« Cet ouvrage invite les tenants du “capitalisme démocratique” à écouter des idées iconoclastes, à remettre en question la mythologie de l’économie de marché et de l’anticommunisme de droite comme de gauche, et à réexaminer, avec un esprit réceptif mais critique, les efforts historiques réalisés par ces rouges et autres révolutionnaires tant décriés.

L’orthodoxie politique diabolisant le communisme imprègne l’ensemble de la perspective politique. Même les gens de gauche ont intériorisé l’idéologie libérale-conservatrice qui met sur un même plan fascisme et communisme, les deux mouvements de masse du xxe siècle considérés comme deux frères jumeaux totalitaires. Ce livre cherche à mettre en évidence l’abîme qui sépare le fascisme et le communisme, à la fois hier et aujourd’hui, dans la théorie comme dans la pratique, en particulier pour les questions d’égalité sociale, d’accumulation de capital privé, et d’intérêt de classe.

La mythologie orthodoxe voudrait aussi nous faire croire que les démocraties occidentales – les États-Unis en tête – se sont opposées aux deux systèmes totalitaires avec la même vigueur. En réalité, les dirigeants nord-américains ont consacré tous leurs efforts à construire un monde stable dans les intérêts privés des investissements mondiaux des grandes entreprises et d’un système basé sur le profit. En poursuivant cet objectif, ils ont eu recours au fascisme pour sauver le capitalisme, tout en prétendant préserver la démocratie du péril communiste.

Ce livre analyse la façon dont le capitalisme répand le fascisme et en profite, l’importance des révolutions dans le progrès de la condition humaine, les causes et les effets de la destruction du communisme, la pertinence intacte du marxisme et de l’analyse de classe, et la nature impitoyable du pouvoir du capital. »          Michael Parenti

En savoir plus sur l’auteur

Le mythe des jumeaux totalitaires

MICHAEL PARENTI

195 pages

18 euros

Référence : 978-2-915854-60-2

  1. Méc-créant

    Bonjour. Je n’ai pas lu le bouquin mais il ne peut qu’être bienvenu de mettre en pièces l’égalité, clamée par les “démocraties de Marché” (brillant oxymore?), entre nazisme et stalinisme. Discours visant essentiellement à condamner toute notion de socialisme et de communisme. Pourtant, pas né d’hier, il m’est arrivé de défendre l’idée que le stalinisme (ce qui va bien au-delà de la personne de Staline auquel on attribue tous les “crimes”) risquait fort d’affaiblir, sinon d’estomper pour longtemps, la notion même de socialisme au sein des classes populaires. Affaiblissement qui a été largement aggravé par les dérives de directions politiques et syndicales se soumettant, consciemment ou non, à l’idéologie dominante. Jusqu’à voir de nos jours un PC prônant “l’Europe sociale” et une CGT collaborant avec la CES. “Imposer le droit des actionnaires à disposer des peuples”: fallait-il être Marx, Engels ou Lénine pour percevoir que cela était, dès les origines, le but essentiel de la “construction européenne”? Non, car j’ai très vite compris que sous la CECA perçait la CEE qui ne faisait que préparer l’UE. Mais je ne suis qu’un vieux-con…
    Méc-créant.
    (Blog: “Immondialisation: peuples en solde!” )

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