La Poétique du Bonheur
Le bonheur est à la mode. Il envahit les rayons des librairies, les rubriques des magazines. Outre les soins que lui apportent de nombreux auteurs qui ont toujours une recette miracle à vous vendre, il est aussi maintenant l’objet d’études statistiques qui se veulent scientifiques. Le fait n’est d’ailleurs pas à déplorer. Qu’on prenne la question du bonheur au sérieux est plutôt un signe encourageant d’évolution de notre civilisation. « Les gens heureux n’ont pas d’histoire », dit-on. Mais le bonheur en a une. Cette rapide traversée de la poésie peut en donner l’idée. Le bonheur a une histoire. Une histoire antique et une histoire moderne. Celle-ci commence sans doute au xviiie siècle, avec les philosophes des Lumières et la Révolution française. La Constitution de 1793 pour la première fois assi- gnait comme but à la société d’assurer le bonheur commun. « Le bonheur est une idée neuve en Europe », disait Saint-Just. Elle a fait du chemin depuis. Et elle a connu pas mal de vicissitudes auxquelles sont liées l’histoire des révolutions, l’histoire de l’utopie et celle du communisme. La « magique étude du bonheur que nul n’élude », comme disait Rimbaud est l’affaire quotidienne des individus et des peuples. C’est aussi la grande affaire de quelques philosophes, de quelques penseurs révolutionnaires et de nombreux poètes. Et il n’est pas inintéressant d’étudier comment elle chemine, à travers quelles contradictions. Francis COMBES

ISBN : 978-2-37607-103-7

158 pages

16€

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La production de l’ »individu »
Du bébé, consommateur absolu, aux conduites politiques et de la cité, ce livre d’anthropologie totale, décrit les étapes du surgissement de la praxis et de l’être social, depuis la matière organique. Néanmoins, dans la société civile, les conduites politiques sont pour le moins mises à mal. Michel Clouscard montre en effet que la bourgeoisie libérale de notre époque a identifié le sujet universel à sa propre situation de classe : le particulier fétichisé au point de le faire passer pour l’individu. Celui-ci se révèle n’être que le rejeton de la classe dominante qui, reconduisant le relationnel non-dit de ses parents – arrivisme de classe fondé sur l’usurpation de la praxis – n’assumera pas ces conduites politiques, qu’il décrétera répressives, et la régulation de la consommation… de ce qu’il n’a pas produit. Le prétendu « individu » anhistorique d’aujourd’hui ne fait alors en fait que fixer le concurrentiel de classes historique. Michel CLOUSCARD

ISBN : 978-2-915854-27-5

236 pages Format poche 12.20€

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La protection sociale
Cet ouvrage est plongé dans l’immédiate actualité, au cœur des réformes libérales et notamment celles d’Emmanuel Macron. Notre système de protection sociale est miné par la crise sanitaire, économique et sociale en cours. En même temps, il constitue une réponse contracyclique et systémique à cette crise. Ce livre retrace la responsabilité des réformes libérales d’austérité récentes dans le démantèlement du système de protection sociale. Mais il s’inscrit en même temps dans la recherche impérieuse de réformes alternatives. Catherine Mills a élaboré une analyse théorique, montrant la responsabilité des théories et politiques néoclassiques véhiculant une conception rétrograde du social dans l’histoire de la pensée économique. L’ouvrage restitue historiquement la formation de notre système de sécurité sociale en 1945. Il procède à une analyse néomarxiste du rôle de la sécurité sociale dans la régulation du système économique. Ses valeurs toujours actuelles doivent être promues pour sortir de la crise actuelle de la régulation du système économique et social et de la crise de civilisation. L’ouvrage procède à une analyse empirique précise de la dépense sociale en France et de son financement, mis en danger dans la phase actuelle de la crise systémique. Il effectue aussi une comparaison entre les systèmes de protection sociale dans l’Union européenne. Il étudie le démantèlement systémique de chaque fonction de la politique sociale dans la crise actuelle en proposant des alter- natives progressistes et efficaces. Cela concerne la politique familiale, le système de retraite, le système de santé, la réforme dramatique de l’assurance-chômage et des minima sociaux, et enfin le financement. Catherine Mills est maître de conférences honoraire en Sciences économiques à l’université de Paris 1 Panthéon- Sorbonne. Elle a dirigé pendant de longues années l’UFR Travail et étude sociales. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages sur la protection sociale. Son travail est original car il se situe dans une approche néomarxiste, inséparablement liée aux luttes sociales. Elle livre ici le fruit de ses recherches récentes sur le démantèlement de notre système de protection sociale plongé dans la crise systémique et le poids des réformes libérales. Inséparablement elle offre à tous les militants et aux progressistes l’espoir de réformes alternatives de pro- grès et d’efficacité sociale.

ISBN 978-2-37607-236-2

367 pages

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La Résistance des français à Buchenwald et à Dora
Cet ouvrage de Pierre Durand restitue l’histoire de ces hommes qui luttèrent pour sauvegarder leur dignité dans les conditions effroyables des camps de concentration de Buchenwald et de Dora. Si la toile de fond est constituée par la description de la vie et de la mort en camp d’extermination nazi, le trait original de ce livre réside dans le tableau qui est brossé du combat héroïque clandestin mené au camp – avec ses dangers, ses échecs, ses succès – pour sauver, autant que faire se pouvait, des vies humaines et préparer, avec quelles précautions, une insurrection armée dès que les conditions favorables se trouveraient réunies. Travail de sape commencé et organisé par les communistes allemands, puis développé, quand leur méfiance fut surmontée, par un Comité international où entrèrent, dès 1943, des Français, des Belges, des Soviétiques, des Tchèques... Cet ouvrage de Pierre Durand, qui utilise des témoignages de déportés français mais aussi de Belges et de Tchèques, et des archives constituées en R.D.A., est d’une richesse d’émotion et de sens politique indiscutables. Il est enrichi d’une préface de Marcel Paul, ancien ministre de la Production industrielle. Pierre DURAND est né le 30 août 1923 à Mulhouse (Haut-Rhin), et est mort le 6 mai 2002. Journaliste et historien, docteur ès sciences juridiques, politiques et sociales, il fut, à 22 ans, dirigeant inter-régional des FTPF aux côtés du colonel Fabien. Alors étudiant, il s’était engagé dans la Résistance par patriotisme. Arrêté en janvier 1944 il est déporté à Buchenwald en mai. Il y fut chargé des relations de Marcel Paul et du colonel Manhès, responsables du CIF, avec l’organisation clandestine allemande. En même temps, il dirigea le service central de renseignement de l’état-major de la « Brigade française d’action libératrice » et prit part à la libération du camp, le 11 avril 1945. Le 19 avril, devant les 21 000 survivants, il prononça, en français, le « Serment de Buchenwald ». Il fut président du Comité international Buchenwald-Dora de 1982 à 2001.  

ISBN : 9782376071839

317 pages

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La révolution d’Octobre et la démocratie dans le monde
La démocratie, même dans son acception la plus élémentaire et immédiate, implique le dépassement des trois grandes discriminations (sexuelle ou de genre, censitaire et « raciale ») qui étaient encore bien vivantes et en vigueur à la veille d’Octobre 1917 et n’ont été dépassées qu’avec le concours, parfois décisif, du mouvement politique issu de la Révolution bolchevique. Domenico LOSURDO

ISBN : 978-2-915854-96-1

16 pages

3€

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La révolution est possible
APRÈS QUINZE ANS de recherches et d’analyses sur les rapports sociaux et les relations humaines, depuis les débuts de l’humanité à nos jours, rassemblant six livres sous le titre général Capitalisme et Révolution , puis Les Chemins de l’écomunisme en guise de conclusion, la réflexion de l’auteur se focalise à présent sur le fait que si La Révolution est possible, elle ne saurait se passer (comme le déficit idéologique du mouvement de contestation des « gilets jaunes » tend à nous le montrer) de nouvelles bases théoriques et pratiques pour la faire advenir. D’où ce nouveau livre qui propose une autre voie pour sortir du capitalisme et s’adresse à tous ceux qui souhaitent agir pour un véritable changement de société. Il part tout d’abord d’une succincte rétrospective sur la naissance des partis politiques comme moyens de parvenir au pouvoir par le haut et de l’incapacité des forces progressistes à le garder ou bien à révolutionner durablement la société à partir de cette base électorale, ainsi que de l’échec quasi général de l’accession au communisme par la révolution armée. Analysant ensuite le passage du capital industriel au fascisant capital-cognitif et les blocages que celui-ci induit chez beaucoup d’entre nous, il en arrive à sa nouvelle voie pour en sortir. Persuadé que la marchandisation absolue est la Question des Questions, il s’attache à analyser en quoi elle affaiblit la lutte des classes tout en invitant les citoyens/travailleurs à faire vivre de nouveaux rapports sociaux au coeur desquels la pratique du partage, de l’échange non marchand et la production qualitative régulée et auto-gérée des vrais besoins humains, devient l’axe concret de la Révolution maîtrisée. André Prone, poète, penseur militant, est l’initiateur du livre collectif L’autre voie pour l’humanité : 100 intellectuels s’engagent pour un post-capitalisme, paru aux éditions Delga. Il est aussi environnementaliste et a dirigé un consortium d’Universités et d’Instituts de recherche franco-thaïlandais sur la dégradation des sols tropicaux. Engagé très tôt dans la vie militante, il n’en poursuit pas moins un long travail d’écriture poétique avant de s’adonner à l’analyse philosophique et historique. Après avoir achevé sa longue fresque conceptuelle et politique, il reprend les bases théoriques et pratiques de l’écomunisme, pour nous montrer en quoi la révolution est possible.  

ISBN : 9782376071723

104 pages

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La révolution russe en BD
Les contre-révolutions sont des parenthèses de l’histoire, l’avenir appartient aux révolutionnaires. Georges Dimitrov

ISBN : 978-2-37607-126-6

159 pages

15€

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La Russie sans œillères
La censure de l’ensemble des médias russes, phénomène qui n’avait pas d’équivalent en France depuis au moins la guerre d’Algérie, nous ramène au temps des ciseaux d’Anastasie de la guerre de 14, des « bobards » pour l’arrière et de la propagande de guerre, alors que c’est précisément dans ces temps critiques que nous aurions le plus besoin d’informations. Heureusement, contrairement aux médias en ligne, les livres ne sont pas — encore — brûlés en place publique. Les dix-sept auteurs de cet ouvrage se sont donc réunis ici pour porter un regard critique sur nos médias dominants et rétablir les faits concernant la Russie actuelle, la russophobie, la guerre en Ukraine, ses origines, les sanctions qui se retournent contre nous-mêmes, le tournant monétaire, politique, géopolitique actuel. Ce livre ne donne pas en exemple le système politique ayant Vladimir Poutine à sa tête. Il n’est pas pro-russe, il est pro-vérité. Il ne prône aucune guerre mais rappelle, comme le disait Goya que « le sommeil de la raison enfante les monstres » et que, plus que jamais, nous avons besoin d’analyser et de comprendre. Journaliste, écrivain, professeurs d’université, médecin, essayiste, énarque, professeur de philosophie, professeur d’histoire, ancien ambassadeur, avocat, collaborateur de l’ONU, ex-responsable du département international de la CGT, ancien référent littéraire d’ATTAC, animateur d’une émission de radio, animateur d’une chaîne de télévision, ancien membre d’un service de renseignement stratégique, ces dix-sept intellectuels de plusieurs continents se sont réunis ici pour nous parler et déchirer le voile de la censure. Cet ouvrage regroupe les contributions de : Francis Arzalier, Jacques Baud, Ana Bazac, Ahmed Bensaada, Régis de Castelnau, Viktor Dedaj, Bruno Drweski, Georges Gastaud, Bruno Guigue, Tamara Kunanayakam, Annie Lacroix-Riz, Aymeric Monville, Jean-Pierre Page, Elena Veduta, Maxime Vivas, Vladislav Sychev, Zheng Ruolin.

343 pages

ISBN 978-2-37607-232-4

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La Situation de la classe laborieuse en Angletterre
Engels, jeune bourgeois allemand, part pour l’Angleterre en 1842 pour travailler dans une filature appartenant à son père. Il découvre les ravages d’une révolution industrielle qui plonge les ouvriers dans une grande misère. Révolté, il décide de relater ce qui s’étale devant ses yeux “afin de faire connaître au monde civilisé la dégradante situation où il leur faut vivre”. Ce sera “La situation de la classe laborieuse en Angleterre” qui exercera sur Karl Marx une influence décisive. Filmé au Théâtre de l’Usine par Maud Alessandrini (durée : 62 minutes) Suivi d’une conférence d’Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris VII (filmée par les Films de l’An 2). (durée : 53 minutes) Référence : EAN 3770002757055
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La Situation de la classe laborieuse en France
Tout le monde sent bien que « ça ne peut plus durer ». Certes, mais quoi donc ? Ce n’est pas un hasard si le dis- cours bourgeois sous toutes ses formes s’évertue à cacher les liens objectifs de la production capitaliste. Car ce qui ne peut plus durer, c’est bien le capitalisme. Mode de production à bout de souffle qui a conquis l’ensemble de la production planétaire lors du xxe siècle, développant par le même coup des liens inédits entre tous les prolétaires. Ces liens, par le « marché », sont utilisés par la bourgeoisie pour prospérer encore et augmenter le taux d’exploitation, notamment par le discours xénophobe. Mais ces mêmes liens peuvent également servir le prolétariat s’il en prend conscience par une analyse concrète, c’est-à-dire comme résultat de l’exploitation d’une classe, le prolétariat, par une autre (la bourgeoisie). Tout discours qui vise à cacher ces liens est nécessairement réactionnaire. Il s’agira donc d’étudier ici, statistiques à l’appui, les conditions générales de l’impérialisme en France, pour ensuite décrire les particularités des différents niveaux de vie des prolétaires afin d’établir enfin leur solidarité objective. Seront aussi analysées différentes formes détournées de l’exploitation capitaliste qui regroupent tout autant les contorsions de la bourgeoisie pour augmenter le taux d’exploitation de ce pays frondeur (inflation, immobilier, dépenses contraintes) que les éléments, en dehors de la production directe, que le capitalisme développe pour persévérer dans son être (circuit financier, appareil d’État). Une alternative se présente alors potentiellement : le fascisme ou le communisme. Nous gageons que le prolétariat français, prométhéen, restera fidèle à son essence et achèvera la République jusqu’à sa forme sociale, jusqu’à la Commune, jusqu’au communisme. Antoine Vatan est docteur en économie, agrégé de sciences économiques et sociales, ancien économiste au CEPII et professeur à l’université Paris Nanterre.

145 pages

ISBN 978-2-37607-228-7

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La trahison de l’avant-garde
Le désenchantement du monde provoqué par l’explication rationnelle de l’univers apporta comme conséquence la réaction de ceux qui, éprouvant de la nostalgie pour un imaginaire paradis perdu, s’arrogèrent la mission d’un nouvel enchantement. Face au grandiose projet des Lumières de remplacer la religion par la philosophie et par la science, les romantiques, puis leurs épigones, se proposèrent un idéal non moins transcendant : remplacer la philosophie et la science non par la religion stricto sensu, mais par la religion de l’art ou la poésie. Ces mouvements irrationnalistes, aussi hétérogènes et confus qu’ils soient, avaient pourtant un trait essentiel en commun : leur hostilité à la société industrielle et la nostalgie d’un imaginaire paradis perdu du monde prémoderne. Ils ont constitué une tradition dont allait se nourrir le prétendu art « moderne », lequel, d’une façon contradictoire et paradoxale, représente également une attaque en règle contre la modernité. Juan José SEBRELI

ISBN : 978-2-915854-89-3

451 pages

24€

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La Véritable Opération Odessa

Ce travail d’investigation sans équivalent mené par un journaliste argentin courageux dévoile le réseau complexe qui a permis à des centaines de criminels de guerre nazis, dont Adolf Eichmann, Josef Mengele, Erich Priebke et Klaus Barbie, de fuir en Argentine à la fin de la guerre. Parmi d’autres révélations, il montre que l’opération avait des ramifications tentaculaires en Scandinavie, en Suisse et en Italie et était liée à un soutien enthousiaste du Vatican et du président argentin Juan Perón lui-même.

  UKI GOÑI est né en 1953 et a fait ses études aux États-Unis, en Argentine, au Mexique et en Irlande. On lui doit d’innombrables interviews et documentaires de la BBC, Discovery Channel, History Channel, PBS et d’autres stations de télévision aux États-Unis et en Europe. En dehors de son travail pionnier sur la fuite des criminels nazis de l’Europe vers l’Argentine après la Seconde Guerre mondiale, l’auteur écrit pour The Guardian et The New York Times. Depuis 1975, il vit à Buenos Aires.  

ISBN 978-2-37607-221-8

475 pages

25.00 Lire la suite