Catalogue
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Hegel philosophe de l’histoire vivante
ISBN : 978-2-915854-49-7
448 pages 22€
Henri Barbusse l’anti prêt-à-penser
ISBN : 978-2-37607-128-0
90 pages
12€
Hillary Clinton. La Reine du Chaos
ISBN : 978-2-915854-85-5
225 pages 19€
Histoire du droit romain
ISBN : 978-2-915854-98-5
509 pages 35€
Hobbes et la nature de l’Etat
ISBN 978-2-37607-136-5
212 pages
Hommage à Paul Boccara
Hong kong : le somnambulisme des mouvementistes
ISBN : 9782376071853
150 pages
Iejov contre Staline
ISBN : 978-2-37607-135-8
219 pages 19€
Il était une fois en U.R.S.S.
Quand on évoque leur ancienne patrie devant des habitants de l’ex-URSS, ceux-ci laissent percer un sourire, une lueur dans les yeux, renvoyant à des temps forts et des souvenirs impérissables, qu’ils ne demandent qu’à raconter.
Fin connaisseur de l’espace soviétique, où il effectua nombre de séjours, dont l’un en poste à Alma-Ata (Kazakhstan) de 1985 à 1988, et se basant, avec faits de société et anecdotes à l’appui, sur ses observations personnelles, Jean-Paul Batisse met au jour les raisons d’une telle nostalgie de la « belle époque » dans tous les domaines, pour voir en quoi celle-ci se distinguait du mode de vie occidental.
En Russie, d’après La Croix (2015), à la question « quel système préférez-vous ? », ils sont 34 % à répondre l’URSS, contre 29 % pour le système actuel et seulement 11 % pour la démocratie à l’occidentale. Un autre sondage, réalisé par la société Levada, indique que 56 % des Russes regrettent l’Union soviétique. Même les rares qui n’éprouvent pas une telle nostalgie reconnaissent que l’ancien système présentait quelques avantages, qu’un certain état d’esprit a disparu.
L’auteur, Jean-Paul BATISSE, ne se serait pas lancé dans l’écriture de ce livre s’il n’y avait pas été encouragé par de nombreux amis ex-soviétiques, qui estiment qu’il est essentiel que l’Occident connaisse la vérité sur leur ancienne patrie.
ISBN 978-2-37607-169-3
241 pages
Ils ont tué Rossel !
Le colonel Louis Rossel est le seul officier supérieur de l’armée française à rejoindre en 1871 la Commune de Paris et à y jouer un rôle important, comme délégué à la Guerre.
Paris s’est soulevé le 18 mars 1871, refusant la capitulation. Dès le 20 mars, Rossel s’est mis à la disposition du Comité central de la Garde nationale, siégeant à l’Hôtel de Ville de Paris où flotte le drapeau rouge. Rossel a essayé, pour la courte période de vie qui lui reste, de servir la Commune et la Révolution sociale. Après l’écrasement du mouvement, il refusera l’exil que lui proposera Adolphe Thiers et sera fusillé à l’âge de vingt-sept ans.
De manière très symbolique, il y a quantité d’avenues et de boulevards Thiers, il n’y a pas de rue Rossel ! Parmi les 28 000 noms propres cités dans le dictionnaire Larousse, édition 2009, on trouve, par exemple, deux militaires français vaincus par les Prussiens en 1870 et responsables de la répression des Communards en 1871, Bazaine et Gallifet, mais pas Rossel, leur adversaire militaire le plus direct durant les huit semaines de la Commune.
Robert Charvin
Né en 1938, professeur émérite de droit (spécialisé dans les relations internationales) à l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Doyen honoraire de la Faculté de droit et des Sciences économiques de Nice. Consultant en droit international, droit des relations internationales. Parmi ses récents ouvrages : Comment peut-on être Coréen du Nord ? (Éditions Delga) ; Mouammar Kadhafi. Une tentative pour changer le monde (Éditions Delga) ; Jacques Vergès, un aristocrate du refus (L’Harmattan) ; Faut-il détester la Russie ? (Investig’Action).
ISBN 978-2-37607-212-6
156 pages
Infra Rouge
160 pages
ISBN 978-2-37607-267-6
Introduction à l’étude de la philosophie
« L’élément populaire “ sent ”, mais il ne comprend ou ne sait pas toujours. L’élément intellectuel “ sait ”, mais il ne comprend pas toujours, et surtout il ne “ sent ” pas toujours. Les deux extrêmes sont par conséquent la pédanterie et le philistinisme d’un côté, la passion aveugle et le sectarisme de l’autre. Non que le pédant ne puisse être passionné, au contraire ; la pédanterie passionnée est tout aussi ridicule et dangereuse que le sectarisme et la démagogie les plus effrénés. L’erreur de l’intellectuel consiste à croire qu’il puisse “ savoir ” sans comprendre, et spécialement sans sentir, et sans être passionné (non seulement du savoir en soi, mais de l’objet de ce savoir), autrement dit cette erreur consiste à croire que l’intellectuel puisse être tel (et non un pur pédant) s’il est séparé et détaché du peuple-nation, c’est-à-dire sans sentir les passions élémentaires du peuple, en les comprenant, et donc les expliquant et les justifiant dans la situation historique déterminée, et en les rattachant dialectiquement aux lois de l’histoire, à une conception supérieure du monde élaborée scientifiquement et d’une façon cohérente : le “ savoir ” ; on ne fait pas de politique-histoire sans cette passion, c’est-à-dire sans ce lien sentimental entre les intellectuels et le peuple-nation. »
Antonio GRAMSCIISBN : 978237607169
212 pages
ISBN 978-2-37607-167-9