Catalogue
Affichage de 97–108 sur 259 résultats
La Guerre de 1918-1922
ISBN 978-2-37607-124-2
85 pages
10€
La Guerre germano- soviétique 1941-1945
ISBN 978-2-37607-243-0
228 pages
La jacquerie
La Jacquerie a pour sujet la révolte paysanne de 1358, à l’épo-que de la guerre de Cent Ans. Le pouvoir royal est faible, une grande partie du territoire est sous domination anglaise et les grands féodaux, tels les multinationales d’aujourd’hui, privilégient sans vergogne leurs propres affaires à l’intérêt national. La pièce de Mérimée n’est pas l’histoire, fort complexe, des soulèvements paysans d’alors mais elle en restitue l’esprit et les enjeux sociaux.
Lorsqu’il l’écrit, à vingt-cinq ans, Mérimée est un adepte d’une sorte de « réalisme romantique », plus proche de Stendhal que de l’emphase propre à Victor Hugo, ce qui se retrouve dans son style. Passionné par les mécanismes de la vie politique, il excelle à montrer le dessous des situations et à en dévoiler le déroulement. La pièce fait comprendre que l’action des révoltés ne peut aboutir dans la mesure où ils ne sont pas capables d’imaginer les possibilités d’action des féodaux. Ils ne connaissent que leur petit monde et se divisent vite lorsqu’ils croient avoir acquis quelque chose. Il leur manque la compréhension en profondeur des mécanismes du pouvoir. Une vision à long terme.
Étrangement oubliée dans les diverses éditions des oeuvres de Mérimée, cette pièce qui se lit comme un roman, est d’une étrange modernité. Les événements liés au mouvement des « gilets jaunes » lui ont redonné toute son actualité.
La préface d’Aragon (qui date de 1947) la replace dans le contexte politique et social de son temps et dessine cet horizon historique nécessaire à la réussite de tout mouvement social.
Prosper Mérimée
(1803-1870), est un écrivain, historien et archéologue français. Parmi ses oeuvres les plus connues, on peut citer Mateo Falcone, Colomba, Carmen, La Vénus d’Ille, Chronique du règne de Charles IX.
ISBN : 9782376071709
226 pages
La Loi de la valeur mondialisée
ISBN : 978-2-915854-57-2
215 pages 17€
La longue guerre de Washington contre la Syrie
ISBN : 9782376071761
298 pages
La lutte des classes
ISBN : 978-2-37607-105-1
407 pages
26€
La maladie dégénérative de l’économie, le « néoclassicisme »
ISBN : 978-2-915854-73-2
219 pages 18€
La Modernité Assiégée
ISBN : 9782376071877
506 pages
La non-violence, une histoire démystifiée
ISBN : 978-2-915854-67-1
346 pages 20€
La nouvelle Russie est-elle de droite ou de gauche ?
ISBN : 978-2-915854-92-3
69 pages
9€
La nuit finit à Tours
La nuit de l’humanité, la boucherie de 14-18, adoubée par la IIe Internationale et la collaboration de classes de beaucoup de socialistes, « finit à Tours ». En effet, le formidable espoir surgi de la Révolution d’octobre 1917 permit, à Tours, de nettoyer les écuries d’Augias de la SFIO qui s’était vautrée dans le collaborationnisme (Union sacrée, participation aux ministères bourgeois, vote des crédits de guerre), et de créer le Parti communiste français.
Comme le montre admirablement ici en 1950 pour le trentième anniversaire du PCF, l’historien communiste Jean Fréville (1895-1971), tout retour sur le Congrès de Tours ne peut faire l’économie de cette question de l’opportunisme, notamment dans la mesure où les 21 conditions imposées par Lénine pour l’adhésion à la IIIe Internationale naissante, raison même de la convocation de ce congrès, étaient profondément chevillées au rejet radical de tout réformisme.
Pour autant, cette fracture entre collaborationnisme « de gauche » et communisme conséquent continuera au niveau mondial de travailler le xxe siècle de part en part jusqu’aux figures liquidatrices de Gorbatchev en URSS, d’Occhetto en Italie, etc. (cornaquées par les États-Unis). Et plus près de nous, qu’aurait pu écrire Jean Fréville sur l’évolution du PCF depuis essentiellement 1994 ? N’est-ce pas encore cet arc collaborationniste qui a miné ce parti, se faisant le fourrier de toutes les contre-révolutions « colorées » de l’OTAN (Yougoslavie, Libye, Biélorussie, Tibet, Ukraine, Syrie, etc.), de la soumission de la souveraineté nationale à la junte oligarchique non élue de Bruxelles (adhésion servile au PGE), de l’escroquerie d’une supposée « Europe sociale » par définition impossible du fait des oukazes sur la « concurrence libre et non faussée » verrouillés par la règle de l’unanimité des 27, de la promotion des thématiques sociétales libérales libertaires (voir Clouscard) au détriment des problématiques sociales (nationalisations, planification sociale, sortie impérative de l’UE), sans oublier la création ex nihilo de Mélenchon par M.-G. Buffet et consorts (2008-2009) en mettant de fait le parti historique, de Tours, des 75 000 fusillés, du CNR et de la lutte des classes au service de l’ascension d’un groupuscule purement gesticulatoire tout juste détaché du PS pour la circonstance, afin de finir le travail de Mitterrand : liquider le PCF.
Comme hier à Tours, aujourd’hui, au tournant du centenaire de ce parti, c’est indubitablement de la prise de conscience et de l’éradication ou non de ce fléau qu’est la collaboration de classes, que dépendra son avenir, notamment dans les vastes pans des classes laborieuses devenues abstentionnistes.
Jean Fréville Avec une préface de Rémy HERRERA
« Comment des gens qui n’ont rien à voir avec le communisme peuvent se retrouver à la tête d’un parti [communiste] et comment les communistes sont incapables de s’en débarrasser ? » Danielle Bleitrach
ISBN : 9782376072003
712 pages
La pensée dure du grand timonier mou
ISBN : 978-2-37607-106-8
207 pages 25€