Le Second Anschluss
La réunification de l’Allemagne. Un des plus beaux succès de l’Europe issue de la chute du mur de Berlin ? La réalité est bien différente. 25 ans après, la distance entre les deux parties de l’Allemagne continue à s’accentuer, malgré les transferts d’argent public du gouvernement fédéral et de l’Europe. Fort d’une recherche scrupuleuse et des témoignages des principaux acteurs, l’auteur montre comment la réunification a signifié la complète désindustrialisation de l’Allemagne de l’Est, la perte de millions de postes de travail, et une émigration vers l’ouest qui dépeuple des villes entières. Le patrimoine économique du pays le plus prospère du bloc de l’Est a ainsi été dilapidé, spolié, saccagé, au prétexte d’une intégration à l’idéologie libérale dominante. Après les ravages que cette même politique aveugle cause aux pays du Sud de l’Europe et au notre également, force est de constater que l’histoire de cette union qui divise parle également à notre présent. Vladimiro GIACCHÉ

ISBN : 978-2-915854-81-7

201 pages 19€

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Le socialisme trahi
Comment un pays qui avait survécu à la guerre civile, à l’invasion nazie (qui lui coûta 25 millions de morts), à l’encerclement militaire de la Guerre froide, a-t-il pu succomber soudainement à l’opportunisme social-démocrate et à l’introduction du capitalisme « par en haut » ? Contrairement aux idées reçues, c’est bien la renonciation aux principes essentiels du socialisme sous Gorbatchev et non pas le socialisme lui-même qui a provoqué la crise finale. Contrairement aux idées reçues, c’est bien la renonciation aux principes essentiels du socialisme sous Gorbatchev et non pas le socialisme lui-même qui a provoqué la crise finale. Tous les ex-Soviétiques en témoignent : c’est de 1987 à 1991 que les pénuries se multiplièrent, que les étagères des magasins se vidèrent, que les salaires ne furent pas toujours versés. Pas avant. Comment un pays qui avait survécu à la guerre civile, à l’invasion nazie (qui lui coûta 25 millions de morts), à l’encerclement militaire de la guerre froide, a-t-il pu succomber soudainement à l’opportunisme social-démocrate et à l’introduction du capitalisme « par en haut » ? Fort d’une documentation impressionnante, Roger Keeran et Thomas Kenny étudient les causes profondes de ce drame. Ils décryptent notamment la présence, des années vingt à la chute, d’un courant de pensée réformiste sociale-démocrate, qui s’est peu à peu appuyé sur le renforcement de la « seconde économie ». Roger KEERAN Thomas KENNY

ISBN : 978-2-915854-44-2

336 pages 22€

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Le surréalisme contre la Révolution
Roger Vailland, romancier dandy, résistant esthète, aurait cent ans cette année. La republication des écrits de combat de ce témoin majeur des conflits intellectuels et politiques du XXe siècle était devenue une urgence. D’autant plus que le surréalisme est sans doute le mouvement littéraire le plus complexe du XXe français, puisqu’y seront passés tant de jeunes écrivains, y compris Vailland. Publié au lendemain de la Libération, « Le Surréalisme contre la Révolution » se présente comme un pamphlet contre André Breton, mais il témoigne aussi du parcours individuel de l’auteur, passé de l’hermétisme du Grand jeu à l’athéisme le plus militant. Ainsi, plus qu’un réquisitoire, ce texte est aussi un plaidoyer pour le rationalisme, dans la tradition des Lumières. Roger VAILLAND

ISBN : 978-2-915854-06-0

115 pages 9€

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Le temps retrouvé d’une communiste

Danielle Bleitrach, une communiste que le hasard mêla à la plupart des événements du xxe siècle, du nazisme à la résistance héroïque cubaine en passant par la guerre d’Algérie et les vicissitudes du programme commun, s’est lancée ici dans une sorte de tapisserie avec ses noeuds événementiels, sa trame, l’Histoire et sa chaîne, les joies et les souffrances d’une femme. Dirigeante du PCF, écrivain, universitaire, qui traversa divers continents pour y guider des étudiants de sociologie autant que pour participer aux combats révolutionnaires, Danielle Bleitrach est une intellectuelle qui a choisi de ne plus être la domestique des puissants mais de participer aux côtés de la classe ouvrière, des exploités du tiers monde à la compréhension-transformation du monde. Ses origines juives et prolétariennes l’ont conduite tout naturellement au communisme, mais tout aussi essentiel fut le fait d’être une femme souhaitant rompre avec des siècles de subordination et libérer le droit d’aimer. Elle dit avec une totale franchise les ombres et lumières de l’épopée qu’elle eut la chance de vivre, trace des portraits et révèle les coulisses de l’Histoire.

Le cri singulier devient alors l’écho de millions de voix anonymes qui aimèrent la vie à en mourir, désintéressés, chevaleresques, ils agissaient partout pour rendre la vie des plus humbles meilleure, pour l’émancipation du genre humain : les communistes, de l’usine à l’université luttaient et l’air en devenait respirable, la vie meilleure, ils étaient un rempart face aux exploiteurs, à ceux qui prétendent écraser les autres.

Ce « temps retrouvé d’une communiste » pose plus de questions qu’il n’en résout. Pourtant il exprime une conviction : les problèmes demeurent, le capitalisme ne s’est pas amélioré, la bataille gagnée sur le communisme n’a été la victoire de personne, tout le monde y a perdu, les révoltes se multiplient, la planète réclame grâce, une nouvelle génération surgit, alors que faire ?

Danielle BLEITRACH  

ISBN : 9782376071686

325 Pages

 
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Le Vacillement des choses
Après L’Oubli de la raison et La Trahison de l’avant-garde déjà publiés par nos soins, Juan José Sebreli poursuit sa défense et illustration d’un marxisme qui, à rebours d’un certain avant-gardisme romantique, viendrait se revivifier à sa source première : les Lumières, le rationalisme, la pensée de Hegel. Cet exercice de décantage salutaire n’est ni indolore ni anodin. Mais qu’on soit avant tout critique envers les expériences révolutionnaires comme l’auteur de ce livre — à l’instar des penseurs de l’école de Francfort —, ou au contraire animé envers elles par une certaine bienveillance heuristique comme bon nombre des ouvrages figurant à notre catalogue, l’essentiel est qu’un débat puisse avoir lieu sur ce que pourra être une société future débarrassée de l’aliénation et de l’exploitation. Qu’on décide donc d’assumer l’épopée révolutionnaire moderne comme un « processus d’apprentissage nécessaire » (comme le dit Domenico Losurdo, autre hégéliano-marxiste) ou qu’on cherche, comme Juan José Sebreli, d’autres alternatives possibles, force est de constater que ce sont ces auteurs enterrés toujours trop vite, Marx et Hegel, qui détiennent encore, pour une bonne part, les clefs de l’avenir et du « vacillement des choses » (Hegel). C’est pourquoi l’auteur s’attache ici à en montrer toutes les potentialités critiques : émergence du travailleur collectif, validité de la logique dialectique en regard des découvertes contemporaines, progrès de la recherche hégélienne, diversité des interprétations possibles de Marx (révolutionnaire ou évolutionnaire), montée d’une nouvelle « classe » technocratique au sein desdites démocraties occidentales (dont le « macronisme » nous montre aujourd’hui la part inquiétante). Juan José SEBRELI Traduit de l’espagnol par Luis Dapelo

ISBN : 978-2-37607-132-7

389 pages 24€

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Le Visage de l’impérialisme
«Dans ce livre, l’impérialisme est défini comme le processus par lequel les intérêts des investisseurs dominants dans un pays mettent à profit la puissance militaire et financière contre un autre pays afin d’exproprier la terre, le travail, le capital, les ressources naturelles, le commerce et les marchés de celui-ci. » À un moment historique où, d’un côté, la fuite en avant de l’impérialisme états-unien s’accélère et devient de plus en plus dangereuse pour le monde, et où, de l’autre, la compréhension générale de ce phénomène est au plus bas, ce livre remplit une fonction essentielle. Avec une approche pédagogique, il éclaire les différents ressorts de l’interventionnisme états-unien, décrit sa nature, ses méthodes, ses agents, son fonctionnement. Il illustre ses arguments avec des exemples qui témoignent de la profonde culture de son auteur, sans perdre pour autant le lecteur dans les méandres de l’histoire : plutôt qu’un livre d’histoire, il fait œuvre d’analyse et d’explication. Michael PARENTI

ISBN : 978-2-915854-82-4

156 pages 17€

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Le Vol de Piatakov
Lors du procès de Moscou de janvier 1937, Guéorgui Piatakov, vice-ministre de l’Industrie lourde soviétique de 1932 à août 1936, a reconnu avoir pris en secret un avion à Berlin en décembre 1935, avec l’aide des hitlériens au pouvoir, pour atterrir quelques heures plus tard en Norvège et rencontrer tout aussi secrètement Trotsky dont il prétendait être, depuis la seconde moitié de 1931, un partisan caché et une « taupe » habile, solidement établie au plus haut niveau de l’appareil économique de l’Union soviétique stalinienne. Piatakov a-t-il dit la vérité sur les événements de décembre 1935, ou était-ce là le fruit d’une horrible machination du pouvoir soviétique à propos d’un prétendu voyage et d’un entretien avec Trotsky n’ayant jamais eu lieu ? Sommes-nous en présence d’un sinistre complot contre non seulement l’innocent Piatakov mais aussi Karl Radek, un autre accusé au procès de janvier 1937, et surtout Trotsky, faussement accusé, par contumace, d’être devenu un « laquais de Hitler » ? En réalité, c’est à partir de sources et de documents anti-staliniens incontestables, à commencer par les archives de Trotsky à Harvard, qu’est apparue récemment une série de révélations retentissantes qui prouvent de manière concluante la collaboration directe entre les nazis au pouvoir et Trotsky. En particulier, et à l’encontre des théories encore en vigueur sur l’impossibilité pratique du vol, il est maintenant certain qu’en décembre 1935, Piatakov s’est bien envolé avec l’aide des fascistes allemands pour une rencontre clandestine avec Trotsky, avec qui il eut une confrontation dramatique, précisément sur la question d’une alliance tactique avec les nazis. Les livres d’histoire sur les années 1930 et 1940 devraient donc être largement réécrits, ce qui ne peut avoir que des répercussions évidentes sur la gauche contemporaine. Daniele Burgio, Massimo Leoni et Roberto Sidoli sont des essayistes italiens, auteurs de nombreux livres : Ratzinger o fra Dolcino ? L’effetto di sdoppiamento nella religione occidentale (Ratzinger ou Frère Dolcino ? L’effet de dédoublement dans la religion occidentale) ; Microsoft o Linux ? Scienza, tecnologia ed effetto di sdoppiamento (Microsoft ou Linux ? Science, technologie et effet de dédoublement) ; Leggi economiche universali e comunismo (Lois économiques universelles et communisme) ; Filosofi di frontiera (Philosophes de frontière) ; Pitagora, Marx e i filosofi rossi (Pythagore, Marx et les philosophes rouges.) Le Vol de Piatakov est leur premier livre traduit en français.  

872 pages

 ISBN 978-2-37607-218-8

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Lénine à Paris
Servi par un récit alerte, Lénine à Paris retrace avec passion les différents séjours que Vladimir Ilitch Oulianov fit à Paris, tant dans le cadre de ses activités politiques que pour sa longue période d’exil de 1908 à 1912. Un document capital pour comprendre comment le pays de la Commune a bercé les rêves éveillés qui débouchèrent sur la révolution d’Octobre.
Jean Fréville, de son vrai nom Eugène Schkaff (né le 25 mai 1895 à Kharkov en Ukraine ; décédé le 23 juin 1971 à Paris), Jean Fréville est un écrivain et historien français. Issu d’une famille bourgeoise russe contrainte de s’enfuir après la Révolution, des problèmes graves avec son père le poussent à devenir sympathisant de la révolution. Il obtient la naturalisation française en 1927 et la même année, se rend à Moscou pour les célébrations du 10e anniversaire de la Révolution d’Octobre. Il y rencontre Maurice Thorez et à son retour à Paris, rejoint le Parti communiste français dès 1927. Historien et grande « plume » du PCF, on lui doit, outre de nombreux ouvrages littéraires et historiques (dont La Nuit finit à Tours, republié aux éditions Delga), la rédaction de la biographie de Maurice Thorez, Fils du peuple.

ISBN 978-2-37607-225-6

259 pages

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Lénine épistémologue
Matérialisme et Empiriocriticisme (1909) a une mauvaise réputation. Trop souvent, on réduit cet ouvrage à une simple polémique contre l’empiriocriticisme pour renforcer l’unité idéologique du parti bolchevik autour de son auteur, Lénine, à partir de thèses matérialistes sommaires. Or, on méconnaît le fait que cet ouvrage se rattache à une solide tradition philosophique. Cette filiation ainsi que la valeur et la cohérence de cette œuvre sont examinées par Lilian Truchon en deux temps. Il aborde d’abord les principales thèses du révolutionnaire russe dans la théorie de la connaissance et sur le rôle de la science. Lénine épistémologue propose-t-il, comme le disent ses détracteurs, un « réalisme naïf » oublieux de la subjectivité du sujet connaissant qui est avant tout un être de passions ? La science est-elle une idéologie ? Il montre aussi l’actualité d’un enjeu souterrain présent chez Lénine : la constitution d’un matérialisme intégral qui prouverait, avec le progrès des sciences de la nature mais en respectant l’irréductibilité du fait social, que l’unité du monde consiste dans sa matérialité, jusques et y compris l’Homme. À condition de savoir que la théorie de l’évolution de Darwin n’est pas une sociobiologie. Lilian TRUCHON

ISBN : 978-2-915854-51-0

212 pages 17€

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Les amalgames de Trotsky
Bien que précédemment purgées d’éléments trop compromettants au moment de leur ouverture aux chercheurs en 1980, les Archives Trotsky de Harvard ont depuis laissé filtrer certains documents sans équivoque, comme des accusés de réception de lettres à des inculpés des procès de Moscou, ou encore une lettre de Léon Sedov à son père, Trotsky, évoquant la création d’un bloc conspirationniste unissant leurs partisans aux zinoviévistes. Des soviétologues éminents comme John Archibald Getty ou encore l’historien trotskyste de renommée mondiale Pierre Broué ont ainsi apporté les preuves tangibles et irréfutables de l’existence d’un complot trotskyste en URSS dans les années trente, fait que Trotsky avait toujours nié. Faisant fond sur les sources primaires des Archives Trotsky ainsi que sur les archives soviétiques, Grover Furr soumet les témoignages des accusés aux procès de Moscou à un contre-examen au plus près des sources. Sa conclusion : les aveux des témoins sont authentiques et concordent. Les mêmes sources primaires, ainsi que les écrits de Trotsky, démontrent que ce dernier a menti sur presque tout concernant l’URSS, dans ses écrits sur les procès de Moscou (1936, 1937 et 1938) ainsi que sur l’assassinat de Kirov, enfin dans son témoignage devant la Commission Dewey en 1937. Ce livre révolutionne la compréhension des procès de Moscou. Les écrits et les activités de Trotsky dans les années trente doivent être revus sous un nouveau jour, celui des ultimes menées d’un intriguant génial et sans scrupule, prêt à tout pour revenir au pouvoir. Grover FURR

ISBN : 978-2-37607-101-3

457 pages 29€

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Les Aventures sibériennes des Etats-Unis
« Les Aventures sibériennes des Etats-Unis » de William S. Graves Traduit de l’américain par Nicole Porte et Daniel Sillou Traduits ici pour la première fois en fois en français, les Mémoires du général Graves (1865-1940), commandant en chef du corps expéditionnaire états-unien en Sibérie en 1918-1919, au cours de ladite « guerre civile russe », sont un document exceptionnel. Graves y raconte ses difficultés sur place, ses relations avec des groupes des autres nations – Winston Churchill se réjouissait d’en compter quatorze ! – qui, avec l’aide Département d’État, utilisaient l’armée US contre les bolcheviks. Son récit est édifiant : « Le fait est qu’une telle action était une ingérence délibérée dans les affaires intérieures du peuple russe prolongeant la guerre civile et entraînant une perte incalculable en vies et en biens. » Drôle de guerre « civile », où l’étranger luttait contre la « terreur » rouge, au prix d’une terreur blanche CENT FOIS plus importante : « Il y avait d’horribles meurtres, mais ils n’ont pas été commis par les bolcheviks comme le monde entier le croit. Je prends une large marge de sécurité en disant que pour chaque personne tuée par les bolcheviks les anti-bolcheviks en ont tué une centaine. » Cette campagne étrangère, dont un certain Livre noir du communisme ne nous a pas dit un seul mot, montrait la profonde connivence de classe avec des criminels locaux dissimulés en « Russes blancs », les Koltchak, Kalmykov, Semeonoff, Denikine etc. : « Les actes de ces cosaques et d’autres hommes de Koltchak, sous la protection des troupes étrangères étaient le plus grand atout qu’on puisse imaginer en faveur du bolchevisme. Les atrocités étaient d’une telle nature, que le peuple russe s’en souviendra sûrement et continuera à les raconter pendant cinquante ans. » De fait, avec la famine favorisée par la guerre et le blocus occidental, les morts se comptent à plus de huit millions. L’ingérence desdites « démocraties occidentales », prodigues, à l’époque comme aujourd’hui, en belles leçons de morale, n’en était encore qu’à ses débuts… En savoir plus sur l’auteur… William S.GRAVES

Prix public 20 euros ISBN 978-2-37607-144-0

292 pages

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Les chemins de la praxis
Les Chemins de la praxis expriment le dernier état, le dernier moment, de la pensée clouscardienne. Donc, à lire certes, mais, plus impérativement que ce n’est le cas pour aucun de ses ouvrages précédents, à relire, tant y est poussé, à des limites rarement atteintes, l’extrême concentration du propos. La fulguration des ellipses, aussi bien que, en sens inverse, l’explicitation inédite des concepts dialectiques fondamentaux, sous-jacents à l’ensemble de ses publications antérieures, témoignent de cette tension permanente entre une lutte à mort contre le temps (celui des premiers symptômes de la maladie qui devaient finir par l’emporter), et la prodigieuse richesse du matériau interrogé. « Le réel comme corollaire de la praxis est la proposition la plus radicale du concept de praxis. Celle-ci ne saurait être réduite à un quelconque réalisme du temps et de l’espace. Le réel est une construction. Il n’a pas recours à une rationalité qui serait extérieure à la praxis et indépendante. Il est l’identification d’une durée qui naît du travail et d’une chronologie qui n’est autre que la mise en forme de la production. La praxis est mesure de toute chose. » (…) « Cette ontologie sociale apporte un total renversement philosophique qui prétend répondre à la crise de la pensée “occidentale”. Notre contribution est un travail pour la reconnaissance… de ce qui est devenu nécessaire. Il s’agit, rien de moins, de passer de l’Être (d’origine “naturelle”, l’être de la nature) à l’Être de la praxis, du corps social. » M. Clouscard Michel CLOUSCARD

ISBN : 978-2-915854-79-4

284 pages 20€

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