La Véritable Opération Odessa

Ce travail d’investigation sans équivalent mené par un journaliste argentin courageux dévoile le réseau complexe qui a permis à des centaines de criminels de guerre nazis, dont Adolf Eichmann, Josef Mengele, Erich Priebke et Klaus Barbie, de fuir en Argentine à la fin de la guerre. Parmi d’autres révélations, il montre que l’opération avait des ramifications tentaculaires en Scandinavie, en Suisse et en Italie et était liée à un soutien enthousiaste du Vatican et du président argentin Juan Perón lui-même.

  UKI GOÑI est né en 1953 et a fait ses études aux États-Unis, en Argentine, au Mexique et en Irlande. On lui doit d’innombrables interviews et documentaires de la BBC, Discovery Channel, History Channel, PBS et d’autres stations de télévision aux États-Unis et en Europe. En dehors de son travail pionnier sur la fuite des criminels nazis de l’Europe vers l’Argentine après la Seconde Guerre mondiale, l’auteur écrit pour The Guardian et The New York Times. Depuis 1975, il vit à Buenos Aires.  

ISBN 978-2-37607-221-8

475 pages

25.00 Lire la suite
La vie en rouge
Toute sa vie, Jeannette Thorez-Vermeersch (1910-2001) l’a consacrée à la lutte contre l’injustice, l’oppression, dévouée à la cause de la révolution. Née dans une famille où l’on connaît la misère absolue, elle travaille dès l’âge de dix ans, devient domestique, s’use les doigts dans les filatures, et, très vite, s’insurge contre l’exploitation et l’humiliation. Elle se lance tôt dans la lutte politique. Au Parti communiste, elle découvre un foyer de fraternité, une solidarité avec l’expression de sa révolte, qui l’amènent à s’engager totalement. Dès lors, sa vie se confond avec l’action militante, avec tous les événements majeurs du siècle. Et, surtout, avec celle de Maurice Thorez. De leur histoire d’amour naîtront trois enfants. Une vie d’une extraordinaire densité, qui la fait participer à de grands combats, rencontrer les plus grandes figures de la politique, mais aussi des créateurs comme Picasso, Aragon, Léger… Une vie de lutte quotidienne, de meetings, de débats, de voyages ; une vie de dirigeante, siégeant dans les instances suprêmes du Parti pendant des périodes mouvementées — les années fastes de l’après-guerre, celles de la déstalinisation, puis de la décolonisation… Récit parfois haletant d’une existence menée tambour battant, ces Mémoires constituent aussi un formidable témoignage sur le fonctionnement interne du mouvement communiste ; mais, avant tout, ils sont un plaidoyer pour la nécessité de combattre sans relâche la misère, la pauvreté et l’oppression. Et c’est à cette conviction que Jeannette Thorez-Vermeersch est demeurée fidèle, envers et contre tout. Jeannette THOREZ-VERMEERSCH

ISBN : 978-2-915854-76-3

216 pages 19€

19.00 Ajouter au panier
La Vie secrète des cornichons
Comment ils communiquent, ce qu’ils ressentent, comment les confiner et les accommoder selon les heurs et malheurs des temps troublés, les circonstances et les modes, tels que connus et subis par la France et sa population durant les cinq années de la première Présidence du Citoyen Maqueron et sous l’administration de ses gouvernements. Recensé, expliqué et commenté par les meilleurs chroniqueurs. Illustré par force enquêtes, archives authentiques, documents de la presse, reproductions d’œuvres contemporaines, et illustrations originales des meilleures sources.
Dossier établi pour le compte de l’O.N.G. : Cornichon’s Watch par la brigade spéciale de documentation de la Haute Autorité d'Information et Préservation des Cucurbitacées. Sous la direction politburale de Dominique Mazuet. Escouade d’enquête sanitaire dirigée par Olivier Foreau
194 pages
29.00 Ajouter au panier
Le Bicentenaire de la naissance de Marx
La raison historique du capitalisme n’est autre que celle d’avoir réuni dans un temps bref toutes les conditions, matérielles, politiques, idéologiques et morales qui imposent son dépassement. J’ai toujours partagé ce point de vue que je crois être celui de Marx, depuis le Manifeste jusqu’aux premiers temps de la Seconde Internationale vécus par Engels. Les analyses que j’ai proposées, concernant la longue maturation du capitalisme – dix siècles – et les contributions des différentes régions du monde à cette maturation (la Chine, l’Orient islamique, les villes italiennes puis enfin l’Europe Atlantique), son apogée courte (le xixe siècle), enfin son long déclin qui se manifeste par les deux longues crises systémiques (la première de 1890 à 1945, la seconde à partir de 1975 jusqu’à ce jour) ont l’ambition d’approfondir ce qui chez Marx n’était qu’une intuition. Cette vision de la place du capitalisme dans l’histoire a été abandonnée par les courants « réformistes » au sein du marxisme de la Seconde Internationale puis en dehors du marxisme. On lui a substitué une vision selon laquelle le capitalisme n’aura accompli sa tâche que lorsqu’il sera parvenu à homogénéiser la Planète sur le modèle de ses centres développés. En persistant dans cette voie sans issue parce que le déploiement mondialisé du capitalisme est par nature polarisant, on substitue à la transformation du monde par la voie révolutionnaire la soumission aux vicissitudes mortelles d’une décadence de la civilisation. Samir AMIN

ISBN 978-2-37607-138-9

95 pages

10.00 Ajouter au panier
Le Boomerang américain
«Le Boomerang américain atteint enfin le public francophone après 35 ans de censure de fait et ce, dans une conjoncture internationale, la guerre russo-ukrainienne ou plutôt la guerre Russie-OTAN, que sa lecture éclaire. Son auteur, le journaliste Christopher Simpson [décrit que] cette “politique de Libération du bolchevisme”, concept puisé à l’arsenal sémantique du IIIe Reich, avait nécessité l’embauche américaine (britannique et française), précoce et systématique, de criminels de guerre, nazis allemands et collaborateurs du Reich dans toute l’Europe occupée, URSS comprise. Les services de renseignements américains, dominés par l’Office of Strategic Services (OSS, ancêtre de la Central Intelligence Agency, CIA) lié au département d’État et par le Counterintelligence Corps (CIC) du secrétariat à la Guerre, savaient tout, quand ils engagèrent ces criminels, allemands et “européens”, de leurs activités: ils avaient depuis 1941 consigné par écrit le moindre détail du palmarès sanglant, à travers le continent européen, des organisateurs, exécutants et tortionnaires de massacres et reconstitué leur cursus d’avant-guerre, déjà éloquent. Ces dossiers et listes interminables comportaient des millions de noms, allemands et “européens”, consignés dans l’immense registre américain de la “recherche des criminels de guerre” (Central Registry of War Criminals and Security Suspects, Crowcass). [...] On dispose avec cette traduction d’un des meilleurs descriptifs des manifestations mortifères de la russophobie pendant une guerre d’extermination et dans l’après-guerre, où l’État vainqueur du Reich nazi redevint l’ennemi n° 1 de “l’Occident” chrétien. Comme la connaissance de l’histoire socio-économique et politique plus longue, Le Boomerang américain aidera ses lecteurs à bannir l’actuelle problématique obligatoire des délires de l’“empire russe” sur un “nazisme” ukrainien prétendu imaginaire. Sa publication, dans la terrible conjoncture actuelle, tombe à pic. » Annie Lacroix-Riz (préface) Christopher Simpson Après une première carrière dans le journalisme d’investigation, puis un séjour à l’Institut des études politiques de Washington comme chercheur invité, il entre en 1992 à l’université américaine de Washington, dans son École de communication. Il y fait toute sa carrière, et prend sa retraite en 2019. Christopher Simpson est membre du conseil consultatif scientifique de plusieurs commissions fédérales américaines sur les spoliations nazies et l’application de la loi sur la divulgation des crimes de guerre nazis. Son œuvre lui a valu six prix, en histoire, en littérature, et pour la qualité ses recherches.

ISBN 978-2-37607-249-2

457 pages

29.00 Ajouter au panier
Le camp de concentration de Goli otok emblème infâme de la yougoslavie titiste
L’avènement de la dictature titiste n’a, à ce jour, pas fait l’objet de travaux historiographiques consistants. Dès le milieu de l’année 1948, la rupture avec l’Union soviétique est consommée. L’État yougoslave recourt aux forces de sécurité fédérales (la sinistre UDB) afin de faire taire les opposants à sa politique au sein du Parti communiste de Yougoslavie. Alors que les dirigeants ne cessent de jurer publiquement fidélité à Lénine, à la révolution d’Octobre et au socialisme, l’intervention de l’UDB, prenant des formes monstrueuses, débouche sur une répression sans précédent, et sans égale dans l’Europe d’après-guerre. Au début de 1949, des arrestations de militants communistes ont lieu dans tout le pays. Le Monténégro, où la chasse aux communistes va jusqu’à l’organisation d’attentats, de battues et d’exécutions sommaires – avec la participation d’une division de l’UDB au plein complet, c’est-à-dire plus de dix mille hommes –, et la Bosnie-Herzégovine sont plus particulièrement touchés. Et le 10 juillet 1949 le camp de concentration de Goli otok, voulu et organisé par Josip Broz-Tito avec l’aide de ses plus proches collaborateurs, accueille les premiers prisonniers. La lettre de Kalafatić, membre de quatre partis communistes et ayant participé à trois mouvements de résistance, qui fut envoyée au maréchal Tito sans que ce dernier ait jamais répondu, donne la mesure de l’épuration à grande échelle, d’une cruauté sans pareille, qui frappe le Parti communiste yougoslave à partir du mois de juin 1948. Goli otok n’est que la partie émergée de l’iceberg, la plus choquante, la plus cruelle certes, mais ce sont les 75 % des militants communistes exclus du Parti qui donnent la véritable mesure de l’événement. Par conséquent, il n’est pas excessif de dire que la Yougoslavie, née de la guerre contre l’occupant nazi, change du tout au tout à la suite de la rupture avec l’Union soviétique ; la base politique sur laquelle se fonde le pouvoir de l’État est totalement bouleversée. Pièce maîtresse du système politique de la Yougoslavie titiste, le camp de concentration de Goli otok s’impose à quiconque tente d’en comprendre la tragique histoire, sa dislocation y compris.   Dossier préparé par Alain Jejcic

ISBN 978-2-37607-213-3

218 pages

18.00 Ajouter au panier
Le carcan de l’euro
Les traités européens et l’euro ont réduit la démocratie à la simple ratification des décisions d’institutions supranationales qui n’ont été élues par personne. L’intégration économique et monétaire européenne a fait exactement le contraire de ce qu’elle avait promis : elle a accentué les écarts économiques et les écarts de pouvoir entre les pays européens et les inégalités à l’intérieur de ceux-ci. Avec l‘euro, le chômage et la pauvreté, le nationalisme et la xénophobie se sont massivement répandus en Europe pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Quitter l’euro serait-il un retour anachronique au nationalisme ou une étape nécessaire pour reconstruire une véritable solidarité entre les travailleurs européens ? L’État national est-il un atout à reléguer au musée de l’histoire ou le contexte dans lequel la démocratie et les droits du travail peuvent être mieux défendus ? Le but de ce livre est de répondre à ces questions. Pour ce faire, l’auteur retrace les raisons du scepticisme à l’égard de l’État national et de la diffusion du cosmopolitisme et de l’européisme, démontrant comment la construction européenne est née et conçue en opposition aux intérêts populaires. Les traités européens et l’euro sont placés sur une trajectoire de collision avec les Constitutions anti-fascistes et les droits démocratiques et sociaux garantis par plus de deux siècles d’histoire et de luttes qui se sont concrétisés au sein de l’État national. Ce n’est donc pas un hasard si nous assistons au transfert de certains pouvoirs fondamentaux de l’État national à des organes supranationaux. La question est donc moins d’affirmer la souveraineté nationale que de défendre et d’élargir la souveraineté populaire et démocratique, pour contrer le projet des élites économiques et politiques des nouvelles démocraties oligarchiques. Domenico MORO

ISBN : 9782376071457

89 pages

10€

10.00 Ajouter au panier
Le Centenaire d’Octobre 17
Les grandes révolutions font l’histoire ; les résistances conservatrices et les contre-révolutions ne font qu’en retarder le cours. La Révolution française a inventé la politique et la démocratie modernes, la Révolution russe a ouvert la voie à la transition socialiste, la Révolution chinoise a associé l’émancipation des peuples opprimés par l’impérialisme à leur engagement sur la voie du socialisme. Ces révolutions sont grandes précisément parce qu’elles sont porteuses de projets fort en avance sur les exigences immédiates de leur temps. Et c’est pourquoi elles se heurtent dans leur progression aux résistances du présent à l’origine des reculs, des « thermidors » et des restaurations. Les ambitions des grandes révolutions, exprimées dans les formules de la Révolution française (liberté, égalité, fraternité), de la révolution d’Octobre (prolétaires de tous les pays unissez-vous), du maoïsme (prolétaires de tous les pays, peuples opprimés, unissez-vous) ne trouvent pas leur traduction dans la réalité immédiate. Mais elles demeurent les phares qui éclairent les combats toujours inachevés des peuples pour leur réalisation. Il est donc impossible de comprendre le monde contemporain en faisant abstraction des grandes révolutions. Samir AMIN

ISBN : 978-2-37607-121-1

78 pages

10€

10.00 Ajouter au panier
Le Chemin de la vie
Cet ouvrage du pédagogue soviétique Anton Makarenko retrace l’épopée de l’accession difficile à la qualité d’homme – d’enfants inadaptés sociaux, désaxés par le chaos de la guerre de 14-18, de la guerre civile et de l’intervention destructrice de quatorze puissances étrangères, de l’embargo capitaliste sur la jeune Union soviétique et de la famine qui s’ensuivit. Par milliers, des enfants de la misère se retrouvaient rejetés dans le vagabondage, livrés à eux-mêmes, n’ayant d’autre choix que la marginalité et la violence. Le travail pédagogique pionnier que Makarenko dut réaliser alors, d’abord à la colonie Gorki puis dans d’autres colonies, fut de transformer cette glaise née du chaos, la horde primitive, en un ordre humain et une société vivante et de les couronner par la prise de conscience politique, de citoyens. Makarenko ressentait profondément la nécessité d’éduquer des citoyens capables de faire face au monde nouveau et qu’il existait un lien indestructible entre l’éducation et la société politique. C’est ainsi que dans son système d’éducation, Makarenko donna au travail toute la valeur et la haute signification qu’il revêt dans un régime socialiste. Pour Makarenko en effet, la discipline n’était pas un moyen imposé de l’extérieur d’établir un ordre basé sur des rapports de subordination ; c’était au contraire par l’éducation du travail que la discipline devait se ratifier chez chaque enfant, en tant que l’effort répété se devait d’être adapté dans sa continuité à une fin déterminée. C’est alors que les délinquants qui avaient pu expérimenter par ailleurs combien est oppressive une société sans discipline, où tout est soumis au bon plaisir du plus fort, comprirent très vite que cette discipline éprouvée dans le travail était le meilleur moyen d’accéder à la liberté et la firent leur. Ces conduites individuelles acquises dans la pratique du travail, s’exhaussaient simultanément, au niveau social et politique, dans l’organisation collective de celui-ci. Liront donc avec grand profit cet ouvrage tous ceux que l’avenir humain passionne et qui cherchent les moyens les plus sûrs de permettre à la jeune génération d’être en progrès sur les anciennes plutôt que de la voir régresser vers l’infrahumain, horizon assuré et promu par toute société capitaliste comme chacun peut le constater aujourd’hui. Anton Makarenko (1888-1939) fut un célèbre pédagogue soviétique. De 1920 à 1936, il dirigea plusieurs colonies de jeunes délinquants et d’enfants livrés à eux-mêmes par les catastrophes de l’histoire, pour les éduquer et en faire de bons citoyens soviétiques. Péface de François EYCHART.

ISBN 978-2-37607-226-3

712 pages

29.00 Ajouter au panier
Le Conflit russo-ukrainien
Le conflit russo-ukrainien n’a pas éclaté le 24 février 2022 avec l’intervention militaire russe mais a des racines lointaines. Si lointaines que la vraie question à se poser n’est pas Pourquoi la guerre ? Mais Pourquoi maintenant ? L’ouvrage retrace les origines historiques et politiques du conflit et se concentre sur ses conséquences économiques. D’après la description qui en ressort, le Pourquoi maintenant n’a pas grand-chose à voir avec la Russie, ni avec l’Ukraine, mais avec les stratégies américaines en Europe. Ce processus est également lié à un autre processus majeur de notre époque : le déclenchement de la pandémie, qui marque une accélération violente dans les relations entre les États-Unis et la Chine dans la transition vers le nouveau monde vert et high-tech, basé sur les énergies renouvelables. De ce point de vue, la politique apparemment suicidaire de l’UE vis-à-vis de la Russie n’est pas simplement le résultat d’une subalternité par rapport aux États-Unis. Au contraire, elle reflète des intérêts économiques précis, avec des gagnants et des perdants, même parmi les groupes capitalistes européens.   Giulio Palermo, chercheur en économie politique, enseignant à l’Université de Brescia (Italie), ancien analyste économico-financier au ministère de l’Économie et des Finances, Giulio Palermo s’occupe de marxisme, de critique de l’économie politique, d’histoire économique, de finance et d’impérialisme. Il a publié des livres et des articles en dix langues, dont le français, l’anglais, l’espagnol, le russe et le chinois. Ses principaux travaux scientifiques sont parus dans Cambridge Journal of Economics, Journal of Economic Methodology, Capital & Class, Review of Political Economy, Journal of Economic Issues, Science & Society, Economía y Desarrollo .  

ISBN 978-2-37607-246-1

132 pages

16.00 Ajouter au panier
Le Déni d’histoire. Usage public de l’histoire et réhabilitation du fascisme en Italie
À quoi sert l’histoire et qu’en fait-on ? Pourquoi et comment, depuis quelques décennies, veut-on masquer la brutalité du fascisme ? Angelo Del Boca et dix parmi les meilleurs spécialistes de l’Italie contemporaine nous introduisent à la grande richesse des connaissances historiques transalpines en la matière. En effet, depuis plusieurs années, un certain « usage public de l’histoire » a profondément sapé les fondements mêmes de la discipline et du travail des historiens, en préparant ainsi la réhabilitation du fascisme. À ce titre, cet ouvrage représente un véritable plaidoyer pour l’histoire, sa rigueur et sa dignité. « Contre le risque d’une falsification totale et intéressée de l’histoire, nous nous sommes seulement permis de mettre en évidence, sans aucune prétention à vouloir nous faire les dépositaires de la vérité absolue et encore moins à constituer un manifeste d’intentions,la nébuleuse des contrefaçons qui nous oppriment, nous étouffent et nous avilissent. » Angelo DEL BOCA A.Agosti, L.Ceci, E.Collotti, M.Franzinelli, M.Isnenghi, N.Labanca, G. De Luna, N. Tranfaglia, A.D'Orsi, G.Rochat

ISBN : 978-2-915854-39-8

330 pages 25€

25.00 Ajouter au panier
Le Développement du psychisme
Le fil rouge de cet ouvrage est l’affirmation par Léontiev de la nature socio-historique du psychisme humain à tra- vers un ensemble très diversifié d’articles. C’est certainement unedes publications les plus riches et les plus passionnantes de cet auteur. Celle-ci a connu de nombreuses traductions et a reçu le prix Lénine en 1963. Par son « Essai sur le développement du psychisme » qui ouvre ce livre et qui constitue la pièce maîtresse de l’ouvrage Alexis Léontiev expose sa conception générale du psychisme, depuis l’apparition de l’irritabilité à l’égard des agents extérieurs jusqu’au développement de la conscience humaine. Il examine celle-ci depuis les prémices de l’humanité jusqu’au développe- ment de sa structure interne contradictoire et limité par la division sociale du travail en société capitaliste. Cet essai est un développement de haute tenue intellectuelle et de grande originalité sur la formation et les transformations du psychisme à l’échelle du monde vivant. Il s’agit d’abord du développement du psychisme animal qui passe par les stades du psychisme sensoriel élémentaire, du psychisme perceptif et du stade de l’intellect. Léontiev établit, chez les animaux, la loi de non correspondance directe entre la structure de l’activité et la forme du reflet psychique, la correspondance ne pouvant exister que comme moment signifiant le passage au degré supérieur du développement, par exemple du psychisme sensoriel au psychisme perceptif. Un saut qualitatif se réalise avec l’apparition de la conscience humaine fondée principalement sur l’activité de travail et la modification qui en découle des lois qui président au développement du psychisme. Alexis Léontiev (1903-1979) a produit une des œuvres psychologiques les plus importantes de l’époque contemporaine. Docteur honoris causa de l’Université de Paris (1968). Après avoir commencé d’importants travaux à Kharkov en 1932 il est revenu en 1935 à Moscou où il enseigna au sein de son Université à partir de 1941, dans laquelle il créa la faculté de psychologie. Il fut le président du Congrès international de psychologie de Moscou en 1971. Les éditions Delga ont déjà publié son ouvrage Activité, conscience, personnalité.

ISBN 978-2-37607-263-8

376 pages

24.00 Ajouter au panier