémacisme, qui est au cœur de la vision du monde des élites occidentales, décidées à imposer au reste du monde ce que jamais elles ne voudraient se voir imposer. Dérive séculaire mais que le déclin inexorable de l’Occident a paradoxalement accéléré. Analysant l’atlantisme comme la maladie sénile de l’Occident, Ukraine: les torts de l’Occident est un plaidoyer pour la paix et un nouvel équilibre du monde. Fabrice Garniron, pianiste et enseignant, il est aussi écrivain politique. À ce titre, il a publié nombre d’articles, notamment sur le site de Réseau International et dans la revue Le Débat. Il est également l’auteur d’un ouvrage sur les dérives médiatiques lors des guerres en Yougoslavie : Quand Le Monde...Décryptage des conflits yougoslaves, aux éditions Elya.

ISBN 978-2-37607-264-5

236 pages

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