De retour à Histoire et politique

Le Boomerang américain

29.00

«Le Boomerang américain atteint enfin le public francophone après 35 ans de censure de fait et ce, dans une conjoncture internationale, la guerre russo-ukrainienne ou plutôt la guerre Russie-OTAN, que sa lecture éclaire. Son auteur, le journaliste Christopher Simpson [décrit que] cette “politique de Libération du bolchevisme”, concept puisé à l’arsenal sémantique du IIIe Reich, avait nécessité l’embauche américaine (britannique et française), précoce et systématique, de criminels de guerre, nazis allemands et collaborateurs du Reich dans toute l’Europe occupée, URSS comprise. Les services de renseignements américains, dominés par l’Office of Strategic Services (OSS, ancêtre de la Central Intelligence Agency, CIA) lié au département d’État et par le Counterintelligence Corps (CIC) du secrétariat à la Guerre, savaient tout, quand ils engagèrent ces criminels, allemands et “européens”, de leurs activités: ils avaient depuis 1941 consigné par écrit le moindre détail du palmarès sanglant, à travers le continent européen, des organisateurs, exécutants et tortionnaires de massacres et reconstitué leur cursus d’avant-guerre, déjà éloquent. Ces dossiers et listes interminables comportaient des millions de noms, allemands et “européens”, consignés dans l’immense registre américain de la “recherche des criminels de guerre” (Central Registry of War Criminals and Security Suspects, Crowcass).

[…]

On dispose avec cette traduction d’un des meilleurs descriptifs des manifestations mortifères de la russophobie pendant une guerre d’extermination et dans l’après-guerre, où l’État vainqueur du Reich nazi redevint l’ennemi n° 1 de “l’Occident” chrétien. Comme la connaissance de l’histoire socio-économique et politique plus longue, Le Boomerang américain aidera ses lecteurs à bannir l’actuelle problématique obligatoire des délires de l’“empire russe” sur un “nazisme” ukrainien prétendu imaginaire. Sa publication, dans la terrible conjoncture actuelle, tombe à pic. »

Annie Lacroix-Riz (préface)

Christopher Simpson

Après une première carrière dans le journalisme d’investigation, puis un séjour à l’Institut des études politiques de Washington comme chercheur invité, il entre en 1992 à l’université américaine de Washington, dans son École de communication. Il y fait toute sa carrière, et prend sa retraite en 2019. Christopher Simpson est membre du conseil consultatif scientifique de plusieurs commissions fédérales américaines sur les spoliations nazies et l’application de la loi sur la divulgation des crimes de guerre nazis. Son œuvre lui a valu six prix, en histoire, en littérature, et pour la qualité ses recherches.

ISBN 978-2-37607-249-2

457 pages

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